Quel rapport avec le corps de l’article consacré à une récente acquisition du Musée de Cluny ? D’autant que l’héraldique capétienne contemporaine a déjà été exposée sur ce blogue et, en particulier ici en ce qui concerne les fils du prince Louis Alphonse de Bourbon : https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2024/12/19/jean-yves-pons-approche-de-lheraldique-ou-art-du-blason-8-etude-des-armoiries-des-dynastes-francais-contemporains/
Pire, je relève une grossière erreur dans ce commentaire concernant le prince Alphonse de Bourbon, duc de Berry, fils cadet du prince Louis Alphonse, qui NE PORTE PAS UN ECU DE FRANCE À LA BORDURE ENGRELÉE DE GUEULES MAIS À LA BORDURE CRÉNELÉE DE GUEULES !!! Vous en trouverez l’explication grâce au lien ci-dessus…
Précisons que cette erreur est le fait de l’administrateur du blogue originel (« Vive le Roy »). Mais lorsque l’on rapporte une publication il importe de toujours en contrôler la véracité surtout à notre époque ou le pire côtoie allègrement le meilleur.
Le travail de François-Xavier Bon et Alban Pérès, publié dans la revue de la Société française d’héraldique et de sigillographie (http://sfhs-rfhs.fr/wp-content/PDF/articles/RFHS_W_2021_006.pdf) est tout à fait remarquable et mérite notre intérêt pour la question de l’identification de ces objets médiévaux devenus rarissimes et pourtant si riches d’informations. Aux antipodes de l’expression « INDIGESTE » par laquelle l’un de nos lecteurs qualifie les articles relatifs à l’héraldique !
Nous partageons ainsi en tout point leur argumentation pour en attribuer la possession à un membre de la famille de Malestroit plutôt qu’à un parent et cadet Anglais de la famille de Rohan qui portaient incidemment les mêmes armoiries : de gueules (rouge) à dix besants d’or (jaune) posés 4, 3, 2 et 1. Il ne s’agirait donc pas d’une brisure d’un cadet des Rohan (de gueules à 9 macles d’or) mais des armes primitives des Malestroit. Notons ici la fréquence, au début de l’apparition des armoiries, de la similitude de celles-ci au sein de familles sans lien de parenté mais vivant sur ou à proximité d’un même territoire. Plusieurs hypothèse existent quant à ce phénomène mais il serait trop long ici de les détailler.
Les armoiries des Fils de France : Louis et Alphonse
Rappels sur la tradition héraldique royale française
Les couleurs de la famille royale
Quel rapport avec le corps de l’article consacré à une récente acquisition du Musée de Cluny ? D’autant que l’héraldique capétienne contemporaine a déjà été exposée sur ce blogue et, en particulier ici en ce qui concerne les fils du prince Louis Alphonse de Bourbon : https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2024/12/19/jean-yves-pons-approche-de-lheraldique-ou-art-du-blason-8-etude-des-armoiries-des-dynastes-francais-contemporains/
Pire, je relève une grossière erreur dans ce commentaire concernant le prince Alphonse de Bourbon, duc de Berry, fils cadet du prince Louis Alphonse, qui NE PORTE PAS UN ECU DE FRANCE À LA BORDURE ENGRELÉE DE GUEULES MAIS À LA BORDURE CRÉNELÉE DE GUEULES !!! Vous en trouverez l’explication grâce au lien ci-dessus…
Précisons que cette erreur est le fait de l’administrateur du blogue originel (« Vive le Roy »). Mais lorsque l’on rapporte une publication il importe de toujours en contrôler la véracité surtout à notre époque ou le pire côtoie allègrement le meilleur.
Voici le commentaire que nous faisions le 28 novembre 2024 à la suite de la première publication de cet article (https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2024/11/28/plaques-ornementales-armoriees-francois-xavier-bon-et-alban-peres/) et qu’il nous faut donc publier de nouveau pour ceux qui seraient encore intéressés :
Le travail de François-Xavier Bon et Alban Pérès, publié dans la revue de la Société française d’héraldique et de sigillographie (http://sfhs-rfhs.fr/wp-content/PDF/articles/RFHS_W_2021_006.pdf) est tout à fait remarquable et mérite notre intérêt pour la question de l’identification de ces objets médiévaux devenus rarissimes et pourtant si riches d’informations. Aux antipodes de l’expression « INDIGESTE » par laquelle l’un de nos lecteurs qualifie les articles relatifs à l’héraldique !
Nous partageons ainsi en tout point leur argumentation pour en attribuer la possession à un membre de la famille de Malestroit plutôt qu’à un parent et cadet Anglais de la famille de Rohan qui portaient incidemment les mêmes armoiries : de gueules (rouge) à dix besants d’or (jaune) posés 4, 3, 2 et 1. Il ne s’agirait donc pas d’une brisure d’un cadet des Rohan (de gueules à 9 macles d’or) mais des armes primitives des Malestroit. Notons ici la fréquence, au début de l’apparition des armoiries, de la similitude de celles-ci au sein de familles sans lien de parenté mais vivant sur ou à proximité d’un même territoire. Plusieurs hypothèse existent quant à ce phénomène mais il serait trop long ici de les détailler.