Homélie de M. L’Aumônier de la Fédération Philippe Meynier en la fête du Christ Roi.

La Fédération Philippe Meynier, qui fonctionne plutôt d’ailleurs comme un confédération- a été fondée à l’occasion des fêtes de Jeanne d’Arc en Limousin 23 avrill A.D.2006) sous l’égide de la famille Meynier ( Jean et Philippe) de vieille tradition royaliste.
Sa marraine est Madame Françoise Meynier, belle-fille de Jean et qui fût l’épouse de Philippe. C’est d’ailleurs le nom de PhilppeMeynier , militant royaliste émérite après tant des siens, et dans la maison duquel ont été politiquement formés les royalistes de Limoges aujourd’hui aux commandes qui a été donné à cette structure. Ce regroupement opérationnel accueille sans aucun présupposé Orléanistes, Légitimistes , Providentialistes, et naturellement aussi Survivantistes, dont les Richemontistes, et ce, lors des « fêtes d’obligation » royalistes du 21 janvier , 16 octobre … Lors de ces Rencontres, les participants, sans qu’ils renoncent à aucune de leur fidélité, veillent à respecter les royalistes servant un autre prince que le leur .
Il est apparu à la Charte de Fontevrault qui a pris l’initative de la fondation de la Fédération Philippe Meynier qu’il n’était pas de meilleur moyen de laisser le champ libre à la volonté de Dieu s’agissant de qui pourrait -être Son Lieutenant sur le trône de France.
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Carillon du dimanche du Christ-Roi. « INSTITUT DU CHRIST ROI » <icrsp.limousin@gmail.com>

Chers amis,

Veuillez trouver ci-dessous l’éditorial de ce dimanche .

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Dieu, le passage obligé.

Tel est le principe du cycle : son éternel recommencement. Comme l’an passé, et l’année qui lui était précédente, et les autres encore qui leurs étaient antérieures, et ce depuis des siècles, l’Eglise durant le mois de novembre nous invite à prier pour nos défunts. Porter dans nos prières les âmes de ceux qui sont déjà entrés dans leur éternité : voilà l’objet du mois consacré aux locataires du purgatoire.

Vivre le mois de novembre dans un esprit de dévotion pour les fidèles trépassés, ce n’est pas seulement offrir des sacrifices pour le soulagement de leurs souffrances, faire célébrer des messes à leurs intentions ou bien fleurir les tombes de nos anciens. L’avant-dernier mois de l’année nous offre aussi l’occasion de méditer sur le sens de notre existence et d’essayer de circonscrire ce qui est en mesure de nous éloigner de Dieu. Ne serait-ce pas dommage de nous priver de cette réflexion stimulante ?

En effet si la loi de la nature veut qu’un jour notre âme vint à se séparer de notre corps, force est de constater que si tous les hommes meurent un jour, peu parmi eux vivent vraiment. A cet égard le saint pape Jean-Paul II ne se trompait pas en affirmant avec justesse que « la source la plus importante de malheur consiste dans l’illusion de trouver la vie en se passant de Dieu ».

Se passer de Dieu. Voilà le germe de mort de nos sociétés contemporaines. Autant l’époque moderne s’était attachée à séparer la raison de la Foi, autant notre monde postmoderne s’applique à arracher dans le cœur des hommes le désir même de Dieu. Se passer de Dieu, c’est mépriser le maître de la Vie et la source de tout bien. C’est prétendre écrire les pages de son existence armé d’un stylo (si beau soit-il !) sans que ce dernier soit muni d’une cartouche… Une vie, pour être pleinement vécue, ne peut se passer de Dieu.

Bien au contraire de nous passer de Lui, Dieu doit devenir pour notre âme le passage obligé. Qu’il est plaisant de rappeler ce que Saint François de Sales s’amusait à souligner auprès des personnes qui bien trop occupées à leurs mille occupations demeuraient incapables de prendre du temps pour Dieu, : « Une demie heure d’oraison quotidienne est essentielle, sauf quand on est très occupé, alors une heure est nécessaire ».

Comme la noblesse ou la politesse nous oblige à telle ou tel ou tel geste de prévenance, la raison nous oblige à passer par Celui qui est à l’origine de tout pour vivre ici-bas en plénitude. « Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits : car séparés de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn XV, 5).

C’est ainsi que la méditation de la mort nous rappelle avec grâce que nous sommes de passage sur cette terre, et qu’un jour nous-aussi nous rejoindrons la terre des cimetières. Le force du message du mois de novembre tient à sa pertinence autant qu’à son bon sens. Et ce message le voici :

Ne pas avoir peur que notre vie touche un jour à sa fin mais craindre plutôt qu’elle n’ait jamais commencée. Nous avons un mois pour l’imprimer durablement dans notre cœur.

Chanoine Alban Denis

icrsp.limousin@gmail.com

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