AVIS IMPORTANT DE LOUIS CHIREN, Artiste et poète inspiré, d’oeuvres catholiques et royales
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“La Charte de Fontevrault fondée par Monsieur Alain Texier le 25 août 1988 en l’abbaye royale homonyme, a l’autorisation de reproduire les textes ainsi que les oeuvres picturales de Louis Chiren pour l’ensemble de ses oeuvres
Et afin que vous n’oubliez rien du cadeau qui nous est fait. Index actualisé des oeuvres de maître Louis Chiren
Cette illustration a été initiée en trois jours, les 1, 2 et 3 septembre 2019. Le 1er septembre 1715, Louis XIV s’éteignait à Versailles après un règne qui aura duré soixante douze ans. Le 2 septembre 1792, nous nous rappelons de la barbarie révolutionnaire consacrée dans l’histoire sous le nom de “massacres de septembre”. Un millier de victimes périront dont la princesse de Lamballe. La révolution dite française entrait dans sa phase la plus ignoble.
Le 2 septembre 1429, sainte Jeanne d’Arc levait le siège de Paris renonçant à l’enlever aux anglais.
Enfin le 3 septembre nous fêtions saint Pie X. Ce grand pape était né de Jean-Baptiste Sarto, un humble facteur de campagne et de Margherita Sanson dont-il dira bien souvent que c’était une sainte mère.
Ce nom de Sanson évoqué lors de ma dernière production (la maison du bourreau) d’inspiration biblique, se retrouve sous plusieurs formes en Italie du sud et au Piémont.
Saint Pie X fera face à la loi républicaine votée le 9 décembre 1905 concernant la séparation de l’Église et de l’État. Devant la politique anticléricale héritière des lumières, saint Pie X se montrera moins conciliant et plus dogmatique que Léon XIII.
La majorité des évêques français conseillera de se plier à la loi. Le saint pape interdira lui toutes collaborations par l’encyclique “Vehementer nos” du 11 février 1906. Puis “Gravissimo officii munere” du 10 août.
Il affirmera : “La loi […] en brisant violemment les liens séculaires par lesquels la nation française était unie au siège apostolique, crée à l’Église catholique en France, une situation indigne d’elle et lamentable à jamais”.
Que devrait-il dire aujourd’hui…j’écris au passage ces lignes le 5 septembre, commémorant la naissance de Louis XIV en 1638 au château de Saint-Germain-en-Laye.
Pour terminer avec l’histoire de la cité des comtes de Champagne, j’ai souhaité représenter une tour emblématique remarquable à plusieurs titres. Elle domine l’ancien fief des comtes de Champagne bâtie sur un éperon rocheux. Actuellement connue sous le nom de Tour César par l’inspiration incongrue d’un certain Opoix (1) souhaitant coller avec les idées de son siècle.
Cette tour se nommait autrefois Tour du Roy. Il est vrai qu’elle prendra également pour nom, grosse Tour ou Tour des prisonniers. Il existait dans le royaume de France plusieurs Tour du Roy.
Deux raisons à ma connaissance leur valaient cette dénomination. Soit le roi en avait commandé la construction, soit le territoire en question baptisait ainsi la Tour pour indiquer que nous étions sur une terre soumise à l’autorité royale.
Cette tour a été construite entre 1152 et 1183 sous le règne d’Henri le Libéral. Une tour plus ancienne existait en 1137. Elle est érigée sur une motte artificielle à cheval sur les murs de fortification dont elle était le donjon. Vous pouvez apercevoir sur la gauche les vestiges d’une muraille dont on a vidé le cœur et qui rejoignait autrefois le même mur de fortification sur lequel s’érige la maison du bourreau (2).
Son rôle était essentiellement militaire, ses chemins de ronde assurant la surveillance de la plaine environnante. Elle est la seule tour carrée à la base présentant un plan octogonal à mi-hauteur.
Quatre tourelles couvertes en tuiles de châtaigné se dressent à partir du premier chemin de ronde. Une muraille ceinturant l’ouvrage, ajoutée par les Anglais après le siège de 1432 est connue sous le nom de “pâté aux Anglais”.
La Tour du Roy était surmontée d’une tour de guet et d’un chemin de ronde crénelé.
En 1554 elle sera couverte par une charpente, les cloches de l’église Saint Quiriace à deux pas de là y seront placées après l’effondrement de la Tour-clocher en 1689.
Cette tour aux quatre tourelles rappelle à nos mémoires la tour du Temple, beaucoup plus imposante où seront enfermés Louis XVI et la famille royale. Le roi martyr par ce destin tragique devait physiquement marquer de sa présence cette autre Tour du Roy.
Provins est lié à sainte Jeanne d’Arc car le 2 août 1429, elle y passe après le sacre de Charles VII à Reims le 17 juillet. Elle y restera selon Perceval de Pagny du 2 au 5 août avant de partir préparer la campagne de Paris pour le mois de septembre.
Provins se soumettra rapidement au roi. La cité n’était pas inconnue de sainte Jeanne d’Arc car la chapelle de Notre-Dame de Bermont (3) à Domrémy était alors dédiée à saint Thibaut (4) de la dynastie des comtes de Champagne.
Elle en avait une grande dévotion. Fils d’Arnolf et de Guille il était né en 1039. Damoiseau du château de Provins il sera attiré très tôt par la vie érémitique et partira vivre sa foi sur les pas du Christ. Canonisé en 1073 son culte trouvera son apogée aux 12e et 13e siècles au-delà des frontières, de l’Italie à la Palestine.
Notre grande sainte ira prier à la collégiale saint Quiriace non loin de la Tour, une plaque en témoigne ainsi qu’une belle statue agenouillée près du maître-hôtel. Cette église inachevée dédiée à Quiriace (ou Cyriaque de Jérusalem) est intimement liée aux événements de l’invention (du latin inventio, c’est-à-dire découverte) de la sainte Croix par sainte Hélène.
Il faut rappeler que les comtes de Champagne étaient issus de la maison de Blois. La cité fut très puissance sous leur règne au point de battre monnaie. La collégiale vit s’installer un chapitre de chanoine dit de Saint-Quiriace dès le XIème siècle. Vous pouvez admirer leurs armes aux trois Croix présentes sur le portail monumental en fer forgé, à l’entrée du saint édifice. Ces chanoines perdureront jusqu’à la révolution dite française.
Pour en revenir à la Tour du Roy, nous pourrions rebondir sur son nom erroné de César en reprenant les paroles de Notre Seigneur: “rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu”.
Ainsi à l’évocation de ce passé glorieux pour que nous ne nous contentions pas d’admirer des vestiges si beaux soit-il mais que si le Ciel le souhaite nous soyons capables de produire à notre tour des merveilles en son nom. Pour que les Tours reviennent au roy, les églises, chapelles et couvents aux prêtres, moines et moniale. Les villages, villes et terres cultivables au bon peuple de France, les châteaux à leurs seigneurs afin que cesse enfin l’usurpation séculaire qui continue de vendre cette terre dans le but de la réduire à un esclavage mondialiste dont le visage hideux est bien l’héritier de la révolution.
Sainte Jeanne d’Arc, par les Cœurs Sacrés, par saint Michel Archange, par saint Pie X, intercédez pour nous en redonnant à la France son vrai roi très chrétien.
NDLRB.
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Opoix
(3) http://www.stejeannedarc.net/dossiers/ND_Bermont.php
(4) https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1415/Saint-Thibaut-de-Provins.html
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