Louis Chiren Maître imagier de la « flotte providentialiste” offre aux royalistes » JUSQU’OÙ MARCHERONT-ILS ?

AVIS IMPORTANT DE LOUIS  CHIREN,  Artiste et poète inspiré, d’oeuvres catholiques et royales

https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete

     “La Charte de Fontevrault fondée par Monsieur Alain Texier le 25 août 1988 en l’abbaye royale homonyme, a l’autorisation de reproduire les textes ainsi que les oeuvres picturales de Louis Chiren pour l’ensemble de ses oeuvres

     Et afin que  vous n’oubliez rien du cadeau qui nous est fait; veillez à consulter l’index actualisé des oeuvres de maître Louis Chiren .

https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2019/08/02/tableau-recapitulatif-des-oeuvres-de-maitre-louis-chiren/

JUSQU’OÙ MARCHERONT-ILS ?

Ne choisissant pas les jours de création de mes œuvres, j’ai pris pour habitude de rechercher dans l’histoire de France et celle de l’Église, des faits ou des fêtes religieuses pouvant éclairer notre combat catholique et royal.

Cette œuvre a vu le jour le 10 juin pour s’achever le 11 juin 2020.
Le 10 juin 1794 marquait une étape dans ce qui deviendra la grande terreur révolutionnaire. En effet un décret de la Convention limitait en ce jour les droits à la défense des accusés.
S’ajoutait au précepte, la liberté ou la mort, l’acquittement ou la mort. L’accusateur public Fouquier-Tinville s’en donnera à cœur joie. C’est à cette période que l’incorruptible Robespierre instaurera la fête de l’être suprême. Il lui sera reproché de vouloir le retour de la religion mais ne soyons pas dupes, cet être mystérieux ne désignait certainement pas le Christ Roi pas plus qu’il ne le désigne dans les loges de nos jours.

Le 11 juin en réponse à l’instauration de cette fête révolutionnaire est pour nous la fête Dieu, fête du Très Saint Sacrement, le seul devant qui nous devons nous agenouiller.

L’Évangile du jour selon saint Jean nous donnait cette sainte parole.
Saint Jean 6,55-58
“En ce temps-là, Jésus dit aux juifs : Ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang un breuvage.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui.
Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra aussi par moi.
C’est là le pain qui est descendu du Ciel : il n’en est point comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts ; celui qui mange de ce pain vivra éternellement.”

Cette œuvre peinte vous présente une chaise à porteurs qui pour le coup s’en trouve dépourvue. Deux jambes semblent la mouvoir se dirigeant vers ce qui ressemble à un précipice mais qui nous le verrons peut également symboliser autre chose.

La chaise à porteurs était une cabine munie de brancards pouvant être portée à bras d’hommes. Les moyens de transport ont évolué au cours des siècles et cette invention a pu se décliner de différentes manières à travers le monde.

C’est en Grande-Bretagne que ce type de chaise s’illustrera au milieu du XVIème siècle. Nous la retrouverons à cette période en France adoptant la mode anglo-saxonne, dans un premier temps comme moyen de déplacement public.

Les courts trajets en ville rendaient utile cette chaise couverte, protégeant le passager des intempéries ou des déchets que l’on pouvait rencontrer dans des rues parfois boueuses.

C’est à cette époque que l’expression “mener une vie de bâton de chaise” naîtra, évoquant les deux bras de la caisse porteuse.

Cette chaise deviendra avec le temps le symbole d’un rang social. Elle s’ornera alors de sculptures parfois dorées à l’or fin, prenant les formes les plus incroyables dans les mains d’ébénistes de talent.
Tout comme les carrosses elle pourra arborer sur sa porte les armoiries du propriétaire, jumelées à l’occasion avec  celle de madame.

Mon choix pour illustrer le thème de cette page s’est fait selon plusieurs critères. La république s’étant emparée du pouvoir monarchique, en a revêtu les symboles et les apparences afin d’inclure son pouvoir dans une histoire royale séculaire.

Les partis s’étant écroulés aux dernières élections, les marcheurs ayant à leur tête le Monarc ont raflé la mise dans cette course au pouvoir.
Le successeur des conventionnels a mis ses oripeaux dont le sens péjoratif faut-il le rappeler désigne quelque chose qui brille mais qui n’est qu’apparent, sans bases solides.

La grogne n’ayant cessé de monter face à une gouvernance hautaine et méprisante, plusieurs membres de son équipée ont quitté le navire dénonçant un pouvoir absolu dans les décisions, par une approche toute impériale. Ainsi le fait de ne pas avoir de porteurs, montre que les collaborateurs à son service s’en vont.

L’aspect de la chaise est en rapport avec le décor Élyséen puisque la république qui a coupé la tête du roi, ne dédaigne pas les décors royaux qui lui confèrent paradoxalement une apparente noblesse face au petit peuple (qui en a conscience). Ainsi les armoiries républicaines figurent sur la chaise du personnage dont-on ne perçoit que les jambes.

Cette chaise peut évoquer un théâtre portable comme celui de Guignol aux champs Élysée, inspiré par la commedia dell’arte. Nos politiques étant des comédiens pourvus de talents divers leur permettant de séduire les masses afin d’atteindre le pouvoir.

Notre comédien en chef dont-on sait qu’il a côtoyé cet art aime à se mettre en scène dans l’arène politico-médiatique. La course improbable des marcheurs, qualifiés dès l’origine d’amateurs par les forces adverses, semble se diriger vers un précipice.

Raison pour laquelle vous trouvez ce relief au premier plan de cette illustration. Ce dernier peut aussi représenter le rideau d’avant-scène dans un théâtre plantant le décor pour l’impétueux comédien de plus en plus seul.

Effet non voulu mais à méditer par ceux qui sont nés de la veuve rouge, ce relief fait également penser à l’écorce d’un billot de bois. Objet autrefois utilisé par les bourreaux lors de la décapitation des condamnés à la hache ou à l’épée selon leur rang.

Enfin la caisse de cette chaise sans bras évoque le secret des loges par ses rideaux clos. Le prédécesseur du monarc ayant clairement déclaré qu’il fallait faire allégeance aux loges pour tous prétendants à la plus haute fonction de l’État.

C’est aussi le symbole de l’urne et de l’isoloir, instruments indispensables participant aux votes, supposés être la quintessence du pouvoir exercé par le peuple élisant son poulain au suffrage universel (comprendre “vote à l’unanimité” lettre de Denis Diderot à Sophie Volland datée de 1765).

Le suffrage universel remplaçant le principe de droit divin est une farce manifeste que délaisse de plus en plus un peuple désabusé par une caste de nantis dont le cœur et la pensée sont mondialisés ayant mis la France à l’encan.

Marie-Julie Jahenny avait évoqué cette situation dans ses prophéties pour notre temps : “beaucoup de “coureurs” appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour.”

Devant le danger de l’écroulement généralisé de notre pays face à la crise qui s’annonce, espérons que ces coureurs ne succèdent pas aux marcheurs dont la chute se profile à l’horizon.

Dans ce jeu de chaise musicale, prions pour que le dernier gouvernant républicain ne puisse s’assoir et que retentissent les cors royaux annonçant la chute finale de la déesse raison et l’arrivée de ce roi que nous espérons tant.

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