Cette illustration a été réalisée les 7 et 8 septembre 2016. Pour la petite histoire elle aurait dû sortir le 5 septembre, jour de naissance de Louis XIV mais l’esquisse n’a pas été concluante, je l’ai donc détruite.
LE SACRE COEUR L’ENFANT ROI
Cette illustration a été réalisée les 7 et 8 septembre 2016. Pour la petite histoire elle aurait dû sortir le 5 septembre, jour de naissance de Louis XIV mais l’esquisse n’a pas été concluante, je l’ai donc détruite.
C’est la 33ème illustration créée spécifiquement pour ce site. Le sujet comme toujours s’est imposé à moi. Le 7 septembre est la fête de sainte Reine (1) née à Autun (2) en 252. Cette jeune bergère de seize ans protégea sa virginité des agissements du gouverneur de Gaule. Refusant d’abjurer sa foi elle fut martyrisée et décapitée.
Ce 8 septembre, marque la nativité (3) de notre mère du Ciel. Cette fête est reliée au 8 décembre fête de son immaculée conception.
Quoi de plus normal pour la 33ème illustration, chiffre lié (4) à notre Seigneur que notre dame m’ait inspiré l’image de son enfant roi, couronné du lys, nous offrant son Sacré-Cœur plein d’amour.
Cette œuvre est née sous le signe de la pureté et de l’espérance. Pureté car sainte Reine était vierge et en a obtenu la palme par son martyr. Son prénom latin étant « Regina » nous ramène au Regina Caeli (5) antienne mariale associée à la joie de la résurrection de notre Seigneur et dans un avenir proche du royaume de France. L’immaculé conception de la Très Sainte Vierge est également présente, elle qui a engendré le sauveur des hommes puis a souffert le martyre par sa crucifixion.
L’enfant roi protège le roi caché, il porte la couronne du roi de France car c’est lui le vrai roi des rois. Il tient le monde dans sa main et l’offre à sa sainte mère. Il est dit du roi caché qu’un voile blanc a flotté à sa naissance et qu’il flottera de nouveau à sa mort. C’est le voile blanc de la sainte vierge, Reine de France en communion avec le drapeau blanc des lys de France dont est dépositaire le vrai roi caché.
Notre espérance est tournée vers l’enfant roi au Cœur Sacré si doux, qu’il fasse selon sa volonté.
Voyez ce que disait le père Claude de la Colombière (6) sur son espérance :
« Mon Dieu, je suis si persuadé que Vous veillez sur ceux qui espèrent en Vous, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de Vous toutes choses, que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur Vous de toutes mes inquiétudes : in pace in idipsum dormiam et requiescam, quoniam Tu, Domine, singulariter in spe constituisti me (Ps. IV, 9). (7) Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l’honneur, les maladies peuvent m’ôter les forces et les moyens de Vous servir, je puis même perdre Votre grâce par le péché ; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l’enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l’arracher : D’aucuns peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d’autres s’appuyer sur l’innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leur pénitence, ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières ; Tu, Domine, singulariter in spe constituisti me : pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c’est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne : nullus, nullus speravit ira Domino et confusus est (Eccl. II, 11). Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j’espère fermement de l’être, et que c’est de Vous, ô mon Dieu que je l’espère : in Te, Domine, speravi, non confùndar in aeternum (8) (Ps. XXX, 2). Je connais, hélas ! Je ne connais que trop que je suis fragile et changeant, je sais ce que peuvent les tentations contre les vertus les mieux affermies, j’ai vu tomber les astres du ciel et les colonnes du firmament, mais tout cela ne peut m’effrayer : tant que j’espérerai je me tiens à couvert de tous les malheurs, et je suis assuré d’espérer toujours parce que j’espère encore cette invariable espérance.
Enfin, je suis sûr que je ne puis trop espérer en Vous, et que je ne puis avoir moins que ce que j’aurai espéré de Vous. Ainsi, j’espère que Vous me tiendrez dans les penchants les plus rapides, que Vous me soutiendrez contre les plus furieux assauts, et que Vous ferez triompher ma faiblesse de mes plus redoutables ennemis ; j’espère que Vous m’aimerez toujours, et que je Vous aimerai aussi sans relâche ; et, pour porter tout d’un coup mon espérance aussi loin qu’elle peut aller, je Vous espère Vous-même de Vous-même, ô mon Créateur, et pour le temps et pour l’éternité ».
Ainsi soit-il !
Devant un si beau texte sorti du cœur d’un apôtre du Sacré-Cœur de l’enfant Jésus (9) , notre cœur rempli de joie et d’amour, uni avec tout le peuple de France qui attend et qui prie, je vous redis mon attachement et mon infini respect pour toutes les actions généreuses et pures, offertes en sacrifices expiatoires pour nos si nombreuses fautes.
Ô mon doux Jésus, enfant roi du Ciel et de la terre, venez à notre secours, écoutez notre prière. Recevez nos larmes et nos cris, ne nous laisser pas succomber à la tentation du manque d’espérance. Délivrez-nous du mal et donnez à notre France le roi (10) que vous avez choisi, votre couronne céleste saura le guider pour le salut de nos âmes.
AMEN
https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete/au-service-du-roi
https://louischiren6.wixsite.com/esperance/
INDEX
(1) – https://fr.wikipedia.org/wiki/Reine_(sainte)
(2)-Autun. https://fr.wikipedia.org/wiki/Autun
(3)- Nativité s’emploie en lieu et place de « Naissance » pour la Vierge Marie et St Jean Baptiste , notamment. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1816/Nativite-de-la-Vierge-Marie.html
(4) – Comme on le sait , le Christ est mort à 33 ans.
https://www.bibliorama.org/lage-de-la-mort-de-jesus/
(5)-http://gregorian-chant-hymns.com/hymns-2/regina-caeli-simple.html
(6)-https://nominis.cef.fr/contenus/saint/642/Saint-Claude-La-Colombiere.html
(7)– En paix en moi-même je dormirai et je me reposerai, car Toi, Seigneur, tu m’as singulièrement établi dans l’espérance.
(8)-En Toi, Seigneur, j’ai espéré, que je ne sois jamais confondu dans l’eternité.
(9)- https://www.jesuites.com/saint-claude-la-colombiere/
(10) – Roi qui sera le Lieu-tenant ( tenant lieu) du Christ
Le 14 août 1922 Yvonne est en convalescence à Malestroit. Elle écrit sur son carnet : « Ce matin, le Seigneur a béni une branche de rose d’un bouquet que ma petite Mademoiselle [Mlle Bato] m’avait donné pour Le fleurir. Le soir, après le dîner, au moment de donner la rose à ma petite Mademoiselle, je remarque sur la tige quelque chose comme une inscription, mais pas assez nette cependant pour être lue à première vue. Pendant que mademoiselle B., Mère Madeleine et moi, essayons de déchiffrer, nous voyons petit à petit les lettres se former distinctement et apparaître une petite écriture d’un reflet argenté : JÉSUS LE ROI D’AMOUR ». Les trois femmes se recueillent, puis « quelques instants après, avant de se retirer, ma petite Mademoiselle regarda à nouveau la rose qui était restée aux pieds de mon bon Jésus, l’inscription était presque entièrement effacée. Nous demandâmes au bon Jésus de l’écrire à nouveau, ce qu’il fit immédiatement. » Trois jours plus tard, le Christ apparaît à Yvonne-Aimée et lui demande solennellement de dire, et faire dire, matin et soir la prière : » Ô Jésus Roi d’Amour, j’ai confiance en ta miséricordieuse bonté « .
Le Petit Roi blond aux yeux bleus, imaginé par Yvonne-Aimée fin décembre 1940, montre son cœur de sa main droite, nous l’avons dit. Ce cœur figuré est un renvoi tout à fait clair à la dévotion au Sacré-Cœur. La référence devient explicite quand Mère Yvonne-Aimée affirme « nous avons voulu aussi rappeler que c’est par son Divin Cœur, plein de miséricorde et d’amour pour l’humanité, que nous obtiendrons la paix du monde. » Si le cœur de l’aquarelle est celui du Sacré-Cœur, le nom même de l’Enfant Jésus est tout aussi déterminant. Il oscille entre Jésus Roi d’Amour et Petit Roi d’Amour. Or dans la première moitié du XXe siècle, l’expression « Roi d’Amour » désigne normalement le Christ du Sacré-Cœur. Les nombreux opuscules consacrés au culte du Sacré-Cœur mentionnent tous l’idée de « royauté d’amour » du Christ comme un concept communément admis. En 1932, le chanoine L. Henri-Olivier compose un livret pour honorer le Sacré-Cœur tous les jours du mois de juin intitulé Le mois du Roi d’Amour.
https://journals.openedition.org/assr/20182?lang=en
Louis Chiren. Le Christ «Chiren» est le père de toutes les dévotions à son enfance et le père de tous les enfants rois
L’Enfant roi.
Roi des rois.
✝︎
Pour tout savoir sur la dévotion à l’Enfant Jésus, Roi d’Amour
https://journals.openedition.org/assr/20182?lang=en