/****************************************************/ Les généraux Turreau et Amey criminels de la guerre de Vendée “honorés” sous l’arc de triomphe – Charte de Fontevrault et Royalisme providentialiste

Les généraux Turreau et Amey criminels de la guerre de Vendée “honorés” sous l’arc de triomphe

08 septembre 2010

Deux criminels de guerre sur l’Arc de Triomphe

Parmi les 660 personnalités dont l’Arc de Triomphe honore les noms figurent deux généraux, qui firent certes carrière sous l’Empire, mais qui restent surtout tristement célèbres pour avoir ordonné ou commis les pires atrocités en Vendée.

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  Le premier porte le nom honni de Turreau. Nommé commandant en chef de l’Armée de l’Ouest à la fin de l’année 1793, peu de temps avant que les Vendéens soient écrasés dans les marais de Savenay, ce général promu par la Révolution est chargé de mettre en application sur le terrain les décrets d’extermination du pays insurgé, votés par la Convention en août 1793.

Il élabore ainsi un plan d’action au moyen de colonnes mobiles formant deux armées qui progresseront en étau vers le centre de la Vendée. Les ordres qu’il a reçus sont clairs. Il les relaie aux commandants de ses colonnes :
Image_3« Tous les brigands [nom donné aux insurgés] qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur patrie, seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes, seulement suspectes, ne seront pas plus épargnées… Tous les villages, métairies, bois, genêts, et généralement tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes… » (Instruction relative à l’exécution des ordres, donnée le 19 janvier 1794)

Les colonnes se mettent en marche le 21 janvier suivant. L’horreur de leurs exactions, incendies et massacres de masse, qui se prolongeront jusqu’à l’été, leur vaudront le nom de Colonnes infernales.

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   Turreau est démis de son commandement en mai 1794. Non pas pour sanctionner ses crimes (il ne sera jamais condamné), mais parce Robespierre, qui a éliminé ses derniers opposants, n’a plus besoin de la Vendée pour entretenir la Terreur.
Réhabilité en 1795 et blanchi de toute faute, le général poursuivra sa carrière sous le Consulat et l’Empire, et sera même nommé ambassadeur de France aux Etats-Unis. Il s’éteindra paisiblement en 1816, sans savoir que sa mémoire sera honorée sur le monument de nos gloires militaires, alors même que son principal fait d’armes aurait dû à jamais frapper son nom d’indignité.

Le second nom est celui du général Amey, connu pour avoir incendier la ville des Herbiers et brûler des femmes dans des fours. Mais pour lui aussi, les guerres napoléoniennes semblent avoir effacé les crimes…

Illustrations : L’Arc de Triomphe à Paris, portrait du général Turreau (Musée d’Art et d’Histoire de Cholet), détail du nom de Turreau sur l’Arc de Triomphe

http://www.vendeensetchouans.com/archives/2010/09/08/19012020.html

0 thoughts on “Les généraux Turreau et Amey criminels de la guerre de Vendée “honorés” sous l’arc de triomphe

  1. Irène Pincemaille

    Oui, en Vendée, le GÉNOCIDE est caractérisé car la différence entre un génocide et un massacre comme notre pauvre Terre en connaît depuis les origines de l’homme, est, comme vous le savez tous :

    – On ne tue pas les gens à cause de ce qu’ils ont fait ou non et qui ne plait pas.
    – ON LES TUE POUR CE QU’ILS SONT : Vendéens, Arméniens, Russes “blancs”, Juifs, Cambodgiens, Rwandais ! on en passe et des pires !

    Et là, pour la Vendée, ON A LES TEXTES !
    Autre exemple : lors du massacre de Savenay, Westermann écrit bien, dans son compte-rendu : “SELON LES ORDRES QUE VOUS M’AVEZ DONNÉS” ! donc exit l’idée de débordements par excès de “zèle” (humm !) côté républicain, mais, bel et bien APPLICATION DES ORDRES INFERNAUX REÇUS !!!

    Á QUAND UNE REPENTANCE, JUSTIFIÉE CELLE-LÁ, DE NOTRE Vème FINISSANTE ?
    Amitiés à tous.

    Reply
    1. xavier

      Oui, ce sont bien des ordres INFERNAUX, le mot est juste. La république est d’essence Infernale.

      Reply
    1. MA Guillermont

      Merci beaucoup Xavier …
      Un criminel de guerre sans descendant
      Un sarment sec et stérile … Nuit St Georges !

      Reply
      1. xavier

        Et des faits assez troublants…..
        La véritable histoire du Domaine du Comte Liger-belair commence avec la disparition particulièrement arrangeante en 1814 du chef d’état-major de la 18ème région militaire, Joseph Nicolas Allemand, officiellement tué lors de l’attaque de Sens par les troupes Wurtembergeoises dans des conditions demeurées mystérieuses. Joseph Nicolas Allemand étant alors propriétaire du Château de Vosne-Romanée et des parcelles de vignes attenantes dont La Romanée.
        Le blason de la famille Liger-Belair est obtenu au XVIIIe siècle par le grand-oncle du Comte, Louis-Nicolas Liger-Belair, chirurgien major du Prince de Wûrtenberg. Etrange coïncidence.
        On peut aussi s’interroger sur cette concordance de faits liés à un troisième évènement encore plus troublant.
        La veuve de Joseph Nicolas Allemand, Claire Basire, quelques mois après le décès de son mari se retrouve précipitamment mariée (8 mars 1815) à Louis Liger-Belair, en déposant dans la corbeille de son nouvel époux l’ensemble de son héritage, dont le Château de Vosne-Romanée. Les vignes de La Romanée provenant de son père, Nicolas Guillaume Basire.
        Ce patrimoine a été acquis auprès d’une veuve de façon particulièrement obscure et sous la contrainte. Et sans aucune compensation financière.
        Il est donc mensonger d’affirmer que Louis Liger-Belair acheta le Château de Vosne-Romanée en 1815 puisqu’il s’agit d’une donation trouble, dont les ramifications pourraient remonter à la préméditation d’un scénario criminel en 1814.
        Cette union avec Claire Basire reste sans postérité, la veuve de Joseph Nicolas Allemand refusant d’offrir un héritier à son nouvel époux, et c’est contraint par cette actualité imprévue que Louis-Charles Bocquillon, avocat, hérite à 22 ans du Château de Vosne-Romanée et est reconnu comme fils adoptif et héritier du général de l’Empire (acte d’adoption du 15 décembre 1824 légalisé sur les registres de Strasbourg).
        Louis-Michel dit Liger-Belair 7ème Comte déclaré, s’appelle en réalité Louis-Michel Bocquillon, descendant du fils adoptif du général d’Empire qui ne put avoir d’enfant. Il est donc le descendant d’une souche collatérale des Liger-Belair mais absolument pas du Comte Liger-Belair.
        Comte Liger-Belair demeure le seul patronyme connu dans l’histoire, légitimé par la légende à être transmis aux descendants selon lettres patentes de Charles X obtenues en 1825 par le dit général.

        Reply
  2. MA Guillermont

    Oh merci Xavier pour cette histoire … OBSCURE ET TRAGIQUE du début à la fin

    LE PARCOURS D’UN CRIMINEL … !

    Bravo à cette noble veuve qui sut MAGNIFIQUEMENT pourrir la vie de ce minable belair devenu vent … !!!

    Notre temps est un très bon axemple de ces nul(le)s promis(e)s à un “brillant ” avenir politique n, médiatique , affairiste !
    En fait que du mensonge , des PIPEAUX … qui tournent selon … le vent !

    Bien belle journée à vous et à chacun (e)

    En grande union de prières en ce 1er Vendredi de Carême pour la Fête de St Jean de DIEU

    Reply

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