En hommage à mon Grand-Pére maternel Vincent Fourcade, Maréchal Ferrand, qui n’a jamais été décoré. – Charte de Fontevrault et Royalisme providentialiste
Les premières écoles de maréchalerie ont vu le jour et les techniques évoluent. De nombreux ouvrages verront le jour (Traité du pied du cheval de H.Bouley, 1854 ; Traité de maréchalerie vétérinaire » de A.Rey, 1865…)
Au XVIII siècle, les chevaux descendent dans les mines pour remplacer les humains et des fers en cuivre sont créés pour éviter les étincelles. Cette époque verra également apparaître l’étampure régulière, l’ajusture, la ferrure à chaud et les aplombs.
En 1826, l’école de maréchalerie de Saumur est créée.
La loi du 21 mars 1884 permet la création et l’action des syndicats professionnels. La chambre syndicale des patrons est créée en 1887. En 1903 la fédération des patrons devient la fédération des chambres syndicales patronales des maréchaux-ferrant, puis change de nom en 1925 pour confédération nationale des maréchaux-charrons-forgerons.
L’acier fait son apparition au milieu du XIX siècle.
En 1900, les fabriques de fers se développent et on en compte 7 en 1923. La ferrure se perfectionne.
Le fer Napoléon est le premier fer à l’envers. Il a été soi-disant élaboré pour tromper l’ennemi sur le sens de déplacement de la cavalerie napoléonienne. Bien d’autres formes de fers verront également le jour à cette période.
La maréchalerie orthopédique est identifiée au cours du XIX siècle. La protection du sabot n’est plus le seul but du métier ; les boiteries sont le sujet de fabrication de nouveaux fers complexes.
La guerre de 14-18 utilisera encore la maréchalerie militaire.
L’évolution industrielle avec le chemin de fer et le triomphe de l’automobile signera la fin d’une apogée de la profession. Les équidés sont remplacés par les locomotives et la voiture remplace la traction animale.
Une reconversion du métier s’impose et certains deviennent forgerons ou mécaniciens mais la technicité augmentant, la plupart des maréchaleries seront condamnées à la fermeture.
En 1960, c’est la fin d’une profession.
Ce n’est sans compter un retournement de situation inattendu. La démocratisation de l’équitation de loisir se développe dans les années 70 et le nombre de cavaliers croissant relance le métier de maréchal-ferrant.
Le XX siècle voit l’apparition de nouveau matériaux et alliages qui seront utilisés en maréchalerie comme l’aluminium pour les fers, le silicone, les amortisseurs à base de silicone, les résines ….. L’outillage est de plus en plus sophistiqué.
Pour savoir plus d’histoire sur le métier de maréchal-ferrant depuis le moyen-âge à nos jour, voir le lien:
Avers: Tête de Marianne avec les mentions République-Française.
Revers: inscription confédération nationale des maréchaux-charrons-forgerons. pour confédération nationale des maréchaux-charrons-forgerons. Vendeurs réparateurs de machines agricoles.
Médaille.
0 thoughts on “En hommage à mon Grand-Pére maternel Vincent Fourcade, Maréchal Ferrand, qui n’a jamais été décoré.”
xavier
Vous savez, les décorations….c’est comme les obus, ça tombe au hasard, ou au gré de ses relations. Il ne faut y attacher qu’une valeur toute relative… et les regarder avec un grand détachement.
C’est un Médaillé Militaire qui vous parle.
Vous savez, les décorations….c’est comme les obus, ça tombe au hasard, ou au gré de ses relations. Il ne faut y attacher qu’une valeur toute relative… et les regarder avec un grand détachement.
C’est un Médaillé Militaire qui vous parle.
Merci de ce témoignage puisé à bonne source.