Il n’est pas question de l’unité de la France ni de social qui est la clé de son retour à la foi chrétienne si c’était possible. Il gère des patrimoines mais bien des gens n’ont pas de patrimoine. Etre au-dessus des partis comme si on n’était pas plus particulièrement concerné par les problèmes des uns, des pauvres comme ce serait senti Saint Louis, que par les autres, c’est trop distant. Le roi n’est pas un arbitre entre deux partis, il est un leader qui entraîne et réunit en rendant bonne justice, concerné par les souffrances des uns et des autres.
La journaliste Emmanuelle Dancourt lui a bien dit qu’elle ne croyait pas au retour de la monarchie, c’est ce que croient nombre de catholiques, plus proches, en vérité du Sillon, de la démocratie chrétienne, que du chef monarchique croyant qui dit clairement ce qu’il convient de faire et de ne pas faire. Est-il le roi qui tranche? Apparemment non! La France se contentera d’un autre banquier, monarque républicain, Macron, lui aussi distant des gens qui ne sont rien, en attendant son plus grand déclin, sans s’assurer d’une place de choix au Ciel! Est-il possible que Dieu ait laissé la France si déshéritée? C’est un question de foi. En ce qui me concerne, je ne crois pas. L’Ordre du Saint Esprit créé par Henri III dont l’insigne était porté par Louis XVII attend encore son Grand-Maître…
Encore faut-il que l’Eglise quand elle y est invitée ne fasse pas un refus de pastorale auprès de français réels qui ont pu paraître faire des mouvements divergents. Il n’ y a pas si longtemps, au début du vingtième siècle, le nombre de catholiques était encore considérable, au moment même de la séparation de l’Eglise et de l’état. Si retour royal il y a, ce sera un véritable ressac par l’effet d’une véritable capillarité sous estimée. En tout cas, le Prince Jean peut décrocher tous les téléphones qu’il veut en direction des cours royales, ce n’est pas ça qui rendra la gauche et les syndicats coopératifs, d’autant plus réticents qu’ils n’oublient pas le monde des affaires tel qu’il se passait sous Louis Philippe, asservissant même les enfants et cela les forces laborieuses n’en veulent plus…
Sous quelque roi que ce soit. Dieu, s’il reprend les commandes par son lieutenant, sera un Dieu de Justice et cela ne plaira pas à priori à tout le monde… La résorption de la fracture nationale ne se fera fera pas sans un mea culpa généralisé. Macron peut bien faire mine d’avoir fait le travail, “ni droite ni gauche”, ce n’est qu’une illusion. La question demeure de savoir en quel Dieu il sera fait foi…
M. Deweer a grandement raison : c’est pour celà que nous devons rester Cathos-Tradis. Nous devons prier pour que l’Eglise revienne de son modernisme et de son libéralisme.
Catholique et Français, toujours ! Et Royalistes parce que Catholiques et Français
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