——— Forwarded message ——— De : CERU, le labo d’idées universitaire <contact@news.ceru.fr> Date: ven. 1 oct. 2021 à 17:52 Subject: , aidez-nous à défendre la liberté d’expression et une recherche indépendante
Des compétences au service des convictions
Chers amis,
Peut-on encore être universitaire et aimer la France ?
Bien sûr ! L’ensemble des universitaires et des jeunes chercheurs qui contribuent à nos travaux en sont la preuve vivante, mais avouons que cela est de plus en plus difficile.
En quelques années, des activistes ont réussi à prendre le contrôle de centres de recherches universitaires pour y imposer les théories de la déconstruction (genre, décolonialisme, racialisme, antispécisme, collapsologie, décroissance …) Longtemps, celles-ci n’ont pas été prises au sérieux, aujourd’hui encore elles suscitent l’ironie tant elles paraissent, au bas mot, farfelues. Malheureusement, cette absence de prise en considération a facilité leur diffusion, auprès du public jeune, mais également des enseignants-chercheurs. Dans certaines disciplines, ce sont les tenants de ces thèses qui désormais font les carrières, distribuent les bourses de recherche et créent les maquettes des nouveaux diplômes pour imposer leurs idées.
Qu’on en juge plutôt :
A Paris I, par exemple, le Master Études sur le genre se décline en six parcours distincts (Arts, démographie, économie, science politique, philosophie, histoire) et son objectif est de « former des chercheur.e.s, des professionnel.le.s, des citoyen.ne.s engagées sur le terrain…. aptes à analyser, faire comprendre et présenter les différences et des hiérarchies de genre, leurs causes, leur fonctionnement, leur contexte, leur histoire, leurs liens à d’autres formes de domination et d’exploitation, ainsi que les façons de les combattre, de les contester, de les compenser, en utilisant toutes les ressources disciplinaires disponibles dans une grande université en sciences humaines et sociales »).
A Paris 8, c’est un Diplôme universitaire de « Formation à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » dont l’un des modules est intitulé « Historiciser et déconstruire » qui est proposé.
Même à Paris-Dauphine, le laboratoire de sciences sociales, l’IRISSO, affirme en juillet 2020, à la suite du mouvement Black lives matters et l’affaire française Adama Traoré, « sa solidarité avec les victimes de racisme et tou·tes celles et ceux qui luttent contre le racisme, sous toutes ses formes. L’université, en tant que lieu de formation aux savoirs critiques, a un rôle à jouer dans ce combat. Le monde universitaire doit poursuivre l’analyse des dynamiques racistes à l’œuvre dans la société ».
Ces quelques exemples ne sont malheureusement plus marginaux. Ce militantisme enseignant a déjà produit ses fruits. Les « concepts » qu’ils martèlent dans leurs cours ont fini par pénétrer les jeunes esprits, parfois à la grande surprise de leur entourage familial qui croyait sa progéniture à l’abri de telles dérives intellectuelles. Ainsi, une enquête réalisée par l’IFOP en mars dernier montrait que désormais 41 % des 18-35 avaient adopté le concept de « racisme systémique », qu’ils étaient également 41 % à dénoncer le prétendu « privilège blanc » et pas moins de 21 % à déclarer ne s’identifier ni en tant qu’homme ni en tant que femme.
C’est en partie grâce à leurs titres universitaires que ces idéologues parviennent à légitimer leurs discours et à les imposer dans les médias et le débat public.
Nous devons résister à leur influence délétère et proposer une alternative sérieuse.
Pour répondre aux nombreux défis auxquels notre pays est confronté, nous avons plus que jamais besoin de nous appuyer sur un réseau d’experts compétents et déterminés. Je sais que vous êtes très souvent sollicité, mais nous ne pourrons rien faire sans votre soutien. Nous ne bénéficions d’aucune aide publique, aussi dans la mesure de vos moyens, vous pouvez nous adresser un don et ainsi nous permettre de proposer une alternative sérieuse face aux idéologues de la déconstruction.
C’est la mission que s’est fixée notre laboratoire d’idées, mais pour réussir nous avons besoin de votre soutien. Nous devons nous organiser pour : Soutenir les universitaires et les doctorants qui subissent les pressions du politiquement et scientifiquement correct, les aider à se faire entendre quand ils sont censurés ou attaqués par les adeptes de la cancel culture.Aider les jeunes chercheurs parfois brimés dans leur filière. Leur offrir une tribune, afin qu’ils se fassent connaître, tissent des réseaux et combattent publiquement ces théories qui détruisent notre pays.Financer des recherches sur des sujets importants pour notre pays, mais qui sont (volontairement ?) oubliés par la recherche publique, comme nous l’avons fait, notamment sur la lutte contre la fraude sociale, l’analyse des ressorts de l’Islamogauchisme, la mise en garde contre les salles de shoot, ou encore la question de l’irresponsabilité pénale suite à l’affaire Halimi. Organiser des rencontres et des conférences pour faire connaître nos travaux et les diffuser auprès des médias et des décideurs publics. Pour cela, chaque don est important. Vous recevrez un reçu fiscal qui vous permettra de déduire 66 % du montant de votre don de votre impôt.
Je vous remercie par avance pour le soutien que vous pourrez nous accorder. Soyez sûr de notre détermination à livrer cette bataille.
Pr. Morgane Daury-Fauveau Présidente du CERU, le labo d’idées universitaire
Le Centre d’Etudes et de Recherches Universitaire est un laboratoire d’idées indépendant qui s’appuie sur l’expertise d’universitaires pour éclairer l’actualité et proposer des solutions concrètes aux défis politiques, géopolitiques, sociétaux, scientifiques et technologiques qui se présentent devant nous. Il réunit et fait travailler ensemble des universitaires issus de champs disciplinaires différents, mais partageant des valeurs communes (promotion de l’excellence, sens de la transmission et de l’autorité, défense de la liberté, primauté de la personne, rejet du communautarisme,…) et un même respect de ce que doit-être l’honnêteté scientifique.
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