La rumeur racontait, voilà peu, que deux hommes d’Usson-du-Poitou avaient été guillotinés en 1789. Une double exécution qui a mis le village en résistance au point de ne jamais fêter, le 14 Juillet dans cette commune de mille trois cents âmes. Mais l’histoire, la vraie, celle qui est rapportée dans des documents livre une tout autre version. Laurent Cogny et Béatrice Guyonnet, qui ont publié « Usson-du-Poitou au fil des siècles », ont consacré plusieurs pages dans leur ouvrage à l’affaire Cuirblanc et Pasqueron, les deux hommes qui ont bien été guillotinés… le 29 mars 1793, place du Pilori à Poitiers, devenue aujourd’hui place de la Liberté.
L’histoire est restée dans « l’inconscient collectif »
L’histoire est restée dans « dans l’inconscient collectif »,estime Arnaud Lepercq qui fut le maire d’Usson durant quatre décennies (mars 1971 à février 2012). La fraternité, l’égalité avaient un goût amer : deux jeunes hommes ont été pris pour l’exemple, à cette époque-là où les bras comptaient beaucoup pour faire les travaux dans les fermes. Ces enfants de la commune, Jean-Baptiste Cuirblanc et Georges Pasqueron, âgés de 24 et 27 ans, plus bravaches que les autres, se sont élevés contre la conscription. Nous sommes en mars 1793, en pleine terreur. La conscription (un tirage au sort qui désignait ceux qui devaient partir dans l’armée républicaine) exige le prélèvement d’un contingent de 24 hommes pour la commune d’Usson-du-Poitou. Personne ne vient s’inscrire. La rébellion s’organise. Mais les deux téméraires, pour des raisons différentes, resteront fidèles à leurs convictions. Ils seront arrêtés. « Les bourgeois locaux ont fait monter la mayonnaise,explique Alain Brégeon, i ls ont été emmenés manu militari par les révolutionnaires de 1793. »
Usson meurtrie n’a jamais oublié. Les maires non plus. Arnaud Lepercq, reconnaît que le 14 Juillet était « une fête fériée mais pas marquée ». « J’ai fait pavoiser les monuments publics et les monuments aux morts »,se justifie-t-il. Son successeur, Michel Jarassier, tourne aujourd’hui carrément la page lui qui, jadis, alors adolescent, avec des camarades devenus conseillers municipaux, a fêté le 14 Juillet, au sein de son club « Idefix ». « Tout le monde a suivi quand j’ai demandé au conseil de marquer cette fête. »Sa deuxième adjointe, Marie-Hélène Bonpas, plus directe, s’affranchit du passé : « Nous ne sommes pas solidaires des atrocités de la Révolution mais on est républicain à 100 %. On reconnaît la fête nationale, comme on l’a toujours reconnue. »Usson vient de faire sa révolution de velours en organisant officiellement, cette année, cette fête nationale. Une fête nationale privée de feux d’artifice ! https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/usson-du-poitou-le-village-qui-n-avait-jamais-fete-le-14-juillet
NDLRB. Le problême , Madame, c’est que ces atrocités font à 100 % partie de la révolution est que si l’on est républicain à 100 % comme vous dites on est aussi solidaire de ces atrocités.
Pour que vous puissiez mesurer l’étendue de ces atrocités révolutionnaires n’hésitez pas à consulter ce blog. https://panoramadevoir.wordpress.com/