A l’occasion de la fête du Sacrifice, Mgr Jean-Christophe Lagleize, évêque de Metz, et le père Jean Corso, délégué épiscopal au dialogue islamo-catholique, adressent un message à la communauté musulmane de Moselle
Chers frères et sœurs de confession musulmane, à l’ occasion de L’Aïd-el-Kébir que vous allez célébrer ce jeudi 24 septembre, la communauté catholique de notre diocèse, se joint à nous pour vous souhaiter une bonne fête.
Nous restons également solidaires de toutes les familles musulmanes qui ont été touchées par le dramatique accident survenu à La Mecque ce 11 septembre dernier et qui a provoqué la mort de plus de 100 personnes et quelque 230 blessés parmi vos fidèles, ainsi que de tous ceux qui, musulmans, chrétiens et autres sont touchés par les évènements dramatiques qui se déroulent au Proche-Orient, engendrant misères, massacres et exode .
Toutes ces persécutions servent, nous le savons , aux extrémistes, chez nous comme à l’étranger, dont le but est de semer la haine et les préjugés, et de monter les peuples et les religions les uns contre les autres.
C’est pourquoi nous croyons qu’il nous faut, Chrétiens et musulmans lutter ensemble contre les nouvelles forces de l’extrémisme et de la destruction et favoriser des espaces de dialogues et de rencontres là où nous vivons.
Que Dieu vous inspire des gestes de solidarités et vous rende proches des plus nécessiteux en cette Fête du Sacrifice.
Monseigneur Jean-Christophe LAGLEIZE , Evêque de Metz
Abbé Jean CORSO Délégué épiscopal
http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/fete-du-sacrifice
Ayant pris connaissance de ce texte marqué au plus haut point par un syncrétisme volontariste, il m’est venu à l’esprit une interrogation. Si les tenants de l’islam font l’objet d’une telle affection de la part de l’église catholique quel est le sort qui doit être reservé aux martyrs catholiques des exactions musulmanes. En d’autres termes, qui avait raison dans sa foi, les massacrés ou les massacreurs?
Contrairement à l’idée reçue de la version culturelle officielle qui prône un enrichissement mutuel en Andalousie et plus haut, entre arabo musulmans et espagnols catholiques, voici les vrais faits qui détruisent totalement le beau conte des mille et une nuits….
Martyrs chrétiens de l’Espagne musulmane (711-1492)
L’Espagne, pays européen devenu chrétien dès les premiers siècles du christianisme, a subi en 711 l’invasion de guerriers musulmans (arabes et berbères) venus d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Tunisie) région chrétienne islamisée par la force à partir de 670. Installés dans presque toute l’Espagne, les musulmans ont appelé al-Andalus la partie du pays qu’ils dominaient et où ils sont restés jusqu’en 1492, date à laquelle Isabelle la Catholique, reine de Castille (1474-1504), a achevé la reconquête chrétienne du pays en prenant la ville de Grenade, capitale du dernier royaume musulman d’Espagne.
On a coutume de dire que la reconquête chrétienne a mis fin à la tolérance qui régnait dans l’Espagne musulmane entre juifs, chrétiens et musulmans. Mais de quelle tolérance s’agit-il quand on voit, par exemple, le nombre de martyrs chrétiens massacrés dans cette Espagne musulmane au nom de l’islam et conformément au Coran qui ordonne aux musulmans :
« Lorsque vous rencontrez des infidèles, eh bien ! tuez-les au point d’en faire un grand carnage. »
Le Coran, sourate 47, v.4 (trad. de KASIMIRSKI).
« Ô vous qui croyez [musulmans] ! Combattez ceux des incrédules qui sont près de vous. Qu’ils vous trouvent durs. »
Le Coran, sourate 9, v.123 (trad. D. MASSON).
« Dieu [Allah] a rempli sa promesse envers vous [musulmans] quand, avec sa permission, vous anéantissez vos ennemis. »
Le Coran, sourate 3, v.152 (trad. de D. MASSON).
Martyrs chrétiens sous Abd al-Rahman II (822-852)
Dans l’Espagne conquise par les musulmans, une grande persécution antichrétienne fut déclenchée dès 822, sous le règne du quatrième émir omeyyade de Cordoue Abd al-Rahman II (822-852).
En 850, un groupe de prêtres, de diacres et de moines originaires de Cordoue vinrent confesser Jésus-Christ devant le cadi (juge musulman) de la ville. La sentence ne se fit pas attendre. Immédiatement, ces saints martyrs eurent la tête tranchée. Afin qu’ils n’aient pas de sépulture, les musulmans brûlèrent les cadavres et jetèrent leurs cendres dans le fleuve. Parmi ces martyrs, il y avait le prêtre Pierre, le diacre Wallabonse, les moines Sabinien, Wistremund et Habence ainsi qu’un vieillard nommé Jérémie.
En 851, l’émir Abd al-Rahman II ordonna la conversion forcée à l’islam de tous les enfants issus d’un mariage mixte. Les jeunes Élodie et Nunilon, qui étaient nées d’un père musulman et d’une mère chrétienne, mais qui avaient été baptisées, refusèrent de renier leur foi chrétienne. Elles furent dénoncées, arrêtées et séquestrées avant d’être condamnées à mort et décapitées en 851, dans la région espagnole d’Aragon. En 852, d’autres martyrs chrétiens sont également morts à Cordoue : les saints Aurèle et Félix avec leurs femmes, les saintes Natalie et Liliose ; Georges, diacre originaire du Proche-Orient ; les moines Isaac, Rogel et Serviodo, mis à mort pour avoir osé critiquer Mahomet.
Persécutions sous Muhammad Ier (852-886)
À la mort de Abd al-Rahman II (852), son fils et successeur, l’émir Muhammad Ier (852-886), ordonna d’abattre toutes les églises construites en Espagne depuis l’arrivée des Arabo-musulmans dans le pays (711) et continua à faire exécuter des chrétiens. En 856, à Cordoue, deux jeunes vierges chrétiennes, les saintes Flora et Maria, décidèrent de se rendre spontanément auprès du cadi (juge musulman) pour confesser leur foi en Jésus-Christ. Elles furent décapitées. En 859, ce fut au tour du prêtre saint Euloge et de la jeune vierge sainte Lucrèce.
Saint Euloge soutint les chrétiens de la région dans leurs grandes souffrances avant de subir le martyre : il fut frappé de verges, souffleté et décapité pour avoir protégé sainte Lucrèce, une jeune musulmane convertie au christianisme, et pour avoir courageusement confessé le Christ. Pendant qu’il se rendait au lieu de son supplice, un musulman le gifla. Saint Euloge, fidèle au précepte de l’Évangile, tendit l’autre joue et reçut un nouveau soufflet sans rien dire.
Vierge espagnole de Cordoue, née de parents musulmans, sainte Lucrèce (ou Léocritie) se convertit au christianisme dans sa jeunesse et fut, par conséquent, chassée de sa maison puis persécutée. Elle fut flagellée et décapitée avec saint Euloge qui l’avait abritée. Son corps, jeté dans le fleuve Baetis (Guadalquivir), en fut retiré par les chrétiens pour être enterré avec honneur.
En 860, le prêtre de Cordoue saint Parfait, qui avait un jour critiqué Mahomet en le traitant de faux prophète, fut capturé et décapité par les musulmans. En 872, l’abbé bénédictin saint Étienne de Cardena fut massacré avec toute sa communauté monastique par les musulmans à Burgos, en Castille, en 872.
Persécutions sous Abd al-Rahman III (912-961)
Abd al-Rahman III, qui prit le titre de calife (successeur de Mahomet) et qui est considéré comme le plus grand souverain omeyyade de Cordoue, fit torturer jusqu’à la mort, le 26 juin 925, le jeune chrétien saint Pélage, qui s’était refusé à lui (J.-P. PERONCEL-HUGOZ, Le Radeau de Mahomet, p.193). L’adolescent de 13 ans fut mis en prison durant 3 ans puis fut égorgé, déchiqueté et coupé en morceaux avec des pinces de fer, et mourut après 6 heures de souffrances.
Persécutions sous Almanzor
À la fin du Xe siècle, l’Espagne chrétienne subit les terribles persécutions du général musulman al-Mansur (939-1002), plus connu sous le nom d’Almanzor :
« En 981, la ville de Zamora (royaume de León) [dans le Nord chrétien de l’Espagne] et les campagnes environnantes subirent la dévastation et la déportation de quatre mille captifs. Quatre ans plus tard, Barcelone fut incendié et presque tous ses habitants massacrés ou réduits en captivité ; Coïmbra [au Portugal], conquis en 987, demeura un désert durant plusieurs années ; León [ville de l’Espagne chrétienne] fut démoli et les campagnes alentour ruinées par les razzias et l’incendie. »
BAT YE’OR, Les chrétientés d’Orient entre jihâd et dhimitude, Paris, Cerf, 1991, p.40-41.
« Al-Mansûr, en 997, décida de frapper les chrétiens dans ce qu’ils avaient de plus sacré : le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les musulmans s’emparèrent de tout le butin qu’ils trouvèrent dans l’orgueilleuse ville de Saint-Jacques ; ils abattirent les constructions, les murailles et l’église, si bien qu’il n’en restera aucune trace. Les palais solidement construits furent pulvérisés. Almanzor avait obligé ses alliés chrétiens – des comtes qui étaient ses vassaux – à l’accompagner. […]
Almanzor fit aplanir les sentiers par des ouvriers pour que les troupes puissent passer. L’armée musulmane atteignit Vigo, pillant et brûlant tout sur son passage. Ils rasèrent entièrement les oratoires consacrés à saint Jacques et entrèrent dans la ville pour la piller. Quand tout fut terminé, Mansur récompensa ses alliés chrétiens par des cadeaux, surtout des étoffes précieuses. Puis il rentra à Cordoue. Il était accompagné de nombreux prisonniers chrétiens portant sur leurs épaules les portes de la ville de Compostelle. Elles furent utilisées pour la construction de la grande mosquée de Cordoue. Les cloches de la basilique Saint-Jacques furent suspendues dans l’édifice “pour y servir de lampes”. »
Anne-Marie DELCAMBRE, La schizophrénie de l’islam, Paris, Desclée de Brouwer, 2006, p.93-94.
Persécutions sous les Almohades (1130-1269)
Des chrétiens sont également morts martyrs sous la dynastie berbère musulmane des Almohades qui ont régné sur le Maroc et la partie musulmane de l’Espagne.
En 1220, les moines Bérard, Pierre, Accurse, Ajut et Othon, envoyés par saint François d’Assise pour évangéliser les musulmans d’Espagne, furent torturés et massacrés au Maroc : ils furent fouettés à différentes reprises et si cruellement que leurs côtes furent à découvert ; après quoi, les musulmans versèrent sur leurs plaies de l’huile bouillante et du vinaigre et les traînèrent sur des morceaux de pots cassés. C’est le souverain musulman en personne qui leur fendit le crâne d’un coup de sabre. Leurs reliques furent transférées à Coïmbra, au Portugal.
En 1230, Jean de Pérouse et Pierre de Sasso-Ferrato, envoyés eux aussi par saint François d’Assise en Espagne pour convertir les musulmans se rendirent à Valence, ville sous domination musulmane : ils furent arrêtés et jetés en prison puis, comme ils refusaient de se convertir à l’islam, ils furent décapités.
Persécutions sous les Nasrides (1237-1492)
Sous les Nasrides, dernière dynastie musulmane d’Espagne, des chrétiens ont également été martyrisés.
Pierre Paschase, né à Valence (Espagne), étudia la théologie à Paris puis, revenu à Valence, entra en 1251 dans l’ordre de la Merci avant de devenir évêque de Jaén (Andalousie). Après avoir été le précepteur du fils du roi d’Aragon Jacques Ier, il fonda en Espagne plusieurs maisons de son Ordre. Il allait souvent à Grenade pour y racheter les chrétiens captifs, prêcher l’Évangile et gagner ceux qui avaient renié la foi chrétienne. Les musulmans, furieux du zèle qu’il montrait, se saisirent de lui, le jetèrent en prison avant de le décapiter le 6 décembre 1300 à l’âge de 72 ans.
En 1397, les saints franciscains, Jean de Cétina et Pierre de Duenos vinrent à Grenade, ville alors musulmane, pour y prêcher le christianisme. Sommés par le cadi (juge musulman) de quitter la ville, ils refusèrent. Capturés et jetés en prison, les deux franciscains furent torturés. Les musulmans frappèrent saint Jean de coups de bâton, lui arrachèrent un œil, le dépouillèrent de ses vêtements et lui tranchèrent la tête avec un glaive. Quant à Pierre de Duenos qui avait assisté au martyre de son ami, il subit le même sort quelques jours plus tard.
Conclusion
Durant tout le temps qu’ils ont occupé l’Espagne (711-1492), les musulmans ont donc constamment persécuté les chrétiens et massacré ceux qui osaient critiquer Mahomet et l’islam, conformément au Coran qui déclare :
« Voici quelle sera la récompense de ceux qui font la guerre à Dieu et à son envoyé [Mahomet] et qui emploient toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre : vous les mettrez à mort, ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés. »
Le Coran, sourate 5, v.33/37 (trad. de KASIMIRSKI).
« Tuez-les [les infidèles] où que vous les rencontriez et chassez-les d’où ils vous ont chassés ! »
Le Coran, sourate 2, v.191 (trad. du cheikh Si Hamza BOUBAKEUR, père de Dalil Boubakeur, actuel recteur de la mosquée de Paris).
« Tuez ceux qui ne croient pas en Allah ni au Dernier Jour [ça, c’est pour les athées, francs maçons et libres penseurs], et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Apôtre [Mahomet] ont interdit [ça, c’est pour tous ceux qui notamment consomment du vin et de la viande de porc],
Et quiconque ne pratique pas la religion de la vérité [c’est-à-dire l’islam, selon le Coran], parmi ceux qui ont reçu le Livre [ça, ce sont les juifs et les chrétiens] jusqu’à ce qu’ils aient payé le tribut de leurs propres mains et qu’ils soient humiliés [en étant frappés et insultés]. »
Le Coran, sourate 9, v.29 (trad. Édouard Montet)
Au vu de tout ce qui précède, de grâce, qu’on arrête de nous dire que l’Andalus, c’est-à-dire l’Espagne musulmane, était une terre de tolérance où juifs, chrétiens et musulmans vivaient en parfaite harmonie. Les quelques exemples de martyrs chrétiens que nous avons cités sont là pour prouver que les chrétiens, tout comme les juifs, n’étaient tolérés qu’à condition de se taire et d’accepter les humiliations qui leur étaient infligées quotidiennement par les musulmans.
http://www.forum-politique.org/histoire/martyrs-chretiens-espagne-musulmane-711-1492-t122146.html
« L’esprit du Christ est aussi présent au cœur de mes frères musulmans »
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/islam/lesprit-du-christ-est-aussi-present-au-coeur-de-mes-freres-musulmans
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