POLITIQUE SOCIALE DU ROI DE FRANCE A VENIR

      3 commentaires sur POLITIQUE SOCIALE DU ROI DE FRANCE A VENIR

Si la république n’aime pas les pauvres, pourquoi persévère-t-elle dans une politique qui en produit encore et toujours plus?


Si imagesles insuffisances et les tares du socialisme sont évidentes, et sa récupération par le capitalisme prouvée, il n’empêche que le socialisme a cherché et pensé, trouvé, à peu de chose près – mais c’est tout un monde !

<————- http://apparences.revues.org/1052

– le remède au mal capitaliste, tout au moins chez ses théoriciens Français tel Proudhon. Ce socialisme Français, proudhonien, « socialisme à visage humain » et « mutualiste », n’aurait évidemment rien à voir avec le marxisme, « le ténia du socialisme » (Proudhon). Il ne réussit pas pour autant à aller à la redécouverte et à la reconstitution de l’économie la plus naturelle et la plus traditionnelle.

L’intervention d’une autorité Royale absolue sera une délivrance des partis et des factions : la Royauté, profondément éprise du bonheur du peuple et de justice sociale, sera Catholique Social. Le Roi est le Père du Peuple de France, de tous les (vrais) Français! Nous laisserons quand à nous humblement à la Providence le choix du Roi…


La solution au problème social passera pour le Roi de France par plusieurs choses:

1. Par les associations de gré à gré, plus ou moins organisées, se tisse entre les familles et les entreprises un réseau économique et social, très actif, souple, et donc capable d’adaptations constantes aux besoins réels. C’est le cadre idéal pour résoudre ce qu’on appelle « le problème social » qui imagesempoisonne la vie de nos pays depuis que la Révolution, en faisant triompher l’individualisme, http://afprovence.hautetfort.com/archive/2011/06/17/juin-1791-anniversaire-de-la-triste-loi-le-chapelier.html              —————->            a transformé les rapports humains quotidiens en un antagonisme perpétuel et omnidirectionnel : au contraire, l’économie sociale Royaliste reconstitue l’harmonie de la vie sociale en rendant le travail à sa véritable fin qui est la prospérité des Français et de leur famille, et à sa réalité première, celle d’associations libres de chefs de famille Chrétiens assurant leur vie matérielle et leur meilleur avantage par la prudente mise en œuvre associée de leurs biens et de leur travail.


2. C’est en ramenant le problème social à ses cadres étroits, les plus humains, des communautés locales, régionales, ceux du métier, de la profession -au lieu de l’étendre imprudemment à l’échelle nationale, voire multinationale, et internationale- que la collaboration, le service mutuel des divers personnels de la société de travail l’emportent dans les esprits comme dans la réalité quotidienne sur l’antagonisme des intérêts privés et la lutte des classes systématique: ce n’est possible qu’à travers un Ordre Social Chrétien restauré, et seul le Royalisme Social théorisé par Firmin Bacconnier peut durablement assoir un Ordre Social vraiment Catholique.


Louer une terre ou la cultiver, prêter de l’argent ou l’investir dans une entreprise, engager des ouvriers ou se présenter à l’embauche, sont des actes humains fraternels, des accords de gré à gré qui instituent un intérêt commun dont l’esprit Chrétien des bénéficiaires doit assurer la réussite, la stabilité et le meilleur développement. Il est prodigieux que, dans notre société politique occidentale, ces myriades de relations humaines d’ordre matériel soient devenues autant d’étincelles d’un immense brasier de haine, brandons de discorde entre puissances collectives sans visage et sans âme dans un monde soudain atteint de folie destructrice car manquant d’Amour fraternel Chrétien.

3. L’immense complexité de la vie économique et sociale moderne ne doit pas décourager ceux qui invoquent la charité pour instaurer une véritable fraternité, conséquence du respect de la paternité, c’est-à-dire du respect de l’autorité à tous les échelons de la vie sociale, de proposer au problème social des principes économiques clairs, des solutions corporatistes simples, fruits d’une réflexion Chrétienne sur la nature et sur l’histoire. Ils seront de toute manière plus vrais, plus justes et d’un meilleur avenir que les théories inhumaines et irrationnelles de ceux qui, au nom de la liberté et de l’égalité, ont accumulé tant de ruines et mené le monde moderne à une inéluctable catastrophe. D’où une nécessaire action sociale corporative, base de l’action Royale.

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Corporation des cabaretiers de la Ville de la Charité sur Loire (58400)

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Corporation des boulangersde la ville de La Charité-sur-Loire

L’indispensable Charité sociale jadis assurée par l’Église, puis durement reléguée aux confins de la société par une bourgeoisie montante déchristianisée, enfin collectivisée par l’État républicain, est elle aussi tombée dans un discrédit et une impotence scandaleuse partout dans le monde. C’est par la religion Chrétienne et par l’exemple du Chef de l’État Catholique et Royal de demain, restauré par la Divine Providence, que la vraie solidarité envers les Français plus pauvres, devra être réhabilitée, régénérée, réintégrée dans la vie et la sensibilité de la communauté nationale:

  1. Un ordre de la charité sociale sera créé de toutes pièces, sous le signe du dévouement et de la générosité de ses membres. Il reconnaîtra, groupera et organisera toutes les associations charitables, toutes les institutions vouées à atténuer le malheur, la misère, l’infirmité des « laissés pour compte » de la nation et de l’empire. Il veillera à l’honnêteté financière, à la bonne marche et à la prospérité de tant d’organismes divers.
  2. Cet Ordre se distinguera de toute association ou mutuelle, comme de toute profession lucrative à fins thérapeutiques, comme de toutes assurances, caisses de retraites et organisations de patrimoines corporatifs, pour être constamment ramené à son but essentiel : le secours gratuit des seuls vrais pauvres démunis de savoir, d’avoir et de valoir.
  3. Si on veut éviter un individualisme qui ne convient qu’aux protestants, la question sociale redevient question morale: point de moeurs sans institutions et, inversement, point d’institutions sans les moeurs. Le problème des moeurs doit être ramené sous la dépendance de l’autre problème, celui de la famille, et ce dernier, tout politique, se rétablit au premier plan de la réflexion Royale.

Notre religion Catholique libère pleinement l’intérêt familial temporel, en lui reconnaissant sa juste place et sa valeur morale positive dérivée de la justice sociale et de la charité fraternelle. L’esprit Chrétien, la vie de religion sont donc, non des parties intégrantes de la science naturelle et de la pratique économique, mais des aides extérieures indispensables. Il faut la lumière supérieure de la foi, les énergies de l’espérance et de la charité, le recours aux prières et aux sacrements de l’Église, pour que l’égoïsme individuel et toutes les frénésies des passions le cèdent à l’intérêt des familles, à l’idéal de la vie communautaire heureuse que définissent et imposent la nature humaine et l’économie scientifique ! Preuve nouvelle qu’il n’y a d’humanisme que Chrétien !

C’est pourquoi « la révolution sociale que nous voulons sera morale ou elle ne sera pas » (Soloviev, Péguy) !

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Charles Péguy (Orléans, (45000) 7 janvier 1873 ; mort pour la France à Villeroy (77410) , 5 septembre 1914)

               http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Charles_peguy.jpg

 


Les réformes Royales prioritaires dans le social seront d’ASSURER LA COHÉSION SOCIALE : Promouvoir une politique de cohésion sociale visant à renforcer, voire à recréer les solidarités naturelles, familiales, paroissiales qui peuvent endiguer la pauvreté en protégeant les Français les plus faibles. L’on ne peut, au détriment du corps social tout entier, accepter la politique du laisser-faire, du laisser mourir de faim, du laisser mourir tout court! L’objet du politique est également de défendre et de garantir les corps sociaux professionnels et provinciaux, de manière à ne pas laisser l’individu seul face aux groupes de pression, aux établissement financiers ou à un Etat républicain vampire. L’harmonie sociale naîtra des impératifs de la politique naturelle: maintient de l’accès gratuit aux soins médicaux pour les Français les plus démunis, préférence Française dans l’attribution des aides et allocations, réorientation du RSA vers les Français les plus nécessiteux en concentrant les efforts sur une véritable réinsertion au plan local; moratoire sur les crédits à la consommation; relance d’une politique familiale; création d’un renouveau corporatif dans le travail, avec actionnariat salarié institutionnalisé; reconnaissance Royale d’un service religieux d’aide à la pauvreté sous la libre direction de l’Eglise Catholique; création d’un Ordre Royal Militaire, Hospitalier et Religieux visant au soulagement des misères humaines, morales et physiques, et à qui sera confié le SAMU social et la Protection Civile par exemple; encouragement d’incitatives Charitables privées comme la Croix Rouge, l’Armée du Salut ou l’Ordre de Malte; abrogation des lois adoptées depuis 1972 qui portent atteinte à la liberté d’expression et à la cohésion sociale en encourageant le communautarisme Chrétien, la famille et les corps intermédiaires.

Notre nationalisme Catholique, Monarchiste et Traditionnel, de haute et millénaire civilisation, n’abolit pas mais reconnaît, garantit et protège, au besoin incite et contrôle, ou arbitre pour le bien de la paix, la libre vie commune des Français et de leurs associations spontanées familiales, paroissiales, corporatives, provinciales. Notre Royalisme a cependant appris de la sévère expérience des siècles et de la raison de nos maîtres que, sans le cadre de la Nation, sans les protections et régulations de l’État de droit, sans les incitations et les sollicitudes du Souverain, chef de l’Etat Catholique et Royal, père des pères de famille du Royaume, la liberté n’est qu’un concept vide, générateur d’anarchie, d’inertie! Nulle prudence ne règne quand l’autorité politique fait défaut.

À la différence de ” la doctrine sociale de l’Église “, notre économie sociale Catholique ne sépare donc pas la question sociale de la question des institutions politiques: la Royauté, parce que Très Chrétienne et donc profondément éprise du bonheur du peuple et de justice sociale, se proclamera volontiers sociale.


Article mis en forme par Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

3 thoughts on “POLITIQUE SOCIALE DU ROI DE FRANCE A VENIR

  1. Agnes DES GRANGES

    Merci Monsieur Volto pour cet excellent article. J’espère que ce programme ne se bornera pas, uniquement, à une Politique Sociale. Charité, cohésion…”Point de mœurs sans institution et inversement…” “L’Esprit Chrétien” …l’Importance de l’Eglise Catholique…de la Famille et des Mœurs: *Tout cela me convient et je le souhaite ardemment*. Mais notre nationalisme Catholique, Traditionnel et Monarchiste (nos bases) doit être justifié par une étude très étendue des problèmes de notre France. Les questions géopolitiques, nos relations avec nos voisins, les déficits…(ce serait interminable de tout énumérer ici) requièrent un exposé, un projet très concret sur lequel un futur Monarque devrait s’exprimer.

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  2. Hervé J. VOLTO

    Merci, chère Madame, pour votre compliment élogieux qui me va droit au coeur! ont déjà été publiés REFORMES ROYALES, POLITIQUE RELIGIEUSE DU ROI DE FRANCE et POLITIQUE ECONOMIQUE DU ROI DE FRANCE, que vous pouvez consullter sur ce même blog. Sont à paraître encore POLITIQUE CULTURELLE DU ROI DE FRANCE où il sera question de culture Française, de patrimoine et d’instruction publique, et POLITIQUE INTERNATIONALE DU ROI DE FRANCE où il sera question des questions géopolitiques et géostratégiques, le tout selon une perpective Franco-Catholique.

    Hervé Joseph VOLTO, CJA, pour vous servir…

    Reply
  3. Pingback: Approche d’une liste des ARTICLES D’HERVE J. VOLTO MIS EN LIGNE SUR LE BLOG DE LA CHARTE DE FONTEVRAULT et du providentialisme. | Le blog de la Charte de Fontevrault et du royalisme providentialiste

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