A l’avant-veille de la décision du Dr Simon qui pourrait annoncer « l’arrêt des traitements » (NDLRB. C’est-à dire , en clair- sa condamnation à mourir de faim et de soif ! ) , voici la déclaration des évêques de Rhône-Alpes au sujet de Vincent Lambert, dont les parents vivent dans la Drôme.
Dans quelques jours, une décision médicale risque de provoquer délibérément la mort de Vincent Lambert.
Il n’est pourtant pas en fin de vie et il ne fait l’objet d’aucun soin disproportionné. En lui donnant la nourriture et l’hydratation nécessaires, ceux qui prennent soin de lui respectent simplement le cours de cette vie dont le mystère nous échappe et dont le terme n’appartient à personne.
Les débats auxquels nous assistons prouvent que notre société hésite sur des principes majeurs, comme « Tu ne tueras pas » ou « Nul ne peut décider de mettre fin à la vie d’autrui ». Ils étaient considérés jusqu’à présent comme des valeurs fondamentales, comme le socle de notre vivre ensemble [1]. Et si l’on venait à y renoncer, on voit mal comment le corps médical pourrait continuer à prononcer le serment d’Hippocrate [2].
C’est le renoncement à ces principes qui fait peser sur la famille un poids insupportable. Nous voudrions exprimer à tous ses membres notre compassion, en respectant leur souffrance.
A l’issue des travaux menés sur la situation de Vincent Lambert par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, les cinq membres qui se sont opposés de toute leur force à la décision votée par les sept autres ont crié leur révolte. Ils ont déclaré que la Cour ne méritait plus de porter le titre de « conscience de l’Europe » qu’elle s’était donné en 2010 [3].
En union avec beaucoup d’autres, croyants ou non, nous lançons un appel aux autorités politiques, juridiques et médicales. Que ceux qui ont à en juger sachent que derrière la personne de Vincent Lambert, c’est le symbole de la vie la plus fragile qui est en jeu pour l’avenir de notre société.
Si sa mort doit survenir, nous prierons pour que tous puissent accueillir cet événement dans l’espérance. Mais aujourd’hui, notre frère Vincent n’est pas en fin de vie, et plusieurs établissements spécialisés se sont déclarés prêts à le recevoir. Qu’est-ce qui l’empêche ?
Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, Maurienne et Tarentaise
Mgr Jean-Louis Balsa, évêque nommé de Viviers
Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy
Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne
Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne
Mgr Patrick Le Gal, évêque auxiliaire de Lyon
Mgr Pierre-Yves Michel, évêque de Valence
Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars
[1] C’est le titre et le sens de l’appel interreligieux signé pendant le débat parlementaire sur la fin de vie http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/09/nous-hauts-dignitaires-religieux-demandons-a-ce-que-soit-preserve-l-interdit-de-tuer_4589691_3232.html
[2] Serment d’Hippocrate. Article R 4127-38 du code de la santé publique
[3] http://hudoc.echr.coe.int/sites/fra/pages/search.aspx?i=001-155264
Évidemment, pourquoi assassiner cet homme alors qu’il s’agit simplement de le faire manger et boire !!!
ATTENTION : s’il finit ainsi, qui empêchera d’autres médecins …!!! (et le Serment d’Hippocrate alors ? va-t-il devenir le serment d’hypocrite ???!!!) d’assassiner d’autres patients ? les grands infirmes ont ainsi tout à craindre, les vieillards également, etc…
Á partir du moment où on tue les petits enfants (plus de 200.000 par an, rien que ça !!!), où on encourage le suicide (assisté ou pas), pourquoi les grands malades et infirmes ne seraient-ils pas hautement menacés !!!
Et quand on pense qu’on nous rebat les oreilles depuis plus de 70 ans avec les crimes nazis, hé bien, eux aussi assassinaient les grands malades et infirmes – ils avaient même commencé cette triste besogne bien avant la guerre – ! Alors, il faudrait commencer par être logique : les uns auraient le droit de tuer, pas les autres !!! bizarre !
« TU NE TUERAS PAS » (5ème Commandement de Dieu) = ORDRE DIVIN ! c’est tout !
Amitiés à tous.