Ce chef-d’œuvre avait été oublié, ce qui semble impossible. Il n’a repris sa place parmi les vestiges de la fin de la guerre de Cent Ans que depuis 2008, quand il fut identifié et acquis deux ans plus tard pour les collections nationales. Il est indissociable des pages les plus célèbres de l’histoire du pays, l’épopée et le combat de Jeanne d’Arc pour faire sacrer à Reims en 1429 le « petit roi de Bourges ».
Il faut imaginer cette tapisserie au-dessus du trône royal : sur un fond vermeil, signe de puissance, deux anges aux ailes blanches et bleues tiennent la couronne de France, qu’ils vont poser sur la tête du souverain. À cette époque, les couronnes royales ne sont pas encore « fermées », et celle-ci porte les lys. On peut déchiffrer une série de symboles qui ne laissent aucun doute sur l’identité de celui pour qui fut tissée ce panneau de laine et de soie.
La prière assidue des Providentialistes semble faire resssurgir les conditions du retrour du Roi.
On la couronne de Louis XV -même si les pierres sont fausses- (elle se trouve à Reims), on a le mteau de Charles X (dans le tyrésor de Reims la aussi,) on a l’épée dite de Charlemagne (au trésor de Saint-Denis).
Il ne manque plus que le Roi lui-même!