Le monde moderne se gausse obséquieusement de démocratisme primaire. Les gens peuvent se révéler être aussi déçus, trahis, exaspérés, las, violentés, volés, maltraités, mis à sac, insultés, indignés, blessés, fourvoyés, baladés, arnaqués, utilisés, terrorisés, perdus, énervés, en colère, impuissants, les gens sont surtout suffisamment sado-masos pour aller voter encore et encore, et jouer le jeu vicieux du démocratisme qui leur fait croire que leur « vote », que l’élection par le peuple, a une quelconque valeur utilitaire, souveraine ou encore fondamentale. La flatterie des egos doit jouer beaucoup dans cette répétition infinie des mêmes maux : on nous dit que nous sommes souverains, ce qui semble plaire – chose au fond incompréhensible, car qui voudrait être souverain ? Personne de sainement constitué, et seul le choix de la providence matérialisé par les lois de succession peut permettre de faire accepter la souveraineté au souverain. Qui, en effet, pourrait véritablement souhaiter le pouvoir, quand on sait la charge qu’il représente, et l’infinie responsabilité qu’elle fait porter dans le service du bien commun, le service de tous, dirigé vers Dieu ? Seuls les révolutionnaires au fond, qui transmutent le pouvoir-service en pouvoir-abus pour un usage public devenu usage-privé, sans responsabilités ni charges, ni devoirs, car l’individualiste souverain – que ce soit l’élu ou l’électeur qui se fait prendre au piège de ce jeu dangereux – ne pense qu’à lui, et, ne voyant plus la vie future, peut faire n’importe quoi sans en ressentir les conséquences – même s’il sentira les conséquences dès ce monde ou dans le suivant.
L’élu du peuple ou le guignol en chef sans autre légitimité humaine, qui ne tient que par le mythe du « bon dirigeant », du « meilleur » qui doit bien exister, et qu’il suffit de trouver. Et pourtant, chaque fois c’est la déception, qui s’aggrave toujours de plus en plus, avec des résultats de plus en plus catastrophiques. Mais les gens cherchent encore l’espoir idiot condamné à être déçu, puisque mal dirigé, dans une nouvelle personne, qui a pour elle le simple fait de ne pas être connue, et de ne pas avoir pu démontrer sa médiocrité morale et son incompétence souveraine dans la réalité – l’exercice du pouvoir comme on dit. Comique.
D’aucun me diront que certains grands hommes existent, comme élus, style de Gaulle ou autre. C’est drôle. Ils ne sont pas élus, et ont justement une certaine légitimité extérieure à l’élection, légitimité, aussi minime soit-elle, qui peut permettre un instant de stopper la chute, et d’incarner une légitimité de fortune, qui ne dure jamais longtemps avant de repartir dans la chute. Si élection il y a, elle arrive toujours après, ou n’est subsidiaire, tel un Napoléon III, avant tout un descendant de Napoléon Bonaparte, lui-même un restaurateur de l’ordre – enfin avant de remettre le désordre dans l’Europe – et un glorieux militaire. Tout cela n’est que fumée pourtant, et le sacre de Napoléon une tentative vaine et forcée de chercher une légitimité introuvable, car l’élu de Dieu ne saurait obtenir son élection divine par la force et la contrainte – le sacre, d’ailleurs, ne fait que confirmer un élu de Dieu dans son rôle, en le renforçant, mais nos Rois sont élus dès leur naissance.
Je choisis donc sans hésiter l’élu de Dieu. Le choix semble évident. Le peuple se fourvoie systématiquement dans ses élections, Dieu, lui, ne le peut pas, par définition. L’élu de Dieu est le bon élu, et, pour les sceptiques, il ne peut pas être pire que cette ribambelle de guignols qui seraient drôles que s’ils n’étaient tragiques. Dieu élit notre Roi, sans que celui-ci ne se soit même présenté, pas d’ambition, pas de lutte de pouvoir, pas de vain orgueil du pouvoir ici.
Que demander de plus ? Répondons aux férus d’élection : élection, d’accord, mais élection divine alors !
Notre Roi, tout simplement,
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Paul de Beaulias
http://vexilla-galliae.fr/actualites/social-et-economie/2420-lettre-d-un-emigre-a-bas-l-elu-du-peuple-vive-l-elu-de-dieu
Lettre en réponse à nos amis légitimistes.
Vous venez de lire ce vibrant plaidoirie que nous sommes prêts, nous royalistes de la flotte providentialistes,à signer et à contresigner.
Une précision pourtant. Paul de Beaulias en appelle à l’élu de Dieu sans préciser à qui il pense. Et s’il ne l’a pas fait , c’est assurément car cela va de soit pour lui et pour l’excellent site qui lui adonné la parole : Vexilla Galliae. L’élu de Dieu c’est Louis XX que nous royalistes providentialistes honorons du titre éclairant d’aîné visible des Bourbons.
Il n’y a pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que s’il existe un aîné visible des Bourbons , c’est qu’il en existe- au moins intellectuellement– un aîné invisible. Et d’où nous vient cette certitude ? Hé bien , elle nous vient des 224 ans écoulés depuis l’assasinat de Louis XVI par la tourbe républicaine sans que jamais le fil de la monarchie chrétienne n’ait été durablement renoué depuis.
Si donc l’élu de Dieu n’est pas encore remonté sur le trône , c’est tout simplement (?) parce que aucun des candidats en lice n’est véritablement l’élu de Dieu. Et que l’on ne vienne pas nous dire que nous nous prenons pour Dieu lui même en nous faisant – de façon abusive- l’interprète d’une prétendue volonté divine. 224 ans de vacance royale témoigneraient alors pour nous .
Et comment faire pour que Dieu nous révele qui est Son élu, plus seulement de façon négative comme depuis plus de deux siècles mais positivement . Comment? mais c’est assez simple. Joignez la prière à l’action car la prière est une action http://www.pontmain-pourleretourduroi.com en vous soumettant à la volonté et à la Providence divine s’agissant du choix de qui doit être le Lieutenant de Dieu sur le trône de france . « Que Votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel » – Prière du Notre Père- et le trône c’est aussi la terre.
Alain TEXIER. Charte de Fontevrault.
Le principe Royal : le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu.
C’est autour de ce principe que notre Charte de Fontevrault pouvons rassembler en France Légitmistes, Survivantistes, providentialistes et autres Parmistes, des Orléanistes convaincus amis authentiqument Catholiques comme un François-Marie Algould (1920-2012) pouvant nous rejoindre.
C’est autour du même principe que nous pouvons rassembler Carlistes d’Espagne et d’Amérique Latine, Miguélistes du Portugal et du Brésil, Néo-Bourbonniens de Parme et de Naples, Jacobites d’Ecosse et d’Irlande, Magyards de Hongrie, Polakistes de Pologne et Hiérosolymitistes de Terre Sainte.
Notre charte de Fontevrault et sa Flotte Providentialiste font partie de la Conférence Maonarchique Internationale…
Quand on voit le résultat du premier tour de l’élection présidentielle on se dit que décidément et quoi que l’on fasse la fin est proche.
Alors, prions pour le repos de l’âme de la France.