Merci à Maître Louis Chiren qui a bien voulu nous faire bénéficier de cette analyse initialement postée sous forme d’un commentaire sur le blog dela Charte de Fontevrault.
Dans la nuit du 7 au 8 août 2018, alors que je m’apprêtais à partir en pèlerinage à Domrémy-la-Pucelle, je fus gratifié d’un rêve merveilleux. Je ne me souviens que rarement de mes rêves mais ce dernier fut intense et très réaliste.
Je le comparerai à une image vivante. Les couleurs étaient vives, le Christ trônait en majesté, à sa droite sa Très Sainte Mère et à sa gauche Sainte Anne. Ils étaient vêtus de blanc, en harmonie, le tout rehaussé de pierreries. Seul le haut des corps se détachait au-dessus des nuages, le ciel d’un bleu d’azur renforçait la blancheur des personnages. Notre Seigneur portait une couronne surmontée d’une Croix. Surpris et comblé de cette scène, je ne pouvais détacher mes yeux de cette sainte image. Sainte Anne m’intriguait en particulier car j’étais perturbé par les traits de son visage. Je la pris de prime abord pour la Sainte Vierge mais je me ravisai rapidement comprenant que c’était sa mère. Elle répondit à mon regard étonné me fixant longuement, c’est ainsi que le rêve prit fin.
Sur le chemin de Domrémy, sur les traces de sainte Jeanne d’Arc, je méditais me remémorant cette image pieuse en cherchant le message à en tirer. Comme bien souvent, c’est dans la simplicité que la lumière se trouve.
Cette aventure est née le 29 juillet 2015 à sainte Anne d’Auray. La mère de la Sainte Vierge me rappelait la triple donation. Le fils de l’homme, seconde personne de la Très Sainte Trinité est le vrai Roi de France et du monde, il est le souverain prêtre.
Dans l’iconographie catholique (se réferer au tableau de la sainte Vierge, l’enfant Jésus et saint Anne de Léonard de Vinci) la représentation de ces trois générations est appelé « sainte Anne trinitaire » sans pour autant porter atteinte au dogme de la Très Sainte Trinité. On parle du reste de trinité terrestre qui est le reflet de la Trinité Céleste. Au XVème siècle de nombreuses sculptures et peintures célébraient ce groupe majestueux. Aux alentours du XVIème siècle il sera réservé à la Sainte Famille.
La représentation qui m’a été donnée de voir représente le Christ adulte à rebours de la tradition. J’aurais pu garder pour moi ce beau tableau. J’ai eu beaucoup de mal à l’illustrer en essayant de reproduire bien maladroitement une vision qui par définition s’estompe et se perd dans les méandres de la mémoire. La main humaine ne peut dépasser les beautés célestes. J’ai noté l’essentiel des éléments et me suis attaché à tracer lentement à l’aide de mes pinceaux ce tableau merveilleux que, je nous le souhaite, nous verrons tous un jour en rejoignant le but ultime de notre vie.
Cette œuvre qui a vu le jour le 19 août 2018, survolée les 26 août, 9, 16, 18 et 21 septembre pour s’achever ce 22 septembre après sept séances laborieuses, je l’espère délivrera son message. À chacun d’y puiser son inspiration.
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