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l’Union royaliste d’Algérie (URA) de 1945 à 1962
Le Conseil Impérial de la République a expulsé le prétendant de l’Algérie française. L’Action Française en Algérie est décapitée à la Libération. On lui reproche autant ici qu’en métropole sa trop proche proximité avec l’occupant allemand. Ainsi Maurice Roure qui animait la légion des Combattants https://fr.wikipedia.org/wiki/Légion_française_des_combattants à Blida est arrêté avant d’être finalement acquitté par un tribunal.
L’Action française revient en force avec les élections de l’Assemblée algérienne de mars –avril 1948. La liste qui se présente est provocante. Les Indépendants d’action algérienne pour la réhabilitation du Maréchal Pétain obtient deux élus en Oranie (Paul Benquet Crevaux) et à Philippeville https://www.judaicalgeria.com/pages/philippeville.htm Parmi les nouveaux membres de l’Assemblée, un certain Ferhat Abbas, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferhat_Abbas indépendantiste algérien qui avouait lire l’Action française. François Garbet redevient maire de Coléa et la ville de Georges- Clémenceau s’octroie un maire royaliste. L’ Action française renaît de ses cendres au sein d’une nouvelle formation politique baptisée Union royaliste d’Algérie (URA) sous la présidence de Jacques Carpentier bien que son activité militante soit réduite (officialisée en 1955).
En 1951, Maître Alexis Breban , avocat à Oran se présente sous la liste des Indépendants d’action algérienne pour la réhabilitation du Maréchal Pétain avec Roger de Saivre (1908-1964) Leurs élections confortent les monarchistes sur leur influence dans la vie politique de l’Algérie française mais la figure du nouveau député d’Oran (1951-1956) est sujette a controverse. Il était le chef de cabinet du Maréchal Pétain. En métropole, en 1955 , la Restauration nationale succède à l’Action française.
La guerre et la perte de l’ Indochine comme la montée du nationalisme algérien occupent la quasi-totalité des colonnes et conférences de l’URA. Les prises de positions de l’URA divisent tout comme le putsch du 13 mai 1958 qui mettra fin à la IV ième république. Très rapidement l’URA collabore avec le Mouvement populaire du 13 mai (MP 13) fondé par le Général Chassin (1902- 1970) https://fr.wikipedia.org/wiki/Lionel-Max_Chassin et Robert Martel (1921-1997) https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Martel sans y adhérer complètement afin de garder sa liberté d’expression. Ce dernier d’ailleurs succédera rapidement au premier en septembre 1958. Connu pour ses convictions royalistes teintées de mysticisme (d’où son surnom de « Chouan de la Mitidja »), il déclarera : « Je me refuse désormais à cautionner ce régime des Sans-Dieu, source de la perversion qui nous désagrège, et j’ai l’honneur de vous donner ma démission du Comité de salut public du 13 mai (…) et vous adjure de croire qu’en disant Non au référendum, nous dirons Oui à la vocation de la France, Oui à son empire et Oui à sa glorieuse Armée ! ».
En métropole, la Restauration nationale appelle à « l’union totale entre l’armée française et les populations françaises d’Algérie » rejoint par Henri VI d’Orléans qui appelle également à sauver ces départements français (4 ans plus tôt une insurrection indépendantiste avait éclaté à la Toussaint) d’Afrique.
En 1959, une crise interne éclate au sein de l’URA. Trois cadres du mouvement dont le Vice-Président Charles Clerget Gurnaud démissionne et rejoignent l’Union générale des légitimistes. La crise ne dure qu’un an. Après le tragique décès du Prince François d’Orléans le 11 octobre 1960, mort au combat, en Kabylie, Charles Clerget- Gurnaud reviendra à l’URA. Ce fut d’ailleurs à
l’occasion de ses funérailles du Prince que l’on vit la famille royale des Orléans pour la dernière fois en Algérie y compris le Dauphin Sous -Lieutenant en Algérie Henri d’Orléans.
Le légitimisme, trop minoritaire, ne reviendra pas en Algérie française. Le prétendant légitimiste et duc de Ségovie Henri VI- Jacques d’ailleurs ne participe pas au conflit autrement que par des manifestes prônant le maintien de l’Algérie française des 1959 et ce jusqu’en 1962 sans faillir. Néanmoins les royalistes d’Algérie Française entrent rapidement en conflit avec le prétendant Henri d’Orléans.
Partisan du maintien de l’Algérie au sein de la République française (en 1956, il écrivait : « l’Algérie (..) est la clef de voûte de l’Afrique française et la perdre, c’est tout perdre »), il soutient désormais sa sortie en accord avec le Général de Gaulle à qui il espère succéder et qui a désormais ses entrées au Palais de l’Elysée. L’URA s’est d’ailleurs désolidarisé des appels de la Restauration nationale (ex-Action française) à voter oui au référendum de 1958 qui met en place la Vème République. Mais en 1959, la Restauration nationale également s’est éloignée du Général de Gaulle et va se mettre à le critiquer avec virulence dès qu’il évoque l’idée d’un référendum sur l’autodétermination de l’Algérie française.
Lors du congrès du 21/22 novembre 1959, la Restauration nationale le place sous le signe de l’Algérie française , où l’on y décide de se battre pour sauvegarder cette partie de la France en Afrique dt dont la seule solution finale réside en la restauration d’une monarchie héréditaire. Au sein de l’URA, on reste favorable à la fédéralisation de l’Algérie française ou du moins à défaut un statut identique comparable à l’Alsace-Lorraine voir celles des colonies outre-mer du Portugal. Le retrait des officiers militaires du Comité du Salut Public confirme la méfiance des royalistes au Général de Gaulle. « La Nation française » https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Nation_française de Pierre Boutang scission de la Restauration française, annonce son soutien au Général de Gaulle accentuant la division chez les royalistes d’Algérie.
Certains officiers tel le Capitaine Pierre Sergent (1926-1992) https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Sergent_(militaire) sont mis en contact avec la Restauration nationale et l’URA. Désormais, il ne s’agit pas de restaurer la monarchie mais de sauver l’Algérie française. Le putsch d’Alger en avril 1961 reçoit le soutien de l’URA (Paul Sicard sera assigné à résidence pour sa participation à ce putsch). Pourtant certains officiers militaires qui lisent « La Nation française » refuseront de prêter main forte aux putschistes dont l’échec va radicaliser les partisans de l’Algérie française.
Des royalistes n’hésiteront pas à rejoindre l’Organisation de l’Armée secrète (OAS), https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_l%27armée_secrète http://babelouedstory.com/thema_les/histoire/12025/12025.html comme le secrétaire général des étudiants d’Action française, Nicolas Kayanakis (1931- 2008, http://kayanakis.blogspot.com Pied –noir de Tunisie qui Commandant dans un régiment de parachutiste , exerça de 1998 à 2001 les fonctions de secrétaire général puis de vice-président de l’Action française), en dépit des condamnations du Comte de Paris ( lors des accord d’Evian, le Bulletin du prétendant affiche clairement la volte face du prétendant : « Le Général de Gaulle a raison ! » .
L’OAS ne pardonna pas ce soutien du comte de Paris au Général de Gaulle et se chargea de lui rappeler (1961). On découvrit au Cœur Volant des explosifs qui avaient fait retentir leur détonation alors que le prétendant était de sortie en ville. La Restauration nationale, si elle interdit ( du moins officiellement ) à ses membres d’adhérer à l’OAS ne sera pas moins son moteur logistique en France. Les royalistes français apparaissent comme un soutien de premier plan aux partisans de l’Algérie française forçant le Comte de Paris à ne plus autoriser des articles de leur journal, Aspect de France, dans son propre bulletin. Jacques Carpentier, qui dirige l’URA, n’est pas en reste et exfiltre des militaires vers la métropole clandestinement. Le gouvernement réagit assez vite et fait embastiller dans des camps de l’Ain et du Gard des militants royalistes.
La Restauration nationale avait appelé à voter contre les accords d’Evian ( 18 Mars 1962) https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_d%27Évian . Avec la fin de la présence française en Algérie (mars 1962), ce fut aussi la fin des activités monarchistes dans ce coin de France en Afrique du Nord. Le mouvement monarchiste se lancera alors dans une campagne pour la libération de ses militants, emprisonnés pour activités séditieuses. La rupture avec le Comte de Paris avait provoqué également de nombreux départs du mouvement royaliste.
La Restauration nationale allait écrire bientôt un nouveau chapitre de son histoire sur les ruines fumantes de l’Algérie française. L’Union des royalistes d’Algérie qui s’était largement impliquée dans la défense de l’Algérie française appartenait désormais aux archives historiques de l’histoire du monarchisme français.
https://www.sylmpedia.fr/index.php/Le_royalisme_en_Alg%C3%A9rie_fran%C3%A7aise
Et aussi :
http://www.chire.fr/A-177689-les-royalistes-en-algerie-de-1830-a-1962–de-la-colonisation-au-drame.aspx
Alger, Juin 1962. Un jeune homme de 26 ans en pleur, né aux Bains-Romains de mère Hispano-Maltaise et de père Franco-Sicilien, sa jeune épouse de 25 ans elle aussi en pleur, née quand à elle à Saint-Eugène de parents italiens originaire de Naples, et le dernier et plus important bien qu’il leur reste -leur héritier, alors à peine agé de 4 mois et qui se tient sagement dans les bras de sa maman- montent à bord d’un navire en partance pour Marseille. Aujourd’hui, le bébé est devenu un homme adulte, grand et gros, et bien portant, qui est allé vivre de l’autre côté des Alpes pour raison profesioinnelle et qui écrit des articles pour des blogs Royalistes.
Le 14 juin 1830, un énorme galion Français entre à l’heure de la sieste dans le port d’Alger et commence à cannoner les maisons situées sur le port, provoquant la débandande générale d’autoctones qui, habitués à des barques de pèche à voile rapides et légères n’ont jamais vu un batiment aussi imposant ! Simultanément, un corps expéditionnaire débarque à Sidi Ferouch, un commune voisine d’Alger. La capitale de la Régence capitule définitivement le 18 juillet : les pirates barbaresques n’enlèreont plus les barques de pèche corse ou sardes pour en tirer une rançon…. Le Général De Bourmont recevra son bâton de Maréchal dans la douleur : de ses quatre enfants engagés à ses côtés dans cette expédition, un de ses fils y a trouvé la mort.
La Monarchie de Juillet va s’efforcer tout de même d’achever la conquête del ‘Algérie. Le 19 mai 1843, c’est le fils du Roi Louis Philippe, le Prince Henri d’Orléans, Duc d’Aumale, qui s’empare héroïquement de la Smala d’Abd El Kader. Cette prise du campement de l’Emir est un tournant dans la conquête de l’Algérie. Une victoire retentissante dans le Royaume de France.
Le Gouvernement du « Roi Citoyen » inaugure une politique antireligieuse. Le Catholicisme, de Religion d’Etat sous la Restauration, tombe au rang de religion de la majorité des Français sous la Monarchie de Juillet. L’Etat accorde aux pasteurs protestants et aux rabbins un traitement, les mettant ainsi illégitimement sur le même pied que les Prêtres Catholiques. Le Second Empire et la III° République comettront la même politique errornnèe. La même chose est faite en Algérie avec les mouftis musulmans, soulevant la protestation des Royalistes et plantant les graines de la future insurrection anti-Chrétienne qui deviendra la Guerre d’Algérie.
En 1840, ce n’est pas la première fois que ces colons Légitimistes s’opposeront au gouvernement en place. Déjà le Comte de Franclieu, délégué Royaliste des colons d’Algérie, fait preuve d’une virulente opposition à Bugeaud. Appelés « les Gants Jaunes », les Légitimistes partent d’un simple principe. Ils sont là pour perpétuer l’œuvre civilisatrice de Charles X et de son premier Ministre Jules de Polignac (l’ancêtre du Prince Albert II de Monaco). Ils sont rejoint par le prétendant au trône Henri Comte de Chambord qui s‘oppose également à ce naissant « Royaume arabe ». Le Comte de Chambord, petit fils de Charles X, lui oppose « la France Royale et Chrétienne » et parle de la colonisation comme « une glorieuse et Sainte entreprise, politique sage et clairvoyante franchement Chrétienne et vraiment Française ». Il publie le 30 juin 1865 une « Lettre à l’Algérie » regrettant au passage que le rêve de l’Empereur Napoléon III ne fasse « pas de place au commerce et à l’industrialisation de la colonie ni au religieux ».
Le Royalisme en Algérie semble disparaître avec la mort du Comte de Chambord en 1883 et le « toast » du Cardinal Lavigerie en 1890, qui prend parti d’annoncer le ralliement des Catholiques à la Troisième République naissante, selon les demandes du Pape Léon XIII. Et puis, les terres nouvelles s’acomodent mal du Royalisme.
Ce Royalisme en Algérie Française réapparaît cepdant après la première guerre mondiale. L’Action Française, le mouvement Monarchiste fondé en Métropole par Charles Maurras au lendemain de l’affaire Dreyffus, et qui a pour but de préparer le retour du Roi eentend, dans l’attente, défendre l’intéret national de la France, vue comme une nation Chrétienne, établit en Algérie ses premiers groupes politiques, réunis en 1927 sous le nom dACTION ALGERIENNE. On y trouve des personnalités locales comme Paul Sicard ou Maurice Roure. Le 5 février 1935, les Camelots de l’Action Algérienne se distinguent par des manifestations musclées dans la capitale, un an après les émeutes en métropole du 6 février 1934, qui ont menacé la République jusqu’aux portes de son Parlement. Légitmistes, maurassiens Orléanistes et maurassiens Providentailsites de l’Abbé Georges de Nantes se retrouve au sein de l’AF pour s’opposer à l’abandon de l’Algérie Française.
Le Prince Henri d’Orléans, Comte de Paris, grand père du Prince Jean, prend contact avec le Consul américain d’Alger et multiplie les rencontres. Le Foreign Office (Ministère des Affaires étrangères du Royaume Uni) commence à prendre aux sérieux l’hypothèse d’une restauration de la Monarchie en France. Les rumeurs les plus diverses paraissent dans la presse, y compris un possible ralliement de Charles de Gaulle au Comte de Paris. le Prince Henri d’Orléans apparaît alors comme une possible troisième voie entre le vieux Maréchal et l’ambitieux Général. Les Royalistes en Algérie vont alors s’activer et on se plait à rêver de restaurer la Monarchie Française depuis le berceau algérien.
En Algérie, l’Action Française revient en force avec les élections de l’Assemblée algérienne de mars–avril 1948. La liste qui se présente est provocante. Les Indépendants d’Action Algérienne pour la Réhabilitation du Maréchal Pétain obtient deux élus, un en Oranie (Paul Benquet Crevaux) et un à Philippeville. François Garbet redevient Maire de Coléa et la ville de Georges-Clémenceau s’octroie un maire Royaliste. L’Action Française renaît de ses cendres au sein d’une nouvelle formation politique baptisée Union Royaliste d’Algérie (URA) sous la présidence de Jacques Carpentier.
En 1951, Maître Alexis Breban, avocat à Oran, se présente sous la liste des Indépendants avec Roger de Saivre (1908-1964) à Oran. La guerre et la perte de l’ Indochine comme la montée du nationalisme algérien occupent la quasi-totalité des colonnes et conférences de l’URA et fait monter le sentiment Royaliste de l’autre côté de la Méditérannée. Les prises de positions de l’URA deviennent de plus en plus en faveur de l’Algérie Française au fur et à mesure que les attentats anti-Français augmentent. Très rapidement l’URA collabore avec le Mouvement Populaire du 13 mai (MP 13), co-fondé par le Général Chassin (1902- 1970), Royaliste Légitimiste, et Robert Martel (1921-1997), Royaliste Survivantiste, et dont un de mes oncles, Survivantiste lui aussi, fut un ami.
Vous me permetrez deux mots sur le MP 13…
Il y a une quinzaine d’années, mon oncle, membre du MP 13, me conseilla un livre de Claude Mouton-Raimbeau et de Robert Martel, tout deux également Survivantistes, LA CONTREREVOLUTION EN ALGERIE (DPF) http://www.chire.fr/A-113072-la-contrerevolution-en-algerie-relie-toile.aspx .
Ce livre retrace l’épopée d’un groupe de Chouans modernes -dont l’époux de la soeur aînée de Papa, Tonton Daniel, alors agé de trente ans et dessinateur en béton armé de son état- qui, sous la conduite de Robert Martel, se lancèrent dans l’action non seulement pour défendre l’Algérie Française, mais surtout pour redonner une âme Chrétienne à la France.
Car la franc-maçonnerie, dont la philosophie se base sur l’utopie templière du mélange des religions Chrétiennes et et non Chétiennes, et du métissage des races, avait décidé de liquider l’Algérie, jugée trops Catholique, trops Royaliste et trops… Française ! Ce jeu subtil téléguidé par le pouvoir euro-mondialiste en place avec la République -elle même sous la coupe de ces fortunes anonymes et vaganbondes qui nous voudraient tous métis, batards, crétins et prostitués (et ce, depuis la plus tendre enfance!), tous nés de père inconnu et mourrant tous célibataires- froces d’argent travaillant pour la liquidation de l’Empire Français, la constitution de grands ensembles économiques logiques anti-naturels dont l’Union Européennes en est l’aboutissement concret sur notre continant, et la promotion d’un syncrétisme spirituel qui favorise des influences religieuses fondamentalement opposées au Catholicisme tarditionnel, a été démasqué par des Contrerévolutionnaires venus de « là-bas ».
La vengence des Tenpliers : l’islamisation de la France et de l’Europe ! Le masque a été arraché. Non pas en théorie, dans des salons d’intellectuels, mais sur le terrain, en pratique, dans la rue, par Robert Martel et ses amis.
Par ce livre, LA CONTREREVOLUTION EN ALGERIE, les Français de métropole, intoxiqués bien souvent à l’époque par une propagande mensongère, ouvriront les yeux -il n’est jamais trop tard- sur cet aspect trops méconnu du drame algérien. Ils verront comment la défense de l’Algérie Française était liée à la défense de la paysannerie Française, du commerce, de la petite et moyenne entreprise. Les Catholiques, les Royalistes, les patriotes, les Français de bonne foi comprendront que le Sacré-Coeur du Père de Foucault ait rejoint le Sacré-Coeur de la Vendée Militaire, avec la même signification : le Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du Sacrifice.
En métropole, l’Action Française, rebaptisée Restauration Nationale, appellera à « l’union totale entre l’armée Française et les populations Françaises d’Algérie » et rejoindra le Comte de Paris qui appelle à sauver ces départements Français d’Afrique (4 ans plus tôt une insurrection indépendantiste avait éclaté à la Toussaint).
Néanmoins les Royalistes d’Algérie Française entrent rapidement en conflit avec le prétendant Henri d’Orléans, Comte de Paris, QUI SE RAPPORCHAIT DE PLUS EN PLUS DE DE GAULLE.
Partisan du maintien de l’Algérie au sein de la République Française -en 1956, le Comte de Paris écrivait : « l’Algérie (…) est la clef de voûte de l’Afrique Française et la perdre, c’est tout perdre »- le Comte de Paris soutient désormais sa sortie en accord avec le Général de Gaulle, à qui il espère succéder et qui a désormais ses entrées au Palais de l’Elysée. L’URA d’ailleurs se désolidarisera des appels de la Restauration Nationale (ex-Action Française) à voter oui au référendum de 1958, qui mettait en place la V° République. Mais en 1959, la RN s’éloignera du Général de Gaulle et va se mettre à le critiquer avec virulence dès qu’il évoque l’idée d’un référendum sur l’autodétermination de l’Algérie Française. Charles Clerget-Gurnaud claquera d’ailleur viollemment la porte de l’URA.
C’est la grosse colère de Royalistes exédés qui, le 13 Mai 1958, fera tomber la IV° République. Mais c’est la rupture avec le Comte de Paris qui empèche la Restauration. Les Bourbons-Parme, de leur côté, étaient empétrés par les guerres Carlistes en espagne et le Grand Monarque des prophéties n’était pas encore venu au monde. Et le Général d’en profiter pour intaurer par la V° République une Régence de fait , une Régence Républicaine -ou une Monarchie élective, si vous préférez- promettant au Comte de Paris de lui rendre le trône de ses ancêtre pour calmer les Royalistes, ce qui devait arriver en 1965…. mais qui n’arriva pas.
ET L’ALGERIE FRANCAISE TOMBA…
Après le tragique décès du Prince François d’Orléans le 11 octobre 1960, mort glorieusement au combat, en Kabylie, Charles Clerget-Gurnaud reviendra à l’URA. C’est d’ailleurs à l’occasion des funérailles du Prince que l’on verra la Famille Royale des Orléans pour la dernière fois en Algérie, y compris le Dauphin Henri, prénommé comme son père et, à l’époque, sous-lieutenant de la Légion Etrangère en Algérie. Mais la rupture est consommée. Le Prince Napoléon V, grand père paternel du fils de la Princesse Béatrice de Bourbon-Siciles, sera même invité à passer en revue des régiments militaires. De son côté, le Prince François-Xavier de Bourbon-Parme, Lieutenant Français de l’Ordre du Saint Sépulcre et ami intime du Marquis de La Franquerie, vient bien en France et se montre le seul à l’époque à s’opposer aux deux précédants : il prend partit contre l’abandon de l’Algérie Française, épaulé par son jeune fils, le Prince Sixte-Henri, alors jeune étudiant.
Mais le Général De Gaulle va prend les Princes pour des imbéciles avec son article 89 de la Constitution de 1958 : « la forme républicaine de gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision ».
Certains militaires ouvertement Royalistes vont alors prêter main forte aux putschistes dont l’échec va radicaliser les partisans de l’Algérie Française. Des Royalistes n’hésiteront pas à rejoindre l’Organisation de l’Armée Secrète, comme le secrétaire général des étudiants d’Action Française, Nicolas Kayanakis (1931- 2008), Pied–Noir de Tunisie qui, commandant dans un régiment de parachutiste à l’époque, exercera ensuite de 1998 à 2001 les fonctions de secrétaire général puis de vice-président de la Restauration Nationale, redevenue entre temps Centre Royaliste d’Action Française, avant de devenir l’actuel Cerccle Royaliste d’Action Française.
Le sigle « OAS » apparaît sur les murs d’Alger le 16 Mars 1961, et se répand ensuite en Algérie et en métropole, lié à divers slogans : « L’Algérie est Française et le restera », « OAS vaincra », « l’OAS frappe où elle veut et quand elle veut », etc… un des exponants de l’OAS est le colonel Pierre Yvon Alexandre Jean Chateau-Jobert (alias Conan), un officier supérieur de l’armée Française, Royaliste parce que Catholique et Français, combattant de la Seconde Guerre Mondiale (et à ce titre, Compagnon de la Libération), commendant des parachutistes de l’opération de Suez et combattant des guerres d’Indochine et d’Algérie, né à Morlaix le 3 Février 1912, et décédé à Caumont l’Eventé dans le Clavados le 29 Décembre 2005 à l’âge de 93 ans. Le Colonnel Pierre Chateau-Jobert est l’auteur d’un ouvrage écrit en cavale à l’époque de l’indépendance, Docrine d’action Contrerévolutionnaire (Ed. de Chiré) http://www.chire.fr/A-112334-doctrine-d-action-contre-revolutionnaire.aspx .
Dans le journal de la RN, Aspect de la France, les Royalistes Français apparaissent comme un soutien de premier plan aux partisans de l’Algérie Française. Dans son propre bulletin. Jacques Carpentier, qui dirige l’URA, n’est pas en reste et exfiltre clandestinement des militaires et des membres de l’OAS vers la métropole. La RN appellera à voter contre les Accords d’Evian. Avec la fin de la présence Française en Algérie en Mars 1962, ce sera aussi la fin des activités Royalistes en Afrique du Nord. Le mouvement Royaliste se lancera alors dans une campagne pour la libération de ses militants, emprisonnés pour activités séditieuses.
L’Action Française allait écrire bientôt sous son nouveau nom de Restauration Nationale un nouveau chapitre de son histoire sur les ruines fumantes de l’Algérie Française, s’opposer à Vatican II, puis à l’Union Européenne naissante comme à une immigration-invasion qui tend à s’organiser aujourd’hui en mouvement de remplacement de peuples. Monseigneur Lefebvre trouvera ses plus fidèles soutiens parmi les Royalistes. La Restauration Nationale est donc aujourd’hui redevenue le Cercle Royaliste d’Action Française.
Alors que la France est en guerre, contre le terrorisme au nom de l’islam, contre la barbarie anti-sémite et anti-Chrétienne, contre l’aveuglement de nos élites ripouxblicaines parvenues et mécréantes, certains fils de Pieds-Noirs se rapellent à l’image de votre serviteur que ce sont deux Rois, Charles X puis Louis-Philippe I°, qui voulurent l’Algérie Française de Dunkerk à Tamanraset, et que ce sont au contraire tous les Régents Présidentiels qui depuis le Général De Gaule préparent la France algérienne de Tamanraset à Dunkert, consommant ce que Eric Zémour nomme LE SUICIDE FRANCAIS. Et que la seule réponse à cette menace de remplacement de peuple qui se dessine est un Roi reprenant la politique de ces ancêtre visant à faire de la défense de la foi Catholique un principe de gouvernement…
Si le futur Grand Monarque HENRI V DE LA CROIX serait aujourd’hui du même age que le Prince Jean ou quye le Prince Louis, Il pourrait tenir de nos jour aux musulmans de France L’EXACT DISCOURT de Louis XIV aux protestants il y a 3 siècles :
-MON GRAND PERE VOUS AIMAIT; MON PERE VOUS CRAIGNAIT; QUAND A MOI… JE NE VOUS MAIE NI NE VOUS CRAIND !!!
Pierre Gourinard, LES ROYALISTES EN ALGERIE (chiré)
http://www.chire.fr/A-177689-les-royalistes-en-algerie-de-1830-a-1962–de-la-colonisation-au-drame.aspx
PS :
Un des membre du MP 13, M. Laquière, alors membre du Conseil Municipal d’Alger, avait une petite secrétaire qui venait de mettre au monde un petit garçon. Elle avait obtenu ce travail aux registre des naissances et des décès grace au mari de sa belle soeur, un certain Daniel Seguy, ami de Laquière et de Martel et présent avec eux dans la rue le 13 mai 1958 lorsque la IV° République tomba.
Aux dire de Maman, le 13 mai 1958, alors à peine fiancée avec Papa, fut comme le 16 mars 2019 à Paris…