Les socialistes espagnols veulent politiser le mausolée de Los Caidos abritant pourtant Franquistes ET republicains.

Présent ; 26 septembre 2019. Merci à R.T.

 

En juillet 2018, on observait sur place ( dans la basilique)  67 % de visiteurs en plus qu’en 2017, selon l’organisme public qui gère les lieux. Ils étaient 38 269 à se presser dans ce mausolée qui abrite la dépouille de l’ancien dictateur Franco mais aussi de 27 000 combattants franquistes et 10 000 opposants républicains.

https://www.la-croix.com/Monde/Europe/El-Valle-los-Caidos-lencombrant-mausolee-Franco-2018-08-24-1200963758

El Valle de los Caídos (en français : la vallée de ceux qui sont tombés) ou Abadía de la Santa Cruz del Valle de Los Caídos (abbaye de la Sainte-Croix de la vallée de ceux qui sont tombés) est un gigantesque monument espagnol de l’époque franquiste, situé dans la vallée de Cuelgamuros (Sierra de Guadarrama), sur la commune de San Lorenzo de El Escorial dans la Communauté autonome de Madrid, à moins de 50 km au nord-ouest de la capitale espagnole.

Communément appelée Valle de los Caídos, la réalisation de ce monument religieux a été commandée par le général Franco, chef de l’État espagnol de 1939 à 1975, pour rendre hommage aux « héros et martyrs de la Croisade », désignant par là les combattants nationalistes morts pendant la guerre d’Espagne (19361939)1.

Par la suite, en 1958, le gouvernement espagnol décida d’en faire un mausolée pour l’ensemble des combattants morts de la guerre civile y compris les combattants républicains, pourvu qu’ils fussent catholiques. Ainsi, près de trente-cinq mille combattants, principalement des nationalistes mais aussi des républicains, reposent dans la crypte, non loin de la nef centrale où sont situées les sépultures de Francisco Franco et du chef de la PhalangeJosé Antonio Primo de Rivera.

Le monument reçoit près de 450 000 visiteurs par an.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Valle_de_los_Caídos

 

 

0 thoughts on “Les socialistes espagnols veulent politiser le mausolée de Los Caidos abritant pourtant Franquistes ET republicains.

  1. Catoneo

    Pedro Sanchez n’arrive en rien en politique intérieure aussi s’est-il rabattu sur la défranquisation ; un peu comme le gouvernement français, incapable de réformer, occupe l’espace avec du sociétal. Mais le souvenir d’une guerre civile atroce perdure dans les esprits et se transmet dans les familles, de chaque bord. Sans doute fallait-il bouger d’une façon ou l’autre sur le sujet.

    Il était une solution du moindre mal qui aurait consisté à « pyramidiser » le mausolée. La Fondation Franco pourrait-elle l’accepter ? Rien n’est moins sûr au vu de l’intérêt passionnel manifesté par le duc d’Anjou.

    Un mur cyclopéen de 6 mètres d’épaisseur derrière les grandes portes de bronze définitivement soudées, et on coupe le compteur électrique. Ainsi reposeraient en paix pour l’éternité 37000 soldats et victimes, Franco et Primo de Rivera y compris. L’accès au domaine de l’abbaye depuis la route pouvait être également condamné, il y a un portail ou une grille, je ne me souviens plus. On ferme, on laisse pousser l’herbe et basta.

    Mais il fallait une revanche, gagner misérablement une guerre jadis perdue.

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  2. alaintexier

    Espagne : les bénédictins de Los Caidos pourraient faire les frais de leur opposition.

    Le premier ministre socialiste Pedro Sanchez envisage de « remodeler » la vallée de Los Caidos. Si le projet n’est pas encore définitivement arrêté, les bénédictins – dont la courageuse opposition à l’exhumation du corps du général Franco a été médiatisée – sont plus que jamais dans la ligne de mire.

    Située à une quinzaine de kilomètres du monastère royal de l’Escorial, la basilique de la Sainte-Croix de Los Caidos est comme tapie dans la pierre où elle a été creusée. Une croix monumentale de 100 mètres de haut, visible à 40 kilomètres à la ronde, la surplombe.

    Depuis son ouverture en 1959, la basilique est confiée aux soins d’une communauté de religieux bénédictins dépendant de Solesmes (France). Les moines ont été brusquement mis sur le devant de la scène politico-médiatique il y plusieurs mois, dès qu’ils firent connaître leur opposition à l’exhumation de la dépouille du général Francisco Franco. Les démarches juridiques qu’ils ont entreprises se sont avérées vaines.

    Leur opposition pourrait désormais leur coûter cher : le premier ministre espagnol envisage de retirer aux bénédictins la concession de la basilique. D’autant qu’une autre procédure d’exhumation est à l’étude du côté du gouvernement : celle de Jose Antonio Primo de Rivera, fervent catholique, fondateur de la Phalange espagnole, exécuté dans la prison d’Alicante à l’âge de 32 ans par les Républicains, le 20 novembre 1936. De quoi motiver une nouvelle opposition des bénédictins, aussi tenace que la première.

    Un cadavre de plus – tout aussi embarrassant que celui du Caudillo – pour un Pedro Sanchez, qui, au fil des mois paraît se spécialiser dans les pompes funèbres : un mauvais présage à quelques jours des élections législatives, prévues le 10 novembre 2019.

    Origine . Actualités de la Fraternité St Pie X; 7 novembre 2019.

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