Tout simplement intitulé « Génocide en Vendée, 1793-1794 », ce second ouvrage de Jacques Villemain, diplomate et juriste, spécialiste de droit international, a pour but de mettre un terme au faux débat autour du génocide de la Vendée. Utilisant la méthode du droit pénal international, telle qu’elle s’est développée dans l’analyse des génocides commis en ex-Yougoslavie, au Rwanda et au Cambodge, sans négliger l’expérience du tribunal de Nuremberg, Jacques Villemain démontre que les meurtres de masse commis en Vendée entrent parfaitement dans la définition de ce « crime des crimes ». Ce livre est le complément indispensable des travaux premiers de Reynald Secher, dont « Le génocide franco-français : la Vendée-Vengé » et « Vendée, du génocide au mémoricide ». Les écrits de ces deux auteurs devraient permettre à la France de regarder ces événements avec lucidité et enfin à l’État de reconnaître ce génocide premier, père des grands crimes commis au XXe siècle. |
Les massacres de masse et autres crimes de guerre sont aussi vieux que l’Humanité ! mais ce qui caractérise le génocide est autre, bien que, bien sûr, le résultat soit le même :
DANS LE GÉNOCIDE ON NE TUE PAS LES GENS POUR CE QU’ILS ONT FAIT OU PAS ET QUI PLAIT PAS, MAIS POUR CE QU’ILS SONT !!! : VENDÉENS, ARMÉNIENS, JUIFS, RWANDAIS ETC…ETC… (j’en oublie sûrement).
On s’attaque à tout le monde, femmes comprises, je dirais même femmes surtout (le sillon reproducteur) – voire Westerman : « J’ai écrasé les femmes sous les sabots des chevaux, CELLES-LÁ AU MOINS N’ENFANTERONT PLUS DE BRIGANDS » c’est clair non ! – dans les camps de réfugiés rwandais, on demandait aux petits garçons où étaient leurs petites soeurs : elles avaient été prioritairement assassinées etc…
Là est la différence essentielle entre le génocide et les autres massacres : tentative d’éradication d’un peuple entier !
Amitiés à tous.
Excellente analyse rien à retirer , rien à ajouter