Le 23 décembre 1787, s’éteignait au Carmel de Saint-Denys, la Vénérable Thérèse de Saint-Augustin, qui avait été dans le siècle Madame Louise-Marie de France, dernière fille de Sa Majesté le Roi Louis XV.
Elle était née à Versailles le 5 juillet 1737. Envoyée très jeune pour son éducation à l’Abbaye royale de Fontevraud, avec les trois autres princesses nées avant elle, elle revint à la Cour en 1750, mais elle y restera toujours une princesse à part, fuyant le monde, cherchant réconfort et courage dans une vie de piété sincère et profonde.
Elle parvint à éviter plusieurs mariages et, en 1770, à la stupéfaction générale, Louise obtint de son père l’autorisation de se faire religieuse et d’entrer au Carmel : elle choisit le monastère qui avait la réputation d’être le plus pauvre et le plus rigoureux du Royaume, celui de Saint-Denys, tout proche de la nécropole royale.
Cette phrase qu’on lui attribue : « Moi carmélite, et le Roy tout à Dieu! », est le témoignage d’une volonté et d’une détermination sans faille. Louise se fit religieuse dans l’intention de racheter par son sacrifice l’âme pécheresse de son père.
Louis XV rendant visite à sa fille, Mère Thérèse de Saint-Augustin, au Carmel de Saint-Denys.
(tableau de Maxime Le Boucher – 1822)
Elle reçut l’habit le 10 octobre 1770 avec le nom de Sœur Thérèse de Saint-Augustin, prononça ses vœux le 12 septembre de l’année suivante et s’épanouit pleinement dans cette vie de solitude et d’austérité.
Elle fut élue prieure dès 1773, tâche qu’elle remplit avec zèle et fruit pendant six ans. Elle fut réélue en 1785 et son priorat fut interrompu par la mort, le 23 décembre 1787.
Ses derniers mots – dignes d’une fille de France qui avait aimé les courses à cheval, furent : « Au paradis ! Vite ! Au grand galop! »
Les carmélites de Saint-Denys furent persuadées, au vu de la brusque maladie qui l’emporta et aux symptômes qui se manifestèrent, que leur sainte Prieure avait été empoisonnée par les ennemis de l’autel et du trône qui œuvraient dès ce moment-là et préparaient la grande révolution.
Sa cause de béatification fut instruite au XIXème siècle et aboutit à la proclamation de ses vertus héroïques par le Bienheureux Pie IX, en 1873 : dès lors elle fut invoquée comme « vénérable ».
Le procès, un temps en sommeil, fut repris en 1985 selon les nouvelles normes en vigueur et aboutit à une seconde déclaration des vertus héroïques, le 18 décembre 1997. Le Saint-Siège a affirmé solennellement dans ce nouveau décret que Louise deFrance “a exercé les vertus chrétiennes à un degré héroïque et s’est battue avec force contre le gallicanisme”, nous pourrions ajouter qu’elle a lutté avec les armes spirituelles propres à son état, mais aussi avec l’influence qu’elle gardait à la Cour, contre la Franc-Maçonnerie et la prétendue « philosophie des lumières ».
On peut lire sur le site du « Carmel en France », une biographie plus détaillée de la Vénérable Thérèse de Saint-Augustin et quelques textes spirituels rédigés par elle (cf. > ici).
Nous publions également ci-dessous une prière pour obtenir des grâces par son intercession, en vue de sa béatification.
« O Dieu, notre Père, qui avez établi Roi des nations Votre Fils bien-aimé, Jésus-Christ Notre-Seigneur ; à la prière de sa mère la Vierge Marie, Reine et Beauté du Carmel, accordez à votre Eglise de recevoir comme modèle la Vénérable Thérèse de Saint–Augustin – Madame Louise de France – en confirmant la sainteté de sa vie par les grâces que nous demandons par son intercession (…) .
A sa prière et par ses mérites, enseignez-nous la pratique de l’Evangile ; inspirez aussi aux responsables politiques les mesures sages qui favoriseront le bien des peuples ; développez en nous le zèle et l’ardeur dans le combat quotidien contre les forces du mal ; et donnez-nous de suivre ses exemples de ferveur et de vertu pour marcher à la suite du Christ notre Roi. Ainsi soit-il. »
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2007/12/23/74-princesse-et-carmelite/
Née à Versailles le 5 juillet 1737, Mme Louise fut envoyée très jeune pour son éducation à l’Abbaye Royale de Fontevraud, avec les trois autres princesses nées avant elle, Mme Sophie, Mme Victoire et Mme Isabelle, cette dernière qui deviendra l’épouse du jeune Don Felippe de Bourbon-Parme. Mme Louise revint à la Cour en 1750, mais elle y restera toujours une princesse à part, fuyant le monde, cherchant réconfort et courage dans une vie de piété sincère et profonde.
Elle parvint à éviter plusieurs mariages et, en 1770, à la stupéfaction générale, Louise obtint de son père l’autorisation de se faire religieuse et d’entrer au Carmel : elle choisit le monastère qui avait la réputation d’être le plus pauvre et le plus rigoureux du Royaume, celui de Saint-Denys, tout proche de la nécropole Royale.
Cette phrase qu’on lui attribue : « Moi carmélite, et le Roy tout à Dieu! », est le témoignage d’une volonté et d’une détermination sans faille. Mme Louise se fit religieuse dans l’intention de racheter par son sacrifice l’âme pécheresse de son père. Tante de Louis XVI dans sa viellesse, elle devint sa conseillère.
On dit que ses conseils au jeune Roi Très Chrétien étaient tellement pertinants que les francs-maçons, qui préparaient la Révolution, lui envoyèrent un bouqet de fleur au parfum empoisonné : elle mourut en martyre de la Foi.
Nul doute que Mme Louise, fille de Louis X et tante de Louis XVI, n’inpisre et n’accompgane avec Sainte Jeanne d’Arc le futur Roi Très Chrétien que nous attendons, SMTC HENRI DE LA CROIX, pour la libération de la France et la sauvegarde de la Chrétienté.