« Les Dieux ont soif » est un roman d’Anatole France, publié en feuilleton dans la Revue de Paris du 15 octobre 1911 au 15 janvier 1912, puis en volume chez Calmann-Lévy à la mi juin 1912.
« La société devient enfer dès qu’on veut en faire un paradis. » Cette pensée si juste de Gustave Thibon accompagne le lecteur tout au long de cette impeccable dissection de la démence révolutionnaire, qui renvoie à cette autre phrase, monstrueuse celle-là, prononcée par Staline, et qui « légitime » (!) tous les génocides : « Le problème, c’est les hommes; pas d’hommes, pas de problème !… »
De même que le personnage central du roman, le peintre raté Evariste Gamelin, fait irrésistiblement penser à la morale de la Fable d’Anouilh, « Le loup et la vipère » : « Petits garçons heureux, Hitler ou Robespierre, Combien de pauvres hères Qui seraient morts chez eux ? »…
Rappel La république gouverne mal mais se dédend bien . Anatole France.,
Merci pour cette pépite littéraire Je suis en effet très affectionnée à Anatole France ‘bien qu’il m ait fait beaucoup souffrir en dictées très souvent choisies dans ses oeuvres ) qui habitait un très joli endroit sur les quais de Paris Mais qui connait à l heure actuelle cet immense auteur parmi nos têtes adolescentes qui préfèrent se jetter sur des jeux stupides et pratiquer le wokisme A leur décharge ils n ont pas non plus les professeurs qu’il faudrait tout aussi quasiment incultes qu ‘eux Pauvre France Jésus revient nous avons tant besoin de toi
L’orme du mail… L’anneau d’améthyste.. Tant de pépites qui m’on fait passer des heures exquises.
Anatole France, auteur dont l’ensemble des oeuvres fut mis à l’index par le saint office, ce qui ferait de ses lecteurs des impies…
C’était une autre époque …
La grande spoliation franchiasse.
Peux t’on vous suggérer d’éviter toute vulgarité dans vos propos ?
La grande spoliation française par la Révolution, auriez-vous du dire.
Et on est d’accord avec vous sur ce point.
Anatole France a fait dire à l’un de ses personnages :
« La folie de la Révolution fut de vouloir instituer la vertu sur terre. Quand on veut rendre les hommes bons et sages, libres, modérés, généreux, on est amené fatalement à vouloir les tuer tous ».