Monsieur doit être attaché à Marsielles et environs (j’ai vécu enfant netre Marsailles, Cassis, Carcassone, vant d’aller vivre à Nice où j’y suis resté 30 ans) : mais on retournait chaque annèes, Mama ayant de la famille à Marseilles et Papa à Carcassone.
Quelqu’un de notre famille avait un cabanon à Cassis. J’ai toujours une cousine là-bas.
Un certain Charles-Henri de Provenchère anymait un cercle Légitimiste à Marseilles. Il citait patfois le chevalier de Charette :
« Notre Patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre Patrie, c’est notre Foi, notre Terre, notre Roi. Mais leur Patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée, pour nous, elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau ; nous, nous l’avons sous les pieds, c’est plus solide ! Et il est vieux comme le diab’ leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions… Faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de fidélité ! »
(Chevalier de Charette, « Discours à ses officiers », extrait de la préface de « Charrette, chevalier du Roi ». Michel de Saint-Pierre. – Éd. Folio Poche).
Ma patrie c’est l’Ephorat partisan des Ségobriges.
Mvoui …🤔
Ségobriges, ancien nom des Marsaillais.
Monsieur doit être attaché à Marsielles et environs (j’ai vécu enfant netre Marsailles, Cassis, Carcassone, vant d’aller vivre à Nice où j’y suis resté 30 ans) : mais on retournait chaque annèes, Mama ayant de la famille à Marseilles et Papa à Carcassone.
Quelqu’un de notre famille avait un cabanon à Cassis. J’ai toujours une cousine là-bas.
Un certain Charles-Henri de Provenchère anymait un cercle Légitimiste à Marseilles. Il citait patfois le chevalier de Charette :
« Notre Patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre Patrie, c’est notre Foi, notre Terre, notre Roi. Mais leur Patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée, pour nous, elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau ; nous, nous l’avons sous les pieds, c’est plus solide ! Et il est vieux comme le diab’ leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions… Faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de fidélité ! »
(Chevalier de Charette, « Discours à ses officiers », extrait de la préface de « Charrette, chevalier du Roi ». Michel de Saint-Pierre. – Éd. Folio Poche).