En ce jour ( Lundi 17 avril 2023)de la 133ème Supplique de Pontmain pour le retour du roi nous devons vous informer de la révélation d’un nouveau prétendant au trône de France (par la magie de quelques honteuses alcôves ). Il s’agit de l’inénarrable Richard Finell, âme damnée de feu Henri d’Orléans, comte de Paris, qui fut promu par ce chef de la branche cadette de la maison de Bourbon (faux) comte d’Auxois et (faux) sérénissime Grand-Maitre et prince du (faux) ordre royal et souverain de l’Etoile et de Notre-Dame du Mont Carmel mais très authentique… chanteur d’opérette, spécialiste des oeuvres de Luis Mariano.
Ce bel organe a attendu la disparition de son cornac pour publier un ouvrage explosif dans lequel il révèle sa prétendue ascendance capétienne ! C’est devenu fort à la mode depuis quelques temps. En voici la référence et je vous assure que je me suis « bidonné » (pour parler comme Emmanuel Macron qui a choisi lui aussi ce jour pour une très solennelle déclaration d’amour aux Français).Notre pays marche sur la tête. Il est urgent que N-D de Pontmain entende les demandes de ses pélerins.
avec, en prime, ce grand moment de prétention : 2/ https://ordredeletoileetdumontcarmel.fr/?p=682
Et encore : Le titre viager et prédicat d’Altesse Sérénissime Prince Souverain de l’Ordre conférés au Sérénissime Grand Maître Richard Finell, comte d’Auxois. https://ordredeletoileetdumontcarmel.fr/?page_id=44
Les férus d’héraldique apprécieront les superbes armoiries du faux comte d’Auxois (un petit territoire de Bourgogne, où l’on produit de belles vignes aux fortes effluves qui montent vite à la tête !) et qui le rattachent à la maison capétienne de cette province : écu écartelé de Bourgogne moderne et de Bourgogne ancien (rien de moins), enté en pointe de gueules à une abeille d’or (dont nous ignorons l’origine à moins qu’elle veuille rattacher le possesseur à l’Empire de Napoléon Bonaparte…) , sur le tout d’or à l’aigle d’azur becquée et armée de gueules. Supports : deux lions, d’argent à dextre et d’or à senestre. L’écu posé sur la croix et le ruban du faux ordre de l’Etoile et de Notre-Dame du Mont Carmel. SUPERBE ! Mais tellement VANITAS VANITATUM ET OMNIA VANITAS.
Mais vous noterez que la France des prétendants royalistes ressemble de plus en plus au royaume fantoche de Patagonie-Araucanie, jadis si cher au coeur de Jean Raspail ! Nous apprenons en effet que quatre prétendants se déclarent désormais à ce trône sans territoire : le premier se nomme Franz Quatreboeufs (important personnage d’un autre faux ordre de chevalerie, le Saint-Lazare de Jérusalem, mort de sa belle mort au XVIIIème siècle mais ressuscité dans des conditions rocambolesques au siècle suivant) et prétend avoir été nommé par son prédécesseur, le défunt « prince Philippe » ; le deuxième, Stanislas Parvulesco, petit-fils de Jean Parvulesco, a été élu par les membres de l’association historique du Souvenir franco-araucanien ; le troisième, l’héraldiste Frédéric Luz, reconnu par une majorité de « sujets patagons », est élu par une partie des membres du « Conseil du Royaume » fin 2018 ; mais celui-ci étant accusé « de ne plus assurer le rôle du représentant du royaume de défense du peuple Mapuche », il vient d’être destitué par un « coup d’État » en avril 2023, qui a nommé à sa place… je vous le donne en cent, je vous le donne en mille : LE JOURNALISTE ORLEANISTE PHILIPPE DELORME.
La République se marre et reprend goût à la vie.
Raspail avait une tendresse particulière pour les Mapuches de Patagonie mais il n’est jamais entré dans le jeu dynastique d’Araucanie ; à preuve son mouvement patagon fut établi sous la férule d’un Consul Général, lui-même, secondé par un chancelier, François Trulli, chargé de la revue périodique Le Moniteur de Port-Tounens (annuaire de 140 pages en quadrichromie, 25€), et diffusé par un réseau diplomatique mondial de « vice-consuls ».
Pour illustrer ce propos, voici l’entretien que m’avait accordé le vice-consul de Patagonie à Hong Kong et qui soulignait la délicieuse utopie de ce royaume virtuel :
https://royalartillerie.blogspot.com/2011/08/le-jeu-du-roi-sur-larchipel-raspalien.html
Bien sûr, le « roi » Orlie-Antoine avait créé dans son esprit une grande quantité de ministères, services administratifs, de titres ronflants et décorations mirobolantes – mais tout cela était resté « dans son esprit ». Créer un mouvement ayant pour but par exemple l’indépendance de territoires appartenant à la fois au Chili et à l’Argentine, ce serait quitter pour de bon l’aventure raspalienne du « Jeu du Roi » pour quelque chose de carrément….. « ordinaire » !
Cette magnifique revue et ce réseau impressionnant surpassait en toutes choses les ronds-de-jambe et autres coups-de-pied des successeurs du roi Orlie-Antoine.
Que M. Delorme s’y jette, ne m’étonne pas. Quant aux affaires de Richard Finell, elles sont sans intérêt et je n’y perdrai pas mon temps car on n’en a jamais de reste.
Ce qui m’a toujours étonné c’est d’une part l’ampleur des liens entre feu Henri (VII) d’Orléans, comte de Paris, et son gourou Richard Finell qui tenaient d’une authentique emprise mais aussi le silence total (en dehors des fantasmes phaléristiques et nobiliaires dont nous parlions plus haut) des sources les plus diverses concernant le personnage, ses origines, sa vie, son oeuvre… Des faits qui n’échappèrent pas, au moment de l’institution du faux ordre de l’Etoile, au secrétaire général-adjoint de l’Institut de la Maison royale de France, Emmanuel Delhoume, et l’amenèrent à démissionner de sa fonction après avoir rendu public une lettre terrible adressée à son prince :
» J’ai demandé à Monseigneur le Comte de Paris d’être relevé de ma charge de Secrétaire Général Adjoint de l’Institut de la Maison royale de France pour des raisons personnelles, familiales et spirituelles. J’ai longtemps hésité à prendre cette décision de demander d’être relevé de toutes mes charges ne voulant pas commettre une erreur où laisser le terrain à des gens peu « catholiques » Ayant rempli ce bénévolat avec une loyauté absolue pendant cinq ans n’ayant rien à prouver , mes actions sont là les adhérents de l’IMRF peuvent en témoigner je pars pour m’occuper plus et mieux des miens et de moi un peu mais aussi suite à un désaccord profond avec certains membres de l’entourage du Prince. Un entourage limité numériquement mais grands par l’influence, un entourage « d’initiés » de faux nobles, faux comtes et faux vicomtes et de notables de provinces en mal de reconnaissance ou de chevaliers de fantaisie .
Je garde ma fidélité totale à Monseigneur le Comte de Paris, à la Famille Royale de France. »
On ne saurait être plus clair !
Les faits : Richard Finell d’auxois, chanteur d’opérette, s’est vu accorder par le « comte de Paris » le titre de « Prince Souverain de l’Ordre avec le prédicat d’Altesse Sérénissime »…
Notre opinion : L’intéret pour la Royauté Française augmente à mesure que la République éloigne la France du Bien Commun. L’évènment Royal -baptême, mariage, enterrement- fait toujours imprimer.
On croyait le Royalisme Français disparu depuis l’échec et la condamnation de Maurras en 1945. En outre, les grands enjeux politiques d’après-guerre (affrontement Est-Ouest, décolonisation, revendications sociales et culturelles, Mai 68, etc…) semblaient avoir relégué aux oubliettes de l’Histoire le débat entre les mérites comparés du Royalisme et du républicanisme. Jusqu’à la chute de Berlin, la seule question était de savoir s’il valait mieux avoir tort avec Jean-Paul Sartre que raison avec Raymon Aron…
Mais la chute du communisme, et plus généralement l’échec des idéologies de gauche, ont libéré un espace idéologique permettant aux intellectuels de reposer, chez nous, la question des institutions : Monarchie ou république ?
La Monarchie, c’est la présence du Sacré dans le pouvoir, la continuité de la France, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universel et du diktat des banques comme de la finance internationale.
Tous Royalistes ?
Pour le faux Ordre de l’Etoile et du Mont Carmel,
1. Si on veut crééer un hochet, pour quoi RECONSTITUER arbitrairement et abusivement L’ORDRE DE NOTRE DAME DE L’ETOITE ET DU MONT CARMALE SEPARE DE L’ORDRE DE SAINT LAZARRE, alors que ke Bon Roi Henri IV avait REUNIT l’Ordre de de Saint Lazarre à l’Ordre de Notre Dame du Mont Carmel ?
2. seul un Prince Légitimement Sacré à Reims aurait le pouvoir de décider queoi que ce soit au sujet des Ordre du Roi (Sain Esprit et Saint Michel) et des Ordre Réunits (Saint Lazarre et Notre Dame du Mont Carmel), les abolir définitivement ou reconstituer tels qu’ils étaient avant leur abolition en 1830 par… Louis Philippe, de la dynastie des Orléans !
On lira avec fruit l’Ordonnance Royale de Louis XVIII du 16 Avril 1824 relative aux Ordres de Chevaleries Français, où on apprend que l’Ordre de la Légion d’Honneur fut institué par Napoléon I°. On sait aussi que la Légion d’honneur fut maintenue par la Restauration, la Monarchie de Juillet, le Second Empire et la République. Et on lira encore plus l’Instruction du Grand Chancelier de l’Ordre Royal de la Légion d’Honneur, pour l’exécution de l’Ordonnance du 16 Avril 1824, et des décisions Royales qui y ont fait suite, concernant les Ordres Français et étrangers.
Il est dit dans l’Instruction:
–Les seuls Ordres Royaux avoués (reconnus) sont ceux : 1° du Saint-Esprit; 2° de Saint-Michel; 3° de Saint-Louis; 4° du Mérite Militaire; 5° de la Légion d’Honneur; 6° de Saint-Lazare et du Mont Carmel réunis.
Certains Ordres continuèrent à être remis durant la Terreur par le Conseil Supérieur de l’Armée Catholique et Royale de Vendée au nom du petit Louis XVII retenu prisonnier au Temple, et Louis XVIII remis également quelques Ordres durant son exil à Hartwel. Il furent rétabli en 1814 et abolis, redisons le, en 1830…
Un Ordre de Chevalerie sert aujourd’hui à deux choses : anoblir un roturier méritant comme on le voit encore en Angleterre, et fidéliser une Noblesse déjà existante comme on le voit encore en Espagne.
Alors que la France est en geurre, contre le terrorisme au nom de l’islam, contre la barbarie anti-sémite et anti-Chrétienne, contre l’aveuglement de nos élites républicaines, de plus en plus de Français sont aujourd’hui sensibles à l’hypothèses d’une restauration de l’institution qui donna naissance à la France, la fit s’épanouir et prospérer jusqu’à atteindre un degré de civilisation dont l’Histoire universelle admire encore la Grandeur : dans la décoration, l’édition et la parfumerie, l’étiquette Royale fait MONAR-CHIC. On ne compte plus les magazines people et les émissions télé qui font leur miel du mariage Royal ou du baptême princier !
L’enterrement du regretté Prince Henri d’Orléans n’échappera pas à ce phénomène…
En France, la Chevalerie reporterait notre jeunesse vers le beau, le bon, le Sacré.
Les insignes et les grades correspondent à des mérites. Le Garde de Chevalier est porté à la boutonnière, le grade de commandeur en un collier autour du cou -on dit « cravate »- et le Grand Croix porte un écharpe de aguc à droite.
Les vrais Royalistes comprendront que l’une des fonctions Royales soit non seulement rayonner dans le Royaume visible, mais encore de faire rayonner aussi les sujets qui l’entourent: de même que le Soleil, en projetant ses rayons bienfaisants sur les astres qui l’environnent, les fait briller à leur tour. Cette métaphore louis-quatorzienne nous fait comprendre de quelle façon la Royauté, vécue comme l’ascension de chacun vers un idéal moral et politique, voire spirituel, est une réalité à nouveau envisageable.
Pour un vrai Chrétien, seule la Chevalerie peut extraire du chaos actuel un Ordre conforme au plan Divin.
Redisons le : seul le Roi Légitime Sacré à Reims aurai l’autorité de décider que que ce soit au sujet des Ordre du Roi (Sain Esprit et Saint Michel) et des Ordre Réunits (Saint Lazarre et Notre Dame du Mont Carmel)…
« Un roi serait légitime par l’œuvre de ses ancêtres qui, en 1 000 ans, ont fait la France. Et surtout parce que, là où le président divise, le roi rassemble. Un président est élu par à peine 20 % de la population et travaille pour un parti, une réélection. Alors que le roi représente la patrie tout entière et travaille dans la durée. Pour preuve la Belgique. Sans le roi, il n’y aurait plus de Belgique. Il unit les Wallons et les Flamands » (Richard Finell d’Auxois).
Là, on est d’accord.
L’Auxois est une région naturelle de France située dans le département de la Côte-d’Or sur environ 2 500 km.
L’Auxois devint ensuite un pagus sous les Carolingiens puis un comté d’Auxois réuni au duché de Bourgogne en 1082. Ce comté était divisé en bailliage principal de Semur-en-Auxois et bailliages particuliers d’Avallon, d’Arnay-le-Duc et de Saulieu.
Je ne trouve aucune trace d’une Maison Comtale d’Auxois à ce jour.
Liste historique des comtés de France
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_historique_des_comt%C3%A9s_de_France
Maintenant, il existe une Maison Comtale d’auxois oubliée, elle fait parti des apanages de la Maion de Bourgogne dont la Maison de Bourbon (et non d’Orléans) est titulaire.
Là aussi, pour les Titres de Noblesse, seul le Roi Légitime Sacré à Reims aurai l’autorité de décider que que ce soit au sujet des Titre de Noblesse : abolir un titre de Noblesse, confirmer un Titre de Noblesse, anoblir un roturier en lui conférant un Titre de Noblesse.