Commentaire édité en « article », en réponse à Franck Abed.
Avertissement préliminaire :
Pour commenter le dernier courrier de Franck Abed https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2023/05/20/quelques-constats-et-propositions-de-franck-abed/ , nous allons répondre point par point à ses dix propositions.
Dans tout ce qui va suivre, notamment aux points 4, 6 et 7, je ne fais que renseigner les lecteurs sur ce qui est connu de ces questions. Bien entendu je m’attends à être voué aux gémonies. https://www.lalanguefrancaise.com/expressions/vouer-aux-gemonies
C’est pour couper court à toute polémique qu’un test ADN (indépendant) du noyau cellulaire donnant l’origine masculine, est évidemment nécessaire, et sera le juge de paix !
1. Il n’y a plus de royauté en France depuis 1830 voire 1793
Ambigu !
Il faut préciser et surtout ne pas confondre la Royauté avec la personne du roi, ni ne confondre Royauté et Monarchie :
. Depuis 1830 ?
Non, en août 1830, il n’y a plus de « roi de France », mais il y a toujours une monarchie par usurpation et passage de la monarchie constitutionnelle « restaurée », à la monarchie de Juillet « libérale » qui durera jusqu’en 1848.
. Depuis 1793 ?
Non, en janvier 1793, il n’y a plus « d’ex-roi Louis XVI », mort guillotiné, mais, en fait, c’est depuis le 22 septembre 1792 qu’il n’y a plus de monarchie constitutionnelle par l’avènement de la 1ère République.
En réalité, et c’est très important et le fait est toujours sous-estimé, c’est depuis le 14 septembre 1791 qu’il n’y a plus de «Royauté Très Chrétienne». Cette dernière aura duré 1295 ans. Elle est remplacée par la Monarchie Constitutionnelle qui durera seulement 1 an.
C’est ce 14 septembre 1791 qui est la date la plus funeste de l’Histoire de France, car ce jour-là la France casse unilatéralement le Pacte de Reims et se sépare de son vrai Roi qui est juridiquement le Christ depuis l’an 496. En cette fin du Vème siècle, la Constitution Originelle et Fondatrice de la Royauté Très Chrétienne est résumée dans le Prologue de la loi salique par ces quelques mots : «Vive la nation des Francs, illustre, qui a Dieu pour fondateur.»
C’est en ce 14 septembre 1791 que la Royauté de Droit divin est abolie et disparaît définitivement… au moins jusqu’à présent.
2. Les antiques et légitimes règles de succession ne peuvent s’appliquer car il n’y a plus de succession/royauté en France.
Vrai !
Mais je n’emploierais pas ici le mot « car », mais « puisque ».
Il suffit que la Royauté Très Chrétienne soit restaurée pour que ces règles de succession puissent s’accomplir de nouveau.
3. Louis XIV, le plus grand Roi de France, a légitimé ses « bâtards ». Orléans aurait dû suivre le testament au lieu de le casser…
Possible !
En réalité c’est le couple [Orléans – Parlement de Paris] qui a cassé le testament de Louis XIV.
Pour Philippe d’Orléans le fait que le duc du Maine, soit le bâtard de Louis XIV lui importait peu, ce qui était gênant c’est que ce dernier, en tant que responsable de la formation et l’éducation du petit Louis XV, faisait de l’ombre au futur Régent dans la poursuite de son ambition personnelle.
En aucun cas le duc du Maine, même légitimé ne pouvait devenir roi. Louis XIV avait énoncé clairement que le futur roi était le petit Louis XV.
Pour le Parlement de Paris il en était de même et l’alliance des deux lui redonnait vigueur dans la vie politique.
4. Louis dit de Bourbon ou dit Louis XX n’est probablement pas un Bourbon. Il y a au moins deux failles dans son ascendance… Pourquoi refuse-t-il les tests ADN ?
Vrai !
Son ancêtre François de Paule « dernier fils » de Charles IV d’Espagne a été déclaré non-dynaste par les Cortès en 1812, car connu et reconnu comme le fils du Premier Ministre Godoy. Cela a été contre-signé par « son frère aîné », Ferdinand VII… Cas très semblable au cas de Charles VII en France avec le traité de Troyes. Mais, pour les Espagnols il n’y a pas eu de Jeanne d’Arc !
Ce n’est pas très important pour l’Espagne où la Loi salique de succession a été abolie dans le même temps, d’autant plus qu’Anjou est Bourbon par les femmes (par son ascendance avec Isabelle II fille de Ferdinand VII)… mais pour la France sa prétention est à priori irrecevable.
En tout cas, un test de l’ADN du noyau cellulaire (origine masculine) s’impose !
5. L’Église a déjà agi dans l’intérêt de la France quitte à empiéter sur les lois dites fondamentales qui n’avaient pas été définies comme telles au moment du passage de témoin entre les Carolingiens et les Capétiens.
Vrai !
En particulier la loi de succession par ordre de primogéniture mâle a mis en réalité 1000 ans (496-1429) pour être stabilisée et entérinée.
Dès Clovis et sa modification de l’antique loi germanique de Tanistrie (succession par les frères, oncles et cousins) https://wikimonde.com/article/Tanistrie , la succession par les fils du roi régnant se met en place immédiatement. Elle évoluera au fil du temps et des événements, mais cette règle sera toujours maintenue sauf sur la courte période de 50 ans, sous le carolingien Charles III le Simple, où la France va balancer entre succession salique et succession élective, d’abord par les Robertiens Eudes et Robert Ier, puis par le Bivinide Raoul 923-936, et ce, du vivant de Charles III. C’est en quelque sorte une régence couronnée et sacrée.
Finalement, la succession par ordre de primogéniture mâle sera confirmée et imposée par Jeanne d’Arc lors de sa désignation de Charles VII comme vrai successeur de son père Charles VI, et de sa conduite au sacre de Reims.
Il est vrai qu’en 751 (Mérovingiens > Carolingiens), puis en 987 (Carolingiens > Capétiens), le changement de dynastie est approuvé et accepté par l’Église, dans la personne du Pape en 751, et orchestré par l’Archevêque de Reims en 987.
De nos jours, et avec le recul que nous avons sur la question, ces changements peuvent apparaître comme des usurpations en bonne et due forme :
. A 37 ans, lors de sa déposition par Pépin le Bref, Childéric III (714-755) avait un fils adolescent Thierry.
. A 34 ans, lors de la succession de Louis V dernier carolingien, Charles de Basse-Lotharingie (953-991), l’oncle de ce dernier, avait deux fils : Otton (970-1012 / 21 ans à la mort de son père) et Louis (975-1023 / 37 ans à la mort de son frère aîné).
Dans les deux cas, le transfert de dynastie ne s’est pas produit à cause de l’extinction de la famille régnante, la possibilité de succession salique existant, mais à cause d’une intervention et d’une décision humaine, provenant à la fois du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel. Une étude sur les légitimités surnaturelles des deux dynasties carolingienne et capétienne, et leur cause, s’impose absolument, avec recherche sérieuse et documentée des preuves de leur succession salique réelle ( hypothèse de la descendance davidique des rois de France) . http://www.marie-julie-jahenny.fr/ascendances-davidiques-des-rois-de-france.htm
6. L’attitude ou plus exactement le manque d’attitude de Louis dit « Louis XX » montre parfaitement qu’il sait la vérité sur lui-même…
Possible !
7. Les Orléans ne peuvent prétendre à rien pour la Couronne, car leur famille a perdu ses droits suite au régicide.
Vrai, mais pas que…
En fait il y a aussi de sérieux doute de bâtardise dans cette branche, à deux niveaux de génération :
. La génération de Philippe Egalité, qui selon lui-même est le fils d’un palefrenier de sa mère Louis Élisabeth de Bourbon-Conti.
. La génération de Louis-Philippe, fils d’un italien Chiappini geôlier de Modigliana*, échangé avec la fille du précédent (Procès en cour ecclésiastique de Faenza en 1ère instance et de Vérone en appel)
Là encore un test ADN du noyau cellulaire s’impose !
*https://www.parismatch.com/Royal-Blog/Quand-une-baronne-affirmait-que-le-roi-Louis-Philippe-etait-le-fils-d-un-geolier-italien-1651063
8. Il faut militer pour les principes et défendre l’héritage en attendant le retour de l’héritier.
Vrai !
9. Il convient d’abandonner le combat électoral présidentiel et tous les combats républicains.
Vrai !
Et surtout éviter le compromis nationaliste https://a-rebours.fr/?Articles/Chroniques-doctrinales/Le-compromis-nationaliste comme moindre mal car c’est un blanc-seing renouvelé à chaque élection pour le régime républicain, quel qu’en soit le résultat d’ailleurs.
10. Ne jamais oublier que Dieu veille toujours sur la France.
Vrai !
Chouandecoeur
Commentaire limpide de Chouandecoeur.
Bravo.
Cet intellectuel (FA) est impressionnant de lucidité.
J’aimerais l’entendre développer ses dix points.
Qui pourrait organiser un entretien vidéo avec lui ? Merci.
Permettez-moi, cher ami, de revenir sur le point n° 4 qui est un coup porté violemment… au-dessous de le ceinture et auquel vous semblez adhérer sans la moindre hésitation. Où sont les preuves ? À ce jour, il n’y en a pas.
En revanche, personne ne semble s’attarder, dans ce capharnaüm génétique (avec ou sans lambel d’argent sur les armes de France) sur une évidence : Louis de Bourbon (à l’état-civil) est, jusqu’à preuve du contraire… l’arrière-petit-fils du général Franco et qui pourrait raisonnablement en douter ? A ce titre, Bourbon ou pas, il devrait nous intéresser grandement car il représente (ses engagements mémoriels le prouvent depuis des années) une espérance considérable pour la France d’aujourd’hui qui rappelle tant (en pire même dans certains domaines) l’Espagne de 1936 ! Ne serait-il pas ce « roi caché » que vous attendez tant ? La question mérite d’être posée, non ?
La question n’est pas de savoir s’il descend de Franco. La question est de savoir s’il est Bourbon. Apparemment il y aurait deux failles dans son arbre généalogique dont une est reconnue officiellement.
Le souci est le suivant : il se présente comme l’héritier des Bourbons, or il y a de fortes chances qu’il ne le soit pas. Par conséquent, il ne peut prétendre être cet héritier Bourbon des Bourbons.
A part distribuer des bonbons sur un char en Espagne, porter le cercueil de son ancêtre et venir deux fois par an en France prononcer un discours qu’il n’écrit même pas… que fait-il ?
C’est vrai que cela fait envie !
Ça fait deux décennies qu’il est soi-disant le chef des royalistes. On voit le résultat.
Franck, sors de ce corps ! Quoi qu’il en soit, Si la France a à coup sûr besoin d’un roi celui-ci doit-il nécessairement être un Bourbon ? Pas si sûr justement.
Je me demande si la fièvre de l’audience vous sera profitable mais quand le gouverneur de la Charte nie officiellement la légimité du duc d’Anjou, il peut s’attendre à recevoir l’assaut des penseurs/em> de l’UCLF qui s’expriment sur Vexilla Galliae et sur Vive le Roy. Je ne sais s’ils viendront porter le fer sur ce blog ou s’ils choisiront de vous détruire sur leurs propres sites, mais il serait sans doute temps de vous préparer en oubliant les récitations habituelles du moulin à prières, car ces gens, c’est du lourd et déjà, ils ne vous aiment pas.
Postscriptum : quid du lectorat légitimiste de la Charte ? Y avez-vous pensé ?
Je n’ai pas peur de la Vérité quelle qu’elle soit.
Mais je ne suis pas Jeanne la Pucelle, et je dis simplement qu’un test ADN du noyau cellulaire serait le bienvenu pour tout le monde, princes eux-mêmes, royalistes de tout bord et non royalistes.
Ce n’est quand même pas compliqué à comprendre, et ce n’est pas un crime de lèse-majesté que de dire cela.
Mais peut-être aussi chez les royalistes y a-t-il un politiquement correct ?
Chouandecoeur
Je me demande si la fièvre de l’audience vous sera profitable mais quand le gouverneur de la Charte nie officiellement la légimité du duc d’Anjou, il peut s’attendre à recevoir l’assaut des penseurs de l’UCLF qui s’expriment sur Vexilla Galliae et sur Vive le Roy. Je ne sais s’ils viendront porter le fer sur ce blog ou s’ils choisiront de vous détruire sur leurs propres sites, mais il serait sans doute temps de vous préparer en oubliant les récitations habituelles du moulin à prières, car ces gens, c’est du lourd et déjà, ils ne vous aiment pas.
Postscriptum : quid du lectorat légitimiste de la Charte ? Y avez-vous pensé ?
Merci, continuons à prier pour le retour du Roy chaque 17 de chaque mois à PONTMAIN.
Et à agir malgré tout, parfois même dans le désordre mais toujours dans l’amour du Christ, vraie et véritable charité
A tous,
En attendant votre roi, ne négligez pas l’actualité dont les journaux parlent . Hier s’ouvrait à la Roche sur Yon le procès de l’abbé de M FSSPX pour viols et agressions sur des enfants durant 25 ans.
Prions pour ces victimes dont la vie est marquée à jamais comme un qui est mort.
Merci » lafusée ». En effet, il faut prier pour ces victimes en ce moment du procès, que de tristes souvenirs pour elles !
Dans ces chapelles, le pantalon, scandale ! pas de mantilles, scandale ! mais ces actes de leurs prêtres, car il n’est pas le seul, c’est quoi en rapport ?
M. Texier, permettez à votre blog de s’ouvrir à l’actualité. Le roi viendra à l’heure de Dieu. En entendant nous sommes confrontés à notre quotidien, et cette demande de prier pour ces victimes est importante. Que d’abus dans la FSSPX, j’ai été voir sur internet… ont-ils fait prier pour les victimes ?
Chère amie,
je n’ai refusé la publication dans ce blog que des articles courant le risque de nous exposer à des poursuites pour incitation à la haine raciale par exemple. Pour tout le reste la publication est libre y compris des articles mettant en doute des qualifications données de façon immémoriale à des »prétendants » au trône; ce qui n’a pas manqué de susciter des remarques inquiètes pour la consultation de ce blog de certains amis fidèles.
La critique de la Fraternité St Pie X , et d’autres, est donc totalement libre sur ce blog. je crois savoir que vos critiques seront accompagnées de prières ferventes pour cette partie souffrante de l’Eglise catholique.
A tous,
En attendant votre roi, ne négligez pas l’actualité dont les journaux parlent . Hier s’ouvrait à la Roche sur Yon le procès de l’abbé de M FSSPX pour viols et agressions sur des enfants durant 25 ans.
Prions pour ces victimes dont la vie est marquée à jamais..
Quel est le rapport ?
Sous le régime naturel de la France, ces comportements déviants étaient traités comme il se doit.
A Marie,
Ne cherchez pas le rapport, c’est la triste actualité ne nous voilons pas la face ! pauvres victimes des prêtres !
Ou comment jouer avec le feu ouvre aussi la boite de Pandore.
Oui, merci à FA de nous honorer de sa présence sur le blog de la Charte de Fontevrault.
Point 4. :
1.Et si une descendance de Louis XVII était mise à jour, prouvée, et qu’elle soit légitime -Salqie, catholique ET de Naissance Légale- les Légitimistes ne devraien-ils pas s’agenouiller ?
2. Et si la Batardise des descendants de François de Paul était démontrée et que la descendance de Louis XVII ne soit pas arrivé jusq’à nous… ne comprendait-on pas que les derniers Calistes, le dos au mur, ai laissé ai laissé en 1936 la Régence de leur Noble cause à François-Xavier de Bourbon-Parme, Prince issu d’une branche Salique, Catholique ET de Naissance Légale de la Maison Royale de Bourbon ?
Et si Naundorff était un batard de Louis de Bourbon-Condé et donc le demi-frère de l’infortuné Duc d’Henghien?
Et si la descende de Louis XVII était éteinte par les mâles et se poursuivrait en ligne fémine chez les Bourbon-Siciles, ce qui nous fait sortir de a Loi salique ?
Et si les Bourbons d’Espagne étaient des batards de Godoy ?
Et si les Orléans étaient des batard du cochet Le France et du geôlier Chiappini ?
Et si les Bourbons-Parme étaient les derniers Bourbon Français Légitimes officiels ?
Et si existait quelque part une branche oubliée des Bourbons, Légitime, et apparentée aux Bourbon-Siciles comme aux Bourbon-Parme ?
Meci FA d’honorer la Charte de Fontavrautl de vos analyses et merci à Chouans de Coeur de votre grande clairvoyance…
UN DERNIER POUR LA ROUTE !
Tout au long de son histoire, l’organisation politique du Carlisme -qui est le Légitimisme espagnol- fut connue sous divers noms et formations : Communion catholico-monarchique, Parti Jaimiste, Communion légitimiste ou Communion traditionaliste, entre autres. Contre le libéralisme, il revendiquait la défense de la religion catholique et de la Monarchie traditionnelle, hérédiatire, Salique, Catholique et de Naissance Légale, résumée dans sa devise « DIEU, PATRIE, ROI », auquel fut ajouté plus tard « FORS » (Jordi Canal, « Dossier: El rompecabezas carlista. Carlismo y contrarrevolución », La Aventura de La Historia, no 77, 2005, p. 48 (lire en ligne [archive])).
Pour le Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, Le Parmisme pouvait être un Carlisme adapté à la France : un mouvement politique articulé autour de trois facettes fondamentales, à SAVOIR un drapeau dynastique, la revendication d’une continuité historique avec la Manorache Capétienne, Catholique et Royale traditionnelle, et une doctrine juridico-politique. Sixte-henri de Bourbon-Parme auarit renoncé au Trâne de France après qui ai reçut la révélation de l’identité du Roi caché Henri V de La Croix. Mais la ligne politique Catholique et Royale demeure, sous le signe du COEUR DE L’AMOUR surmonté de la CROIX DU SACRIFICE, espoir et salut de la France !
Merci pour cette commentaires de Chouandecoeur, si limpides.
Pour y avoir bien réfléchi, je ne pense pas que notre roi soit parmi les prétendants actuels. Pour la simple raison que je ne vois pas dans nos princes ce brave au coeur vaillant qu’il faudrait à notre pays. Je pense qu’il faut attendre calment en soutenant nos valeur, en restant unis, en cessant nos querelles de clocher, et surtout en affrontant la vérité.
Je suis historien de formation, non royaliste, mais néanmoins intéressé par l’histoire de la monarchie française, et l’évolution des mouvements royalistes actuels. Présent assez régulièrement sur votre blog et les sites légitimistes UCLF / Vive Le Roy, j’ai pu me faire ma conviction et il me semble tout de même que les droits de Louis de Bourbon soient assez indiscutables, pour peu que la monarchie soit – un jour – restaurée.
L’hypothèse d’un monarque caché, pour séduisante qu’elle soit, ne me convainc pas : elle repose sur un imaginaire débridé, un mysticisme douteux et peu fiable sur le plan religieux, là où le légitimisme s’appuie, démonstrations intellectuelles de qualité à la clé, sur les valeurs scientifiques solides que sont la théologie, l’histoire, le droit et la science politique. Ce portrait-robot de roi sans cesse mouvant, cet idéal de pureté divine et humaine ne correspondra jamais à aucune réalité terrestre. L’histoire est belle, mais ce n’est qu’une belle histoire, et non de l’Histoire.
Louis de Bourbon est le candidat naturel si l’on respecte scrupuleusement les lois fondamentales (les Orléans sont exclus d’emblée par leur régicide et surtout leur très lointaine position dans l’ordre de succession). Vous-même lui avez fait une concession de taille en le reconnaissant « aîné visible » et en théorisant le régentisme. Mais votre acharnement à vouloir faire de lui un bâtard non-dynaste me laisse perplexe, et en révèle beaucoup plus sur vous que sur lui. En vérité, votre obsession de la pureté lignagère ne vous mènera nulle part, si ce n’est à poursuivre une chimère pour l’éternité. Reprenons point par point :
1) Dans l’ascendance du duc d’Anjou, Alphonse XII ne serait donc pas le fils de François d’Assise. Admettons, mais l’homosexualité avérée de ce prince n’empêche nullement une paternité, et ses paroles sarcastiques envers sa propre femme et son couple ne constituent pas une preuve.
2) Un peu plus haut dans l’arbre généalogique, François de Paule ne serait pas le fils de Charles IV mais celui de Godoy : là encore, une rumeur lancée dans un conteste politique plus que troublé en Espagne, mais pas de preuve.
3) Selon vos dires, quelques tests ADN arrangeraient tout. Vraiment ? Mais Louis de Bourbon le refusera toujours, l’Espagne ne vous permettra jamais d’ouvrir les tombeaux de l’Escurial, et quand bien même ces tests vous donneraient tort, vous en réfuteriez toujours les conclusions ! Le débat est donc sans fin, l’incertitude permanente.
4) Ces rumeurs de bâtardise apparaissent quasi-systématiquement à chaque nouvelle génération de roi, qui dérange les positions dynastiques apparemment établies de la précédente. Si vous donnez foi à celles-ci parce qu’elles vous arrangent, alors que penser de celles qui ont entouré les maternités d’Anne d’Autriche, de Marie-Antoinette, pour ne citer qu’elles ?
5) Prenez les plus anciennes dynasties, les plus augustes, les plus respectables, chrétiennes ou non : plus vous remontez dans le temps, plus la probabilité d’une bâtardise augmente mécaniquement, jusqu’à 40% si vous remontez 15 générations plus haut ! L’humanité est ainsi faite, forcément imparfaite. Vous ne pourrez jamais prouver une totale pureté lignagère depuis Hugues Capet, ni démontrer formellement la bâtardise de tel ou tel.
Faute d’admettre cela, vous vous condamnez à tourner en rond, à vous perdre dans des hypothèses stériles pourtant maintes fois réfutées, à poursuivre un fantôme qui n’est que le reflet flatteur de vous-même, voire à inventer des dynasties parallèles, à faire passer des enfants morts-nés pour des enfants cachés… Est-ce sérieux ? Où sont les preuves historiques, tangibles, vérifiables ? Où va le royalisme dans ces conditions ?
Louis de Bourbon n’est qu’un homme avec ses limites, comme tout un chacun, mais il n’en est pas moins un être de chair et de sang, qui coche toutes les cases des Lois Fondamentales, marié à l’Eglise avec héritiers mâles, qui mène une vie vertueuse et équilibrée, catholique selon vos critères tridentins, de nationalité française même s’il n’en a pas besoin pour succéder. Que demander de plus ? Quant à lui imputer les échecs du royalisme… la réalité est autrement plus complexe ! Cela me rappelle une réplique d’un film avec Jean Marais que j’adore, Le Capitan (1960) : « Sa faiblesse n’est pas en lui, mais en vous, car il n’a besoin que de vous pour vaincre ».
Pardonnez-moi si la brutalité de mes propos vous ont heurté, mais convenez qu’il faudra bien autres choses que de pieuses légendes et la perfection évangélique pour arriver à vos fins !
Bien cordialement,
Merci à Dubitatif pour sa psychanalyse du complot de bâtardise voulant ignorer ce principe éternel que « ce sont les reines qui pondent les rois ».
Les améliorations génétiques éventuelles apportées par des collatéraux bénéficient à la dynastie sans la mettre en péril.
Ce principe propre à maintenir la paix des ménages a été inscrit à l’article 312 du Code Napoléon : « L’enfant conçu pendant le mariage a pour père le mari ».
La Nature relativise la légitimité tout en fondant le socle des revendications dynastiques. Les chicayas ultérieurs ne visent qu’à conforter une thèse préétablie et pas une « vérité », surtout quand il s’agit d’un fantôme ; on touche alors au comble de l’occulte en chemin vers l’exorcisme.
La vraie perspicacité..😲
◇
Dans une réponse précédente, j’ai déjà fait référence au livre de Melito San Miguel et aux prophéties qui y sont mentionnées.
◇
La deuxième partie du livre d’Olivarius au chapitre X dans la traduction néerlandaise déclare ce qui suit : « Et lui, le sauveur des anciens et des restes échappés de l’ancien sang des Capétiens, décidera du destin du monde… etc. « .
◇
L’auteur du livre suppose que le [sauveur] est un descendant de Louis XVII (Naundorff ou qui que ce soit).. mais c’est ‼️incorrect, car le [sauveur] permet que plus tard le descendant de Louis XVI et de Louis XVII puisse régner encore une fois en ligne directe en tant que descendant du roi David.
◇
Le pasteur Souffrand dit ceci dans le même chapitre X : « Il ne prendra la couronne que pour la placer ((plus tard)) sur la tête de son Héritier direct.
◇
La prophétie [de la sœur de Lyelbe] au chapitre V mentionne un [régent] qui est un saint : « Je lui donnerai un régent qui est un saint. »
Cela concerne donc clairement ledit [sauveteur]… en tant que premier grand monarque.
Dans le même chapitre, nous trouvons également la prophétie de deux rois par la sœur de Belley.
◇
Dans une autre prophétie, qui n’est pas dans ce livre mentionné ci-dessus, dans une certaine situation, le grand pape est associé à un prince du Nord qui s’est converti et au grand monarque.
Le prince qui s’est repenti est l’arbre desséché dans Ézéchiel 17:22-24… donc le futur premier grand monarque.
◇
Ce prince du Nord est littéralement mentionné au chapitre VI par Rodolphe Gilthier : « Un prince du Nord traversera l’Europe avec une grande armée »..etc.
Cette armée est l’armée de Dieu, une armée de personnes douées choisies… hommes, femmes et enfants, mentionnée par Anna Katharina Emmerick.
◇
Ils ont une arme terrible avec un pouvoir énorme, à savoir le chapelet, ensemble ils sont aussi le manteau et le bouclier de ce prince particulier ..le prince sur le cheval blanc, 2 rois 2 et Nostradamus VIII-53. ..mais malgré tout, Dieu a rendu le prince du Nord dépendant de trois femmes, car la femme est la mémoire de l’homme, Nostradamus VIII-97 ..et est apparentée à Nostradamus II:69.
◇
Selon les prophéties catholiques actuelles sur YouTube, Dieu suscitera une nouvelle noblesse peu de temps après le jugement de purification du 6ème sceau.
◇
Dans Ésaïe 11:1, nous voyons le prince du nord… la ramification féminine, la branche de l’arbre généalogique masculin de David.
◇
Lisez le chapitre VIII du livre et l’on peut lire qu’avant la troisième guerre mondiale vient une guerre entre la France de la franc-maçonnerie Illuminati et les Pays-Bas… l’enjeu est le prince du Nord, Isaiah 52:7-12.
Un enfant nous est né, Esaïe 9:5.(🐛🦋) ..Ezéchiel 17:22-24 …🤔💆♂️
😎 Jo
https://nl.m.wikipedia.org/wiki/House_Capet
https://nl.m.wikipedia.org/wiki/Maison_Valois
Je redoute que ce blogue finisse par se perde dans l’ésotérisme, pire dans l’occultisme, et se fasse ainsi l’allié objectif des ennemis du royalisme. Dommage, car ce n’était certainement pas l’objectif d’Alain Texier lorsqu’il fonda la Charte de Fontevrault. Dis-moi qui sont tes amis…
Pas d’inquiétude cher Conseil dans l’Espérance du Roi je tiens fermement la barre mais je me refuse à éliminer telle ou telle opinion qui peut apparaître minoritaire à certains . Le royalisme contemporain est divers par essence et un des objectfs du blog de la Charte est d’être le miroir de cette diversité .
Il y a vrai souci de logique : si Louis de Bourbon n’est pas Bourbon comment peut-il être l’aîné (visible) ?
Aujourd’hui on a la science. Un test ADN ce n’est pas compliqué à faire. Pourquoi refuser de clore le débat en accomplissant un acte qui ne demande AUCUN effort ni COMPROMIS ? Cela en dit long…
A moins que le test ADN est déjà été fait mais que les résultats soient gardés sous le boisseau. A qui profite le crime?
« Quant à lui imputer les échecs du royalisme… » Qui dit cela ? Pas LouisBTS.
Je dis une chose : depuis qu’il a pris la tête ou depuis qu’il est à la tête du mouvement légitimiste, soit deux décennies, ce mouvement a-t-il grandi ? Conquis les cœurs et les esprits ? Non bien évidemment. Internet permet de bien se rendre compte que « son camp » ou ses soutiens ne pèsent nullement dans le milieu royaliste… quant à peser sur la politique française, n’en parlons pas.
Après l’erreur de logique, il y a aussi une erreur scientifique : pas besoin d’ouvrir les tombeaux de l’Escurial pour démontrer qu’il est ou n’est pas Bourbon.
Il faut une unité doctrinale et d’actions pour pouvoir peser sur les événements.
Les royaliste sont divisés sur :
Les principes
Les princes
La méthode d’action politique.
Merci pour toutes ces contributions.
Tu parles beaucoup, François-Xavier de tests génétiques « test ADN du noyau cellulaire ».
Concrètement, est-ce que toi-même ou l’un des lecteurs saurait nous dire avec certitude de quels matériaux génétiques a priori utilisables ou déjà exploités à cette fin on dispose s’agissant de nos rois (ou de leur proches parents masculins) pour les plus anciens d’entre eux ? Et en particulier pour la période antérieure à l’accession au trône des Bourbons…
En clair, sait-on si on a de l’ADN exploitable pour ce genre de test, par exemple de François 1ER, par exemple de saint Louis ?
Je me souviens qu’il y a quelques années ont été ré-inhumés le corps du père et du grand père de François 1er. Sait-on si cela a été l’occasion de faire des prélèvements ADN ?
Sait-on sous quelles conditions un tel prélèvement serait envisageable ?
J’imagine qu’un accord de gré à gré ne serait pas suffisant puisqu’il faudrait a minima obtenir une autorisation d’exhumation, voire une décision de justice et donc sans doute justifier d’un interêt légitime, sans doute en outre non susceptible de troubler l’ordre public… ?
Si vous tenez absolument à éliminer l’incertitude de bâtardise concernant François de Paule / François d’Assise, passez donc directement du rang 1 au rang 20 dans l’ordre de la succession légitimiste au trône de France, et désignez Pierre de Bourbon-Siciles, duc de Calabre, comme roi. Vous gagnerez un temps précieux…
A Alain Beauregard,
En général, le « matériel génétique » des différentes branches (masculines) de nos rois, tout ce qui existait à Saint Denis est perdu depuis 1793. C’est sûrement cette profanation des révolutionnaires à Saint-Denis, une des plus grave pour l’Histoire, qui empêche maintenant de posséder facilement ce qu’on appelle irrespectueusement « du matériel génétique exploitable ».
. Au sujet des Valois, il y a peut-être une possibilité à partir de l’un de leurs ancêtres qui n’ont pas régné, comme tu le dis au sujet du père et du grand-père de François Ier. Encore faut-il trouver une partie du corps où l’ADN est resté « exploitable » ce qui là non plus n’est pas évident. De plus juridiquement et administrativement c’est encore plus compliqué.
. Au sujet des Bourbons les seul « matériaux » anciens dont on dispose actuellement sont des cheveux de Louis XVI et aussi de Louis XVII (cheveux blonds), et surtout pour ce dernier des cheveux non pas coupés mais tombés et recueillis pour avoir la présence du bulbe pelliculaire qui, seul, possède de l’ADN.
Il faut aussi savoir que l’on possède des cheveux de l’Enfant du Temple, celui qui est enterré au cimetière Sainte-Marguerite, et prélevés (avec bulbe) à l’exhumation de 1894. Ces cheveux sont roux, et le professeur Gérard Lucotte, lors de son étude sur ceux-ci en 2014 ou 2015, a pu mettre en évidence la présence de produits chimiques (je n’ai pas leurs noms sous la main) destinés à blondir les cheveux.
Le professeur Lucotte a aussi comparé l’ADN des cheveux de Louis XVII et celui d’un membre Bourbon Parme : Louis XVII est bien Bourbon et non pas fils de Fersen.
Voilà ce que je sais de source sûre sur le sujet actuellement.
Ce qui est étrange (vous avez dit bizarre ?), c’est que nous avons tout pour comparer l’ADN de l’Enfant du Temple (squelette du cimetière sainte Marguerite), et celui du cœur qui est à saint-Denis… Mais omerta oblige !
Chouandecoeur
C’est prendre beaucoup de peine que d’entrer dans une investigation génétique pour cette chimère de la survivance. Comme je le soutenais à feu Charles Barbanès, elle n’aurait qu’un intérêt historique sans aucun effet politique : soit elle existe et ne le sait pas elle-même ; soit elle n’existe pas ; soit elle existe et ne veut pas apparaître pour des raisons propres à elle. Aucune des ruptures de paradigme depuis deux siècles ne l’a vu surgir.
Sans héritage, il n’y a pas d’héritier. Il n’y a pas de royaume souterrain et le dernier des rois morts n’a jamais saisi aucun vif en situation. La déconfiture de la branche aînée n’est pas rémédiable. Des rameaux collatéraux aucun n’a produit le champion attendu, juste quelques clercs de notaire enchantés de leur ascendance.
Les lois fondamentales ont cessé leurs effets à la mise au tombeau du dernier roi.
On repart à zéro.
Bâtards, médiocres, régicides, falots…. Pourquoi ce rejet systématique du réel et des princes existants ? Je doute que la personnalité exceptionnelle dont vous rêvez pour rebâtir une monarchie soit beaucoup plus crédible qu’un Grand Monarque caché. La seule différence entre vous et les chartistes purs et durs, c’est que pour vous elle sort du néant, là où pour eux elle est issue du vieux rameau. C’est d’ailleurs extraordinaire : vous êtes l’un des (très) (trop) rares à réfléchir sérieusement et concrètement sur la restauration, ou l’instauration, d’une monarchie rénovée et de ses institutions (oui, je regarde aussi votre blog Royal Artillerie), mais personne ne semble trouver grâce à vos yeux pour se couler dans celles-ci ! Mais il y a un risque que votre surhomme, s’il existe, ait ses propres idées sur la question, peut-être fort éloignées des vôtres. Et songez qu’un clerc de notaire, même confiné à longueur de journée dans son étude, peut très bien dissimuler une riche nature, même si celle-ci ne trouve pas à s’exprimer ouvertement. Le monde regorge de nuls, c’est entendu, mais aussi de génies qui ne se révéleront jamais parce que les circonstances ne s’y prêtent tout simplement pas. De Gaulle, sans la Seconde Guerre mondiale, n’aurait été qu’un brillant officier anonyme parmi d’autres. Voilà pourquoi je trouve que vous enterrez bien vite les candidats potentiels, et que votre lucidité confine parfois au néant pessimiste.
Cordialement,
Je n’ai pas utilisé ici les qualificatifs méprisants par lesquels vous entamez votre réponse ciblée et je ne reconnais pas dans vos propos l’environnement favorable à une restauration qu’il m’arrive de promouvoir sur Royal-Artillerie. Et cet environnement a très peu varié en dix-huit ans.
Je vais vous le résumer en peu de mots en serrant sur votre critique. Merci de m’en donner l’occasion pour l’édification d’autres lecteurs.
Je considère que la vieille monarchie n’est pas tombée sous les coups d’ennemis extérieurs acharnés à sa perte, même s’ils lui furent portés, mais par le darwinisme de ses fondamentaux, l’impéritie des derniers titulaires et leur tétanisation à l’action. Leurs descendants ne sont pas « bâtards, médiocres, régicides, falots » mais inadaptés à l’emploi.
Je n’attends aucun surhomme. Mais il faut aujourd’hui un impétrant en capacité de débattre à bâtons rompus avec les élites de la nation (et celles des autres nations), ces milliers de jeunes qui chaque année passent des concours difficiles, obtiennent des dipômes en sciences dures, ont des capacités intellectuelles pour appréhender les défis et les résoudre sans convoquer des technocrates. Il n’y a pas vingt filières. De tous les princes en vue, deux seulement ont franchi l’obstacle, et encore dans une école de division 2, Eudes d’Orléans (HEC) et Jean-Christophe Napoléon (HEC) ; et seul le second a développé une carrière solide. Tous les autres ont obtenu des diplômes d’assiduité quand ils en ont.
Le monde des dirigeants d’aujourd’hui est soumis à la loi du temps qui n’en donne pas. Il faut réagir de but en blanc et avoir le niveau pour comprendre au moment la nature et l’importance du défi affronté. Des cadors, j’en connais (de vue), aucun n’est « prince », et les prétendants dont on parle tout le temps sont insuffisants et lents.
On peut maintenant évoquer le clerc de notaire génial en chambre qui aura ses idées à lui, différentes de celles du projet élaboré par Royal-Artillerie qui n’a rien d’intangible. Le dernier plumitif génial de la branche aîné fut le comte de Provence qui sauta dans la berline de Gand au premier coup de mousquet et qui, pour une dynastie régnant sur un royaume de conception héréditaire, était incapable de procréer. L’eut-il pu que nous aurions évité son frère qui fut un prince du contretemps, léger (Quiberon), impolitique mais s’abritant derrière un parchemin (Charte), peu résilient (Rambouillet) et n’ayant généralement rien compris au pays réel. Il faudra plus demain. Et probablement que la situation de crise profonde qui fera le lit d’une restauration, convoquera une certaine présence physique dans les ruines fumantes du régime assailli. Je n’y vois pas le clerc encombré des arcanes de son érudition.
Mon souhait reste de faire construire le cadre d’une monarchie moderne, intellectuellement rehaussée, resserrée sur l’essentiel, et d’y inclure la personne idoine et volontaire plutôt que de s’abandonner aux idées inconnues d’un candidat désigné par des puissances invisibles, qu’on met en place et sur lequel on porte tous nos espoirs sans en rien connaître.
La dynastie du modèle transcendental automatique a été battue trois fois par son propre peuple ! Faut trouver autre chose que la résurrection de la maladie.
De toute façon, soyons rassurés, tous les prétendants en vue craignent la couronne, et s’ils pensent parfois qu’elle pourrait leur tomber sur la tête à leur corps défendant, aucun ne se compromettra socialement à favoriser une restauration. Un seul coup de fil des Renseignements Généraux a fait dissoudre l’IDA du prince Louis.
En fait, et pour terminer sur votre commentaire, il n’y a pas de candidat « potentiel » déclaré et actif. Mon propos ne s’inscrit pas dans un néant pessimiste, mais deux siècles d’errance du mouvement royaliste appellent à notre salut national d’autres solutions que celles jusqu’ici échouées.
Aparté sur Charles de Gaulle : avant-guerre il fut l’un des créateurs du combat de chars en escadron et s’y appliqua ensuite. Il n’était donc pas un « officier anonyme parmi d’autres », et il avait publié « Le Fil de l’Epée ».
Si vous avez cru que je vous attribuais les propos du début de mon post, je vous prie de m’excuser, ce n’était pas mon intention. Ces termes résumaient surtout ma surprise face au « prétendants-bashing » généralisé des milieux royalistes, où j’avais cru, très naïvement, les débats plus feutrés.
Pour le reste, si je suis bien votre pensée, votre candidat (que j’imagine saint-cyrien à triple doctorat sciences po-éco-droit, doté d’un fichu caractère) ne peut émerger qu’à la faveur d’une guerre civile ou du moins de troubles sociaux et politiques très sérieux, et sans lien avec un passé monarchique qui constitue aussi bien un handicap qu’une force. Il va vous falloir, non pas un surhomme puisque vous n’aimez pas le terme, mais du moins un sacré bonhomme… ou une femme, qui sait ? Nouvelles institutions, nouveau souverain… ne souhaiteriez-vous pas, en votre for intérieur, revivre au moins la première partie de l’épopée napoléonienne ?
Me connaissant, je fais toujours attention à ne pas prendre la mouche dans une réponse qu’on me fait, mais j’ai bien cru que vous qualifiez ainsi mes propos. Ce n’est pas important.
Oui, le « candidat idéal » devrait provenir du vivier intellectuel le plus élevé du pays, la monarchie le mérite et même l’exige si on a la légitime ambition d’arracher cette nation au déclin qui nous aspire aujourd’hui comme une terrible fatalité.
Ce sont des milliers de jeunes gens et de jeunes filles qui intègrent chaque année les grandes écoles prestigieuses de notre pays ; pourquoi nous en priverions-nous ? Pourquoi prendre du second ou troisième choix en sciences molles voire une cloche bénite ? Le champ d’élection est facilement cerné :
X, Normale-Sup Sciences, Mines, Ponts, CentraleSupelec, Physique et Chimie de Paris, Cyr, Navale, Salon, Telecom Paris.
A votre question :« Nouvelles institutions, nouveau souverain… ne souhaiteriez-vous pas, en votre for intérieur, revivre au moins la première partie de l’épopée napoléonienne ? » je répondrais humblement que je n’en sais fichtre rien, mais si Bonaparte a pu ramasser la couronne au ruisseau où d’aucuns l’avaient laissé glisser, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Le champ d’application est complètement étranger à celui du passé où se sont exercés de grands monarques. Comparativement à ses voisins, la France fut au pinacle sous Napoléon III. Elle devint ensuite une thalassocratie mondiale hors de proportions rapportée à ses moyens métropolitains, pour finir aujourd’hui en province européenne percluse de dettes à la merci de ses créanciers internationaux. Mais qu’on se rassure, nous avons encore trois jours de munitions, a dit l’état-major !
Je ne ferai pas de programme vers la restauration. J’en suis incapable et trop vieux pour y concentrer longtemps mon attention. Ma seule ambition est de dessiller les yeux des royalistes qui sont obligés d’encaisser leur déclassement au rayon des curiosités, à cause de la façon dont ils se saisissent de la question monarchiste, en amoncelant sur leur tête toutes les hypothèques du passé quand ils ne se fourvoient pas dans les contes de la crypte.
Un cadre, des moyens, un chef.
Une nouvelle élection de Senslis ?
Ce site est mort :
https://www.institutducdanjou.fr/
Pourriez-vous préciser votre propos svp :
« Un seul coup de fil des Renseignements Généraux a fait dissoudre l’IDA du prince Louis » ? Merci.
Louis a pourtant lancé un nouveau site :
https://www.legitimite.fr/
« La dynastie du modèle transcendental automatique a été battue trois fois par son propre peuple ! »
Quels sont ces trois fois svp ? Merci.
@LouisBTS 22-16:03 et s.
A votre question de lundi dernier, « Qui pourrait organiser un entretien vidéo avec lui », je répondrais si j’avais l’autorité pour le faire : Vous !
Cette personne est accessible par email sur sa chaîne Youtube et vous pouvez lui proposer de tenir le micro pour lui poser les dix questions de la compilation dont il développera les réponses en longueur face à la caméra, à moins que le gouverneur de la Charte, qui semble avoir travaillé ce sujet, n’émette sa préférence pour ce rôle.
Le reste de vos interrogations dans ce fil de commentaires est répondu par l’histoire, sinon pour ce qui concerne l’aîné des Bourbons, vous pouvez contacter Franz de Burgos sur le site web que vous citez.
Bonne journée.
Votre proposition me flatte et m’honore mais il vaut bien mieux que ces soit notre ami Catonéo qui n’et peut -être pas indifférent au sujet qui dirige l’interview. Quant à la réalisation et aux conseils technique idoines une personne qui a l’habitude de ce genre d’exercices s’impose : Franck Abed
A mon humble avis, et pour avoir eu l’intéressante et utile occasion d’entretiens avec lui, ne vous méprenez ni le uns ni les autres sur les qualités réelles de l’aîné (visible diront certains) des Bourbon. Il n’a fréquenté aucune des excellentes institutions citées par notre ami Catoneo et ne manque pourtant d’aucune des aptitudes requises surtout si celles-ci étaient mises en pratique par LE ROI EN SON CONSEIL. Ce dernier mot étant une clé essentielle en régime monarchique.
Pour donner toute sa mesure, le « Conseil du Roi » doit fonctionner par le principe du primus inter pares au sens de Hannah Arendt, ce qui requiert donc une égalisation des capacités intellectuelles réunies. S’il y a rupture de niveau dans un sens ou dans l’autre, la qualité de la production est entravée.
Les hommes du Roi Soleil (Colbert, Louvois, Vauban…) étaient de plein pied avec le monarque pour la compréhension des enjeux. On disait que les séances du Conseil ne produisaient pas beaucoup de papier mais des décisions que chacun rapportait dans son bureau du ministère et faisait appliquer sans autre forme de procès. Il y avait une unité cérébrale à l’oeuvre.
Le contre-exemple fut le gouvernement de Louis XVI, prince cultivé mais inintéressé par sa charge – de tout son règne, il ne sortit qu’une fois pour visiter une ville de province (Cherbourg) -, roi tétanisé par son indécision, méfiant, consommant des ministres selon les bruits de cour. La monarchie en mourut.
Bien réfléchir à ce que l’on veut (je parle pour nos enfants) car toute restauration monarchique en France ne sera qu’un fusil à un coup.
Cher Catoneo,
D’abord, et en préliminaire, un peu de philosophie ou plutôt de métaphysique…
Il est très difficile de répondre à quelqu’un qui n’a pas la conception providentialiste de la Royauté française de Droit divin, et donc dans sa réalité profonde, conduite par Dieu vers la fin qu’Il lui a assignée, tout en tenant compte de la liberté des hommes et, loin de la réduire, de l’utiliser pour la bonne marche de Son plan.
C’est normal que vous ne l’ayez pas puisque, si j’ai bien compris votre pensée et, selon vos dires sur ce blog, étant agnostique, vous n’avez pas la Foi. Peut-être la cherchez-vous, peut-être pas, je vous souhaite cette rencontre un jour.
C’est très difficile parce que les deux locuteurs, vous et moi en particulier, et dans le cas qui nous intéresse ici, ne sommes pas dans le même plan, nous n’évoluons pas dans les même dimensions.
Pour prendre une comparaison simple, et surtout ne voyez ici aucun jugement de valeur à votre égard, vous raisonnez dans votre projet de restauration de la Royauté, dans un plan, dans un domaine à deux dimensions seulement, selon des représentations, des concepts, des objets « plats », se mouvant dans un champs plat ; ces deux dimensions n’étant que la norme dont vous disposez, c’est-à-dire la vision uniquement humaine des choses… parce que vous n’avez pas idée d’une troisième dimension, ou vous la rejetez comme inexistante parce que vos sens ne la détecte pas, ou si vous la supposez théoriquement présente, vous croyez qu’elle n’a aucune influence ni compénétration avec le monde tel que vous l’appréhendez.
Cette troisième dimension est la hauteur en géométrie, la surnaturalité en métaphysique, la Providence en histoire.
C’est cette dimension dont la Charte de Fontevrault est le témoin !
Aussi, ne vais-je pas essayer de vous convaincre, mais seulement de vous « dire », comme le rappelait sainte Bernadette au sujet des apparitions de Marie à Lourdes.
Donc, de mon côté, et en ce qui concerne le lien particulier de la Royauté française avec le Ciel, je ne rappellerais ici que deux événements parmi de nombreux autres, qui éclairent et prouvent cette union intime.
D’abord, et dans l’ordre chronologique, le premier : Jeanne la Pucelle l’affirmant à Robert de Beaudricourt dans ce dialogue sous-estimé et lourd de conséquence pour la suite :
« Le Royaume n’appartient pas au dauphin, il appartient à mon Seigneur. Cependant, mon Seigneur veut que le dauphin devienne roi et qu’il tienne le Royaume en commende. Il sera roi malgré ses ennemis et, moi, je le conduirai à son sacre.
– Et quel est ton seigneur ?
– Le Roi du Ciel. »
Tout est dit et rappelé aux Français dans ce court dialogue : la prééminence du suzerain, le vrai Roi de France, le Christ, son choix divin du moment dans le dauphin comme vassal par la dévolution du Royaume comme bien non seulement politique mais aussi religieux, le mot « en commende » étant un terme juridique concernant une terre ecclésiastique et signifiant « en administration temporaire » ; et non son choix dans le roi d’Angleterre que toutes les élites humaines du pays adulait ou acceptait à contre-cœur… parce qu’inéluctable pensait-on alors… Il n’y avait pas d’autre solution « raisonnable ».
Et puis ce que voulait Jeanne était farfelue.
Jeanne venait remémorer que si la naissance désigne le dauphin, elle n’est pas suffisante, et en réalité seul le sacre l’établit roi… et encore roi vassal !
Elle nous dit aussi, à nous Français de notre époque, que la France ne nous appartient pas plus qu’au dauphin en 1429. Or nos pères depuis 231 ans ont spolié le Christ de Son bien et perturbé Son plan divin du salut social des nations de la Terre ; et nous continuons à le faire, par volonté ou par habitude, en tout cas par tranquillité… fausse tranquillité.
Mais cela n’a qu’un temps et, lorsque le temps imparti par la Providence est écoulé, la permission de l’existence temporaire des choses non conformes au plan divin cesse, et ces dernières meurent d’elles- mêmes.
Le deuxième événement nous emmène 450 ans plus tard lors de la possible restauration de Chambord.
Les hommes ayant préparé tout ce qui était en leur pouvoir pour ce succès attendu, sont brusquement contredits et empêchés par un homme simple de 38 ans, Maximin Giraud, voyant de la Salette, qui vient à Frohsdorf en 1873, dire son fait au comte de Chambord sur le point de monter sur le trône de France.
Après cette entrevue, Chambord dira à son secrétaire particulier le comte Henri de Vanssay (on le sait par ce dernier sur son lit de mort) :
« Maintenant, j’ai la certitude que mon cousin Louis XVII existe. Je ne monterai donc pas sur le trône de France. Mais Dieu veut que nous gardions le secret. C’est Lui seul Qui se réserve de rétablir la Royauté. »
Ces deux faits sont des faits historiques, le premier est connu publiquement, mais totalement mésestimé sinon oublié, de second encore du domaine privé mais ayant filtré à l’extérieur de la famille de Vanssay.
Ces faits sont là.
Faut-il rejeter d’un revers de main l’enseignement de Jeanne et ses faits et gestes par ordre du Ciel, parce qu’invraisemblables humainement parlant, comme le refus du comte de Chambord obligé par le même Ciel ?
En conclusion, depuis 231 ans la Providence bloque toute restauration de la Royauté Très Chrétienne parce qu’elle serait alors réalisée à la manière des hommes, selon leurs conditions et avec leurs hommes liges.
Elle a mis les scellés sur le trône de France parce que la France n’est pas n’importe quelle nation, et on ne monte pas sur le trône de France sans quelque tremblement parce qu’appartenant au Christ se manifestant là comme le Roi des Nations.
Ces scellés, tout le monde en a entendu parlé mais nul ne veut en avoir vraiment conscience.
Ces scellés apposés sur le trône de France sont en fait un cadavre qui l’occupe encore et qui empêche la Restauration véritable. Il fait aussi office de cadavre dans le placard du royalisme quels que soit ses divers mouvements.
C’est l’Enfant du Temple !
Tant que cet Enfant ne sera pas compris comme tel, qu’il ne sera pas reconnu officiellement par les Français comme le non-roi Louis XVII, tant qu’il ne sera pas mis à bas du fondement du Royaume, et réinhumé dans la tombe à laquelle il a droit, alors le trône restera vide du roi Très Chrétien.
Et j’ose même dire qu’il faudra qu’il soit inhumé à Saint-Denis, en la compagnie de tous les rois de France, puisqu’il aura été le témoin et le Régent du pays dans l’ère révolutionnaire de celui-ci.
Catoneo, si vous contestez ce qui précède (ce que vous pouvez faire aisément) par votre pourquoi de tout cela, pourquoi ce temps si long « perdu » pour la Restauration, pourquoi cette difficulté récurrente du retour d’un roi, je vous répondrai comme Jeanne :
« Parce que Dieu le veut ! »
Bien à vous,
Chouandecoeur
Ne pouvant débattre avec vous sur le même plan et puisque que le vôtre est infiniment supérieur au mien – ce qui se conçoit parfaitement – il serait oiseux d’avancer de part et d’autre des arguments qui seront par principe et réciproquement niés dès l’abord.
Vous me donnez l’occasion de prendre congé de ce cabinet de psychanalyse qu’est devenue la Charte de Fontevrault, bien inutile désormais, depuis que vous avez coulé la Biennale Blanche qui était son seul actif de bilan.
Vous remettez de la fonte dans l’épave en exigeant (mais à quel titre ?) que le prince Louis vous prouve la légitimité de son ascendance par des examens de laboratoire ; vous coupant ce faisant de la moitié des royalistes français, quand ils sauront que vous avez bâtardisé leur champion. C’est assez incroyable pour une chapelle royaliste qui oeuvrait jusqu’alors dans l’oecuménisme.
Bonne chance quand même, avec de nouveaux amis.
Cordialement.
K.
PS : je romps les chiens, il est inutile de répondre à ce post.
Juste un mot, cher ami, pour vous dire que nous n’avons pas « coulé » – comme vous dite-la Biennale blanche. Rappelons que la première Biennale Blanche avait réuni à PARIS sans doute une trentaine de mouvements royalistes et que le même concept à TOURS quelques n’en avait réuni une dizaine d’années pus tard que deux dont la Charte organisatrice sans que nous ayons rien changé à son organisation.
Nous n’avons pas trouvé d’explication à cet effondrement sauf à nous dire que les mouvements ont préféré rester dans leur pré carré, ne goutant que fort peu la mise en concurrence de facto de tous ceux qui voulaient un roi – MAIS PAS LE MEME- pour la France.
Notre démarche n’était donc en aucune façon oeucuménique puis que nous ne tentions pas de dire aux mouvements que ce qui les « unissait » était plus important que ce qui les séparait. Faire une vitrine commune à tous était notre espérance et elle l’est restée car il fallait habituer les royalistes à savoir que nombreux ( mais séparés naturellement ) était bien une de leurs caractéristiques .
La Charte continuera donc à présenter tous les mouvements royalistes avec leurs force et maintenant aussi leurs faiblesses car la situation internationale n’est pas la même en 1988 et en 2023 et dans les temps que nous vivons maintenant il n’est pas indifférent de parler maintenant analyses ADN , régicide et survivantisme …
Honnêtement pensez vous vraiment Kardaillac que nous apprenons quelque chose aux miitants des différents bards ? Simplement nous ne voulons pas courir le risque d’être accusé de mentir par omission ? On doit dire la vérité à ses amis. Sinon est ce qu’on les traite vraiment en amis ?
Cher Catoneo,
Je répondrai au moins pour les lecteurs :
Je pense que vous vous trompez en disant que j’ai coulé (personnellement ?) la dernière Biennale Blanche en 2018 (je n’étais pas Gouverneur à l’époque). Je crois que vous ne deviez pas y être puisqu’il n’y avait personne. Et puis Covid oblige il n’y eu rien en 2020, et pas plus en 2022.. Tout est a refaire, mais les mouvements royalistes apparemment sont frileux pour s’y inscrire.
C’est dommage que vous ne vouliez plus nous donner votre avis, car se frotter la cervelle à celle d’autrui est toujours bon.
Pour ce qui concerne Anjou, c’est au titre de sujet français tout court que j’évoque cette possibilité (je n’exige pas), car un jour ou l’autre, d’autres voudront lever définitivement le doute.. et d’ailleurs pourquoi pas lui-même !
Je ne bâtardise pas le poulain Anjou, ce sont les Cortès de 1812 qui l’ont fait, ainsi que le roi régnant Ferdinand VII « son frère aîné », et cela bien mieux que moi.
Et puis, je crois me rappeler que c’est Franck Abed qui a soulevé la question sur la Charte, et non moi-même, mais comme sur ce sujet particulier il était à la fois sûr de lui mais évasif et sans la moindre justification de ses dires, j’ai pris sur moi de développer ce qui manquait dans son article et que tout le monde sait plus ou moins mais que personne ne dit.
Bien à vous,
Chouandecoeur
« rompre les chiens »
(Chasse) Arrêter les chiens pour les empêcher de suivre une voie. · (Sens figuré) Interrompre une conversation ou une discussion que l’on juge mal engagée
https://fr.wiktionary.org/wiki/rompre_les_chiens
Pour une nouvelle élection de Senlis, il faudrait prendre un Prince de Bourbon Salique, Catholique et de Naissance Légale.
et APRES l’Election, les Lois Fondamentales du Royaume de France
règleraient à nouveau le mode succession et le mode de gouvernement.
Mais sommes nous assez sage pour chosir notre nouveau Roi ?
Pourquoi ne pas laisser faire la Providence ? oui, celà demande un effort de Foi authentique…