Trop c’est trop !
En décembre 2017, déjà, nous affirmions qu’Emmanuel Macron n’aimait pas les retraités qui pourtant constituaient alors une grande partie de ses électeurs. Il s’agissait, à l’époque, de l’augmentation de la CSG qui constituait un véritable racket au nom d’une prétendue « solidarité inter-générationnelle« : https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2017/12/30/les-retraites-ne-disent-pas-merci-macron/
Et voici quelle était la conclusion de notre article :
« En résumé, plus et mieux vous avez étudié, plus vous avez travaillé et souvent très au-delà des fameuses « trente-cinq heures » de Martine Aubry, plus vous avez endossé de responsabilités au prix de nombreux et lourds sacrifices pour vous-mêmes et votre famille, mieux donc vous avez SERVI…plus vous serez PUNIS. »
Eh bien aujourd’hui la discrimination concernant les mêmes retraités se profile de nouveau à l’horizon sous la houlette de François Bayrou et de son gouvernement, à l’instigation du MEDEF, avec un projet de suppression de l’abattement fiscal forfaitaire de 10% sur les pensions ! Ceux qui devraient bénéficier de la reconnaissance de la nation pour tout ce qu’ils ont apporté au pays sont donc devenus les vaches à lait de celui-ci… Car, ne nous y trompons pas, les calamités financières que connait la France depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron et de ses complices (la dette abyssale analysée dans les articles à venir du Gouverneur de la Charte de Fontevrault n’en étant que l’un des aspects) NE SONT PAS LE FAIT DES RETRAITÉS mais d’une gestion désastreuse de nos gouvernants du moment.
Il est urgent, non seulement de nous mobiliser contre ces injustices mais aussi de militer comme nous le faisions en 2017 pour la ré-institution de la Médaille de la Reconnaissance française tombée dans l’oubli : https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2017/09/28/consilium-consulte-n-201703-reinstituant-la-medaille-de-la-reconnaissance-francaise/
Le 15 avril 2025.
Pour le CER et la Charte de Fontevrault, Jean-Yves Pons, CJA.
Un problème avec les valeurs du travail ?
Tenez :
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La classe sociale ouvrière est née à une époque où les idées libérales devenaient l’idéologie dominante en Europe. Le libéralisme a toujours considéré le travail comme une chose désagréable, presque déshonorante. Son idéal le plus élevé était de vivre du travail d’autrui. L’objectif le plus désirable de l’homme n’était plus de contribuer à l’avenir de la nation, d’apporter son travail et d’en tirer du plaisir, mais de se débarrasser au plus vite de la situation désagréable du travail, puis de vivre comme un retraité ou de ses intérêts, idéalement en tirant également plus d’argent de la gestion de son patrimoine et de ses biens, ou en tant qu’intermédiaire commercial.
Il est évident qu’une telle attitude envers la vie conduit nécessairement à une dégradation de l’éthique du travail, et nous pouvons reproduire l’échelle de valeur de tout travail et sa position de la manière suivante : au sommet de l’échelle, il y a le chômage des aisés, puis le travail impliquant un échange monétaire ou de marchandises, puis le travail intellectuel et, enfin, le travail manuel.
C’était vraiment la chose la plus sale et la plus dégradante qui puisse arriver à un individu, et quiconque avait le malheur de devoir travailler de ses propres mains pour gagner sa vie était déjà complètement dégradé et exclu des cercles les plus aisés de la société. Il était impossible. L’ampleur de l’empoisonnement du sentiment populaire par cette attitude libérale est démontrée par le simple fait que l’ouvrier lui-même, qui devait trimer jour après jour à son travail, se considérait presque comme un paria et rassemblait toutes ses économies pour permettre à son fils de devenir meilleur, peut-être artisan.
Le fils, à son tour, utilisait chaque centime de ses maigres revenus pour envoyer son fils au lycée, ou du moins dans une meilleure école, malgré les difficultés qu’il rencontrait en latin et en mathématiques. Le père lui-même n’a pas explicitement dit qu’il agissait ainsi pour que son fils ait un jour une vie plus facile, ou soit mieux préparé à la vie, bref, pour qu’il ait une vie meilleure que son père, mais pour qu’un jour, dans le futur, il devienne meilleur que lui.
Peut-on comprendre la folie de cette façon de penser ? C’est ce genre de folie que le marxisme a systématiquement soutenu, s’efforçant de renforcer encore le complexe d’infériorité de l’ouvrier allemand, imposé d’en haut par l’arrogance libérale. Le marxisme a continuellement insufflé à l’ouvrier le sentiment d’être un déshérité, un simple prolétaire, et que sa haine devait donc être dirigée contre la classe supérieure.
Quel crime exécrable commis au nom du libéralisme et du marxisme, de l’esprit de caste et de classe, et de la haine de classe !
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Bien vu ! Mais, comme vous le constatez ici… ça continue. Merci Macron (élu en 2017 et tellement brillant, utile et efficace qu’il fut réélu en 2022 ; ces gens sont fous mais ce n’est pas si grave car la fin est proche, comme le disait déjà en 1941 le prophète Philippulus dans l’Etoile mystérieuse de Tintin).