Quelle est la différence entre le monarchisme et le royalisme ?

  •  Quelle est la différence entre le monarchisme et le royalisme ?
Le monarchisme français est l’ensemble des courants politiques
visant  retour ou au maintien, selon les époques, d’un régime
monarchique à la tête de la France. Cela englobe donc le
royalisme, mais aussi les courants favorable à un empire
comme le bonapartisme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Monarchisme_en_France#:~:text=L
e%20monarchisme%20français%20est%20l,un%20empire%20c
omme%20le%20bonapartisme.

22 thoughts on “Quelle est la différence entre le monarchisme et le royalisme ?

  1. Hervé J. VOLTO

    1. Le MONARCHISME est une doctrine politique qui prône la monarchie, c’est-à-dire une forme de gouvernement dans laquelle une seule personne fonde l’autorité de l’État. Elle désigne aussi l’opinion des partisans de la monarchie.

    Différants types de Monarques :

    -élu, comme les empereurs du Saint-Empire Romain Germanique, les Rois élus de Pologne, les Doges de la République de Venis, élus à vie ou (encore actuellement) les papes de l’Église catholique romaine, élus également à vie et les sultans de Malaisie.

    -héritaire, comme les Rois d’Espagne, dAngleterre et des Monarchies du Nord, les Princes Souverins comme à Monaco ou au Liechtenstein, ou les Grands Ducs comme au Luxembourg
    Cependant, les mots monarque et monarchisme sont presque toujours utilisés à la place de ceux de Roi et Royalisme, en particulier dans les textes de ceux qui critiquaient la royauté sous l’Ancien Régime. On parle aussi, avec le présidentialisme, de Monarchie républicaine, ou de Régence Présidentielle.

    2. Le ROYALISME est une idéologie politique qui prône ou soutient la Royauté, c’est-à-dire un régime politique dans lequel le chef d’une nation porte le titre de Roi (ou de reine), le plus souvent héréditaire.
    La notion de Royalisme est souvent confondue avec le monarchisme, notion plus large qui inclut entre autres des dimensions impériales, princières et grand-ducales.
    Le Royalisme peut s’exprimer aussi bien individuellement (par exemple, dans une opinion), collectivement, dans un parti Royaliste, que dans le cadre d’associations, en faveur d’une personne (roi, reine, prétendant) ou d’une dynastie, jugée légitime par ses partisans pour conserver ou remplir le rôle de chef d’État d’un pays qui devient, le cas échéant, un royaume.
    On peut définir quatre types de soutien d’une cause royaliste :
    -dans un Royaume, le Royalisme peut s’exprimer en faveur d’un prétendant autre que le monarque régnant, lorsque la forme monarchique est la forme coutumière ou constitutionnelle du gouvernement : Ce fut le cas notamment du légitimisme en France sous la monarchie de Juillet (de 1830 à 1848), où les partisans du comte de Chambord le préféraient à Louis-Philippe.

    -dans une république ou tout autre État ayant perdu le statut de « royaume », le royalisme peut s’exprimer en faveur d’un monarque chassé de son trône, ou de ses héritiers et prétendants : c’est notre cas en France aujourd’hui.

    LE ROYALISME EN FRANCE n’est pas uniquement le fait de l’appartenance aux milieux traditionnels et conservateurs, même si c’est le plus osuvent le cas. Pour ses partisans, consiste avant tout en une ambition pour la France : la volonté de redonner au pays la position hégémonique de Fille Aînèe de l’Eglise et d’Educatrice des Peuples qu’elle a eue jusqu’au début du siècle passé, de retrouver un Monarque apte à enclencher de grands projets, celle aussi de sortir du jeu des partis et de la politique à court terme qui caractérise, pour les Royalistes, l’exercice du pouvoir des hommes politiques de la république. Le Royalisme se pose pour certains comme une opposition au nouvel ordre mondial par le renforcement de l’État face aux institutions supranationales qui empiètent sur les libertés fondamentales des peuples. Ainsi la Royauté est à leurs yeux plus “démocratique” que la république dans le sens où elle défend l’indépendance et l’autodétermination des peuples.

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  2. Kardaillac

    Si la question est dans la différence, c’est plutôt cette différence qu’il faut chercher et elle est très simple à définir en deux lignes comme en cent :
    – le monarchisme privilégie le régime de gouvernement quand le royalisme privilégie le titulaire de la charge.
    Par contre pour le public extérieur à la mouvance, il n’y a aucune différence.

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    1. DEWEER JEAN

      Le roi règne et rayonne comme le soleil, c’est sa symbolique, le monarque commande tout seul ou croit y parvenir et cela sans rayonner, comme un président républicain peut manquer de le faire… Bonjour Kardaillac !

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    2. Conseil dans l'Espérance du Roi

      Nicolas Boileau : “Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément” ! Bravo à l’ami Catoneo, qui sait nous éloigner du gloubiboulga d’au-delà des Alpes.

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  3. Avatar photoChouandecoeur

    Bonjours à tous,

    Notre ami Kardaillac-Catoneo ne nous donne qu’un éclairage indicatif si l’on en reste à comparer les deux concepts en “isme”, mais éclairage qui reste très approximatif.

    Indicatif seulement : Kardaillac-Catoneo use, pour son explication, d’un verbe suffisamment peu précis comme “privilégier”, c’est-à-dire “favoriser”, et dans le cas qui nous occupe “choisir un angle d’éclairage d’un point de vue donné” qui distingue pour votre argumentation le “régime politique” du “titulaire de la charge”.

    Votre approche est très réductrice, qui n’est plus vraie si l’on cherche à comparer les deux notions corollaires :
    . “Monarchie versus Royauté” (deux régimes politiques),
    . “Monarque versus Roi (deux titulaires de la charge).
    Cependant c’est un peu normal quand on cherche à comparer deux notions d’ADHÉSION à quelque chose et non pas ces quelques choses proprement dites

    Or il faut bien pouvoir comparer ces trois objets avec la même logique et la même cohérence… ce qui n’est plus possible avec votre explication (c’est d’ailleurs la raison de votre emploi du terme si flou de “privilégier”).

    Cela est dû au fait que ces deux notions sont intimement imbriquées et que l’une contient l’autre, ou que l’autre appartient à l’une, pour paraphraser la théorie mathématique des Ensembles.

    Autrement dit, la Royauté EST une Monarchie, comme le Roi EST un monarque, mais la proposition inverse n’est pas vraie. Napoléon est un monarque, comme Auguste est un monarque, comme Denis le Tyran de Syracuse est un monarque… Ils ne sont pas rois, et ils rejettent haut et fort cette charge de roi.
    En d’autres termes, la Royauté est toujours limitée, « modérée » pour reprendre l’expression usuelle, comparée à la Monarchie qui, elle, cumule souvent TOUS les pouvoirs.
    C’est pourquoi dans nos discours et nos argumentations, il faut bien faire attention de ne pas employer un terme pour l’autre et propager ainsi une confusion irréductible et trompeuse dans les esprits, comme contre-productive dans notre stratégie pour faire connaître l’essence même la Royauté (je n’emploie jamais pour la France le terme de monarchie – sauf pour la monarchie constitutionnelle de 1791à 1792)

    Donc, si la Royauté possède à la fois une âme et une enveloppe sacrée, elle exerce un pouvoir temporel et politique distinct du pouvoir religieux, en particulier en France (mais elle le doit partout, c’est son devoir).
    En France, le roi est le premier juge, le premier diplomate, le premier commandant. Il ne doit faire QUE cela, mais bien le faire… C’est le pouvoir régalien dans toute son essence. Il est l’arbitre et le fédérateur des divers pouvoirs naturels et légitimes des corps intermédiaires « organiques » (principe de subsidiarité), et doit combattre, d’une façon absolue, tout corps « idéologique », basé sur l’idée et non sur le concret, basé sur l’artifice et non sur la coutume, qui se voudrait « intermédiaire » et se présenterait comme tel.
    Tenant sa légitimité, son autorité et son pouvoir du Ciel et non des partis, le roi est « absolutus » (indépendant) dans SES domaines de compétence et dans SES conseils. Il peut exercer son pouvoir exécutif et son pouvoir législatif conjointement… La séparation des pouvoirs n’a plus lieu d’être du fait de l’indépendance de son origine et de son principe, alors qu’elle est nécessaire dans un régime de partis et de factions.

    La Royauté n’est pas équivalente à la monarchie qu’Aristote comme Montesquieu (le défenseur acharné de la séparation des pouvoirs) définissent comme le régime politique où TOUS les pouvoirs sont exercés par un seul homme.

    Chouandecoeur

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    1. Kardaillac

      La question était monarCHISME versus royaLISME. C’est assez drôle de changer les termes de la question pour construire une critique abondante qui n’y répond pas.
      Sur ce, messeigneurs, bonsoir.

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      1. Avatar photoChouandecoeur

        C’est bien ce que j’ai souligné dès ma première phrase, et c’est là où le raisonnement est réducteur.
        Bien le bonsoir à vous aussi,

        Chouandecoeur

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        1. Conseil dans l'Espérance du Roi

          Ou comment se débarrasser d’un interlocuteur de qualité… Qui dérange !

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  4. Hervé J. VOLTO

    Quand j’étais petit, on disait Royaliste pour les Légitimiste (et Néo-Légitmistes comme les Survvantistes, les Providentialistes, et les Régentistes) et Monatchistes pour les Orléanistes.

    Puis çà a changé au moment du Millénaire Capétien, où l’on a commencer à dire Royalistes Légitmistes, ROyalistes Orlèanistes et Royalistes Providentailsites.

    La force de la Charte de Fontevrault, c’est de donner la parole à des Royalistes de toutes tendances, donc aux trois courants Royalistes citès plus hauts.

    Reply
  5. Hervé J. VOLTO

    Jadis, on disait Royaliste pour les Légitimiste (et Néo-Légitmistes comme les Survvantistes, les Providentialistes, et les Régentistes) et MonaRchistes pour les Orléanistes.

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  6. Avatar photoChouandecoeur

    A Jean-Yves en particulier,

    Cher ami,
    Si vous ne parliez pas de Kardaillac, et comme je lui répondais, c’est donc de moi que vous parliez.
    Alors, merci de m’expliquer d’après vous en quoi je me suis “débarrassé d’un interlocuteur de qualité qui dérange” ?

    1. Je confirme ici que Kardaillac est un interlocuteur de qualité,
    2. Je confirme aussi que Kardaillac ne dérange jamais le blog de la Charte et qu’il est toujours le bienvenu (d’ailleurs il ne s’exprime plus assez depuis quelque temps… Mais c’est son choix. C’est dommage)
    3. J’ai répondu à son commentaire, sans manque de courtoisie, je pense, et uniquement au sujet de la logique de sa réponse : le monarchisme privilégie le régime de gouvernement quand le royalisme privilégie le titulaire de la charge.
    J’ai tâché de faire comprendre que cette réponse est un sophisme (ce n’est pas un gros mot) avec l’explication pour justifier mon propos.
    Il n’y a aucune attaque ad hominem de Kardaillac, seulement une simple contestation sémantique et lexicale de sa réponse à la question posée… C’est tout et pas plus.

    Mais je suis sûr que Kardaillac a compris mon commentaire et, s’il veut, on pourra approfondir la question car elle est d’une importance majeure.

    Chouandecoeur

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    1. Conseil dans l'Espérance du Roi

      Dans la réplique un peu rude “Bien le bonsoir à vous aussi”. Mais votre hommage aux qualités de notre ami Catoneo efface cela et c’est tant mieux car il y a bien d’autres sujets de préoccupation désormais.

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      1. Avatar photoChouandecoeur

        Ah, je comprends !
        Non, cette expression avait une intonation paysanne et une intention amicale plutôt que déplaisante et hostile.

        Chouandecoeur

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  7. Hervé J. VOLTO

    Antonella pense que nous excluons Dieu de nos analyses. Une amie de nos amies de Napolitaine pense que c’est le Royalisme qui privilégie le régime de gouvernement quand le Monarchisme privilégie le titulaire de la charge : Napoléon, Louis-Phlippe I°… ne dit-on pas que Macron est comme un Monarque élu ? Un ami du Québec, qui veut quand à lui rester anonyme, désirerait rappeller que d’un point susinctement Providentialiste du Baptême de Clovis à 1792 on disait Royauté Française Très Chrétienne, que cette Royauté fut restaurée de 1814 à 1830 et qu’après 1830, on a dit Monarchie de Juillet.

    Pour ma part, je voudrai humblement rappeler que LE ROYALISME EN FRANCE, c’est avant tout UNE ATTITUDE CUTLURELLE CATHOLIQUE, celle de la Tradition. En politique, il participe du PRINCIPE D’EXPENSION-EVANGELISATION dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l’idée : tout le contraire de l’actuel euro-mondialisme islamisant ! C’est aussi UN NATIONALISME FRANCAIS ET CHRETIEN : mourir pour la Patrie, c’est mourir pour le salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C’est enfin, FACE A LA MASSE, L’AFFIRMATION DE LA PERSONNE… voulue CHRETIENE.

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  8. Hervé J. VOLTO

    Pardon : LE ROYALISME EN FRANCE, c’est avant tout UNE ATTITUDE CULTURELLE CATHOLIQUE, celle de la Tradition. En politique, il participe du PRINCIPE D’EXPENSION-EVANGELISATION dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l’idée : tout le contraire de l’actuel euro-mondialisme islamisant ! C’est aussi UN NATIONALISME FRANCAIS ET CHRETIEN : mourir pour la Patrie, c’est mourir pour le salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C’est enfin, FACE A LA MASSE, L’AFFIRMATION DE LA PERSONNE… voulue CHRETIENE.

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    1. DEWEER JEAN

      Le roi relie le Ciel à la terre. Louis XX ne donne aucun signe auquel il croit comme quoi, les anges, les messagers du Ciel, claironnent son règne parmi les hommes, sur terre. La monarchie, à elle seule, ne remplit pas cette fonction, la vraie royauté, si ! Des signes aux prophéties qui annoncent le roi, il n’y a qu’un pas. Louis XX n’a été annoncé par aucune ou autre manifestation divine dont il puisse se réclamer… Mais c’est vrai, qui oserait vraiment vouloir y voir clair à ce sujet ? Quasiment personne, y compris au sein de la Charte de Fontevrault. Pourtant des signes, ça se constate objectivement…

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  9. Hervé J. VOLTO

    M. DEWEER a raison : le Roi, c’est l’incarnation de la Nation, son chef naturel. Chaque nation a un chef naturel suscité par Dieu (Eccl. 17:14). Même les gitans ont un Roi! Le Roi est un point de rencontre, un “axe du monde” reliant le ciel et la Terre: Lieutenant de Dieu sur Terre, il fait descendre les Grâces du Ciel sur son peuple et, chef naturel de sa nation, il fait remonter les prières de son peuple vers le Ciel.

    Le Dr Pons a raison lui aussi : Point d’argutie ! C’est le Royalisme qui privilégie le régime de gouvernement – un régime fondé sur les Lois Fondamentale du Royaume de France- quand le Monarchisme privilégie le titulaire de la charge : Napoléon, Louis-Phlippe I°… ne dit-on pas que Macron est comme un Monarque élu ?

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