Héraldique – Article de Monsieur Jean-Yves PONS :
Comme lors du Tour de France, nous vous proposons aujourd’hui une incursion héraldique en dehors de nos frontières et, plus précisément, en Belgique. Vous savez en effet combien ce malheureux pays est confronté aux assauts des hordes barbares sous les actions conjuguées des idéologues mondialistes haineux des nations et du grand capital cosmopolite qui n’a comme seul objectif que de réduire les coûts de production grâce à une main d’œuvre docile et peu exigeante. En d’autres termes la Belgique est, comme notre propre pays, en voie de disparition.
C’est sans doute la raison qui a poussé le roi des Belges, Philippe né de Saxe-Cobourg et Gotha à décider de modifier, en juillet 2019, les armoiries de son pays en le rattachant davantage à ses origines… allemandes. De peur peut-être de le voir trop vite submergé par les minarets et autres croissants de lune.Vous trouverez d’ailleurs ci-après le dernier exemple en date de l’islamisation de la Belgique dans la tragédie ethno-culturelle vécue par la banlieue de sa capitale (Bruxelles) et, en particulier, à Molenbeek (de triste mémoire) sans la moindre réaction du gouvernement ni de la Cour : https://www.fdesouche.com/2025/08/30/molenbeek-b-la-socialiste-saliha-rais-defend-le-voile-et-invite-les-belges-que-ca-derange-a-degager/
Les deux principales modifications héraldiques portent d’une part sur l’ajout d’un écusson de Saxe sur l’épaule du traditionnel lion de Belgique (afin de rappeler les origines de la dynastie actuelle) et d’autre part l’inscription de la devise nationale dans les trois langues officielles du pays (Flamand, Français et Allemand) et non plus uniquement en Français, comme dans le passé. En attendant sans doute qu’elle y soit inscrite… en arabe : الوحدة هي القوة (alwahdat hi alqua : l’Union fait la force) !
Voici le texte de la décision royale, publié dans le Moniteur belge en juillet 2019 :
PHILIPPE, Roi des Belges,
A tous, présents et à venir, Salut.
Vu la Constitution, les articles 85 et 113;
Vu l’arrêté royal du 13 juillet 1880 déterminant les armoiries de la Maison Royale, tel que modifié par l’arrêté royal du 17 juin 1910;
Vu l’arrêté royal du 16 décembre 1840 attribuant à l’héritier présomptif de la Couronne le titre de Duc de Brabant et au Prince Philippe celui de Comte de Flandre, tel que modifié par l’arrêté royal du 16 octobre 2001;
Vu l’arrêté royal du 12 novembre 2015 relatif à l’octroi du titre de Prince ou Princesse de Belgique;
Considérant qu’il importe, à la suite de Notre avènement au Trône, d’adapter les règles fixant les armoiries de la Maison Royale et de ses membres aux évolutions historiques et juridiques traversées depuis l’entrée en vigueur de l’arrêté royal du 17 juin 1910;
Considérant que les arrêtés actuellement en vigueur ne répondent plus à toutes les situations rencontrées et qu’il convient de remédier aux risques de confusion ouvrant la voie à des usages héraldiques inappropriés et dommageables tant dans les usages publics que privés;
Sur la proposition du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Affaires Européennes et Ministre de la Défense,
Nous avons arrêté et arrêtons :
Article 1er. Nos armes sont de sable, au lion d’or, armé et lampassé de gueules, chargé sur l’épaule d’un écusson burelé d’or et de sable de dix pièces, au crancelin de sinople, brochant en bande sur le tout.
L’écu est entouré du collier de l’Ordre de Léopold, placé sur un sceptre au lion de l’écu et une main de justice passés en sautoir d’or et sommé d’un heaume, taré de front, ouvert et sans grilles, d’or, doublé de sable, aux lambrequins d’or doublés de sable. Cimier : la couronne royale.
Les supports sont deux léopards lionnés au naturel, accompagnés chacun d’une bannière d’or, frangée de même, tiercée en pal de sable, d’or et de gueules.
Devise : eendracht maakt macht – l’union fait la force – einigkeit macht stark, en lettres d’or, sur un listel de gueules, bordé de sable.
Le tout est placé sur un manteau de pourpre, doublé d’hermine, frangé, cordonné et houppé d’or et surmonté de la couronne royale.
Armoiries de la Maison royale de Belgique.
Art. 2. Le Roi ou la Reine qui a abdiqué (ndCER: ce qui n’apparaît pas comme un signe porteur d’espérance) porte l’écu des armes tel qu’il est décrit à l’article 1er, chargé d’un lambel à trois pendants de gueules, surchargé de la couronne royale; l’écu sommé d’un heaume, taré de trois quarts, ouvert et sans grilles, d’or, doublé et attaché de sable, aux lambrequins d’or doublés de sable. Cimier : la couronne royale.
L’écu de la Reine qui a abdiqué est en losange et sommé de la couronne royale.
Les supports avec leurs bannières, la devise, le manteau et sa couronne sont tels que décrits à l’article 1er.
Armoiries du souverain lorsqu’il a abdiqué.
Art. 3. Le Duc ou la Duchesse de Brabant (ndCER: héritier présomptif du royaume) porte l’écu des armes tel qu’il est décrit à l’article 1er, chargé d’un lambel à trois pendants d’or; l’écu sommé tel que décrit à l’article 2. Cimier : la couronne princière de Notre Maison Royale.
L’écu de la Duchesse de Brabant est en losange et sommé de la couronne princière de Notre Maison Royale.
Les supports sont tels que décrits à l’article 1er, accompagnés chacun une bannière d’or, frangée de même, portant de sable au lion d’or, armé et lampassé de gueules (ndCER: Brabant).
La devise, le manteau et sa couronne sont tels que décrits à l’article 1er.
Armoiries de la duchesse de Brabant.
Art. 4. Les autres Princes ou Princesses de Belgique de la descendance masculine et féminine en ligne directe de Sa Majesté Léopold Ier portent l’écu des armes, en losange pour les Princesses, tel qu’il est décrit à l’article 1er, chargé d’une filière d’or.
L’écu est sommé de la couronne princière de Notre Maison Royale.
Les supports, la devise, le manteau et sa couronne sont tels que décrits à l’article 1er.
Armoiries des Princes ou Princesses de Belgique.
Art. 5. Les Princes ou Princesses de Notre Maison Royale qui ne sont pas visés par l’article 4 portent l’écu des armes, en losange pour les Princesses, tel qu’il est décrit à l’article 1er, chargé d’une filière de pourpre.
L’écu est sommé de la couronne princière de Notre Maison Royale.
Les supports, la devise, le manteau et sa couronne sont tels que décrits à l’article 1er.
Armoiries des Princes de la Maison Royale de Belgique.
Art. 6. Les petites armes de Notre Maison Royale sont de sable, au lion d’or, armé et lampassé de gueules, chargé sur l’épaule d’un écusson burelé d’or et de sable de dix pièces, au crancelin de sinople, brochant en bande sur le tout.
L’écu est sommé de la couronne royale.
Petites armes de la Maison Royale de Belgique.
Art. 7. Les moyennes armes de Notre Maison Royale sont les petites armes telles que décrites à l’article 6, augmentées du collier de l’Ordre de Léopold et supporté par deux léopards lionnés au naturel.
Moyennes armes de la Maison Royale de Belgique.
Art. 8. L’arrêté royal du 13 juillet 1880 déterminant les armoiries de la Maison Royale, tel que modifié par l’arrêté royal du 17 juin 1910 est abrogé.
Art. 9. Le ministre qui a les Affaires étrangères dans ses attributions est chargé de l’exécution du présent arrêté.
Donné à Bruxelles, le 12 juillet 2019.
PHILIPPE
Par le Roi :
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Affaires Européennes et Ministre de la Défense,
D.REYNDERS
DONT ACTE ! ET… BONNE CHANCE.
https://www.youtube.com/watch?v=HasOaJSnPpE
Le 31 août 2025.
Pour le CER et la Charte de Fontevrault, Jean-Yves Pons, CJA.
Merci à Chouandecoeur pour cette publication un peu atypique mais finalement venant à point nommé dans la discussion entamée ces jours-ci sur le pourquoi et le comment… du Providentialisme !
Car, un malheur ne venant jamais seul, voici un autre avatar de l’islamisation “à fond les manettes” de ce pauvre pays qui a pourtant rencontré tant et tant de difficultés pour simplement exister : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/promotion-rima-hassan-l-universite-libre-de-bruxelles-devient-un-foyer-d-intolerance-20250829