Le président du Cercle algérianiste du Limousin, Jean-Marie Roques et la présidente de l’amicale des rapatriés de la Haute-Vienne, Sandrine Moralès, ont rassemblé, samedi matin, leurs adhérents et amis devant la stèle des rapatriés du cimetière de Louyat pour une manifestation symbolique. À cette occasion, Jean-Marie Roques a pris la parole pour « donner un petit cours d’histoire à Sire Macron ». Il a ainsi rappelé que, « 30 ans après les souffrances endurées, lors des évènements d’Algérie, de 1954 à 1962, l’annulation, le 11 janvier 1992, du second tour des élections législatives suite à la victoire au premier tour du Front islamique du salut (FIS), a marqué le début d’années de violence en Algérie, appelées la décennie noire, faisant plus de 150 000 morts et 20 000 disparus ». Et de conclure : « Oui, il s’agissait bien d’un véritable crime contre l’humanité. Mais là, Sire Macron, pas un mot pour les victimes algériennes de ces crimes ! ».
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