14 juillet. Pierre d’Angles. « Je ne fêterai pas votre révolution… Mais je prendrai le deuil de vos pauvres victimes ».

Louis Chiren . Les armes du Grand Monarque . Afin que toutes larmes soient effacées de nos yeux.

Objet : 14 juillet

Je ne fêterai pas votre révolution.
 On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
 Mais je prendrai le deuil de vos pauvres victimes.
 Elles seules ont droit à ma vénération.

Je ne fêterai pas l’espérance trahie
 Du peuple demandant l’arbitrage royal
 Jusqu’alors rendu juste, équitable et loyal
 Mais au nom d’une foi par votre orgueil haïe.

Je ne célèbrerai pas votre intolérance.
 Ni vos sacrilèges, ni vos profanations.
 Ni les grands mots ronflants de vos proclamations
 Prônant la liberté dont vous priviez la France.

Je ne fêterai pas l’infâme Cordelier
 Faisant assassiner, par sa triste colonne,
 En l’église du Luc, près de six cents personnes
 Dont cent cinquante enfants réunis pour prier.

On ne pardonne pas les Oradours-sur-Glane
 Et vous seriez fondés d’en tarer les nazis
 Si vous n’aviez, chez nous, fait pire aussi
 Vous êtes précurseurs, Messieurs, et non profanes.

Quand vous jetiez aux fours, par vous chauffés à blanc,
 Les mères, les enfants, les vieillards, les mystiques,
 Vous disiez faire le pain de la République…
 Mais Amey, mieux qu’Hitler, les y jetait vivants !

Car c’est bien cet Amey, de sinistre mémoire,
 L’un de vos généraux prétendu glorieux,
 Qui fut l’instigateur de ce supplice odieux…
 Vous avez, aussi vous, eu vos fours crématoires.

Et Turreau trouvait tant de plaisir à ces jeux
 Qu’il faisait ajouter, quand manquaient les dévotes,
 Et malgré tous leurs cris, les femmes patriotes…
 Votre fraternité les unissait au feu.

Je ne fêterai pas vos tanneries humaines
 Dont votre chirurgien, Pecquel, fut l’écorcheur,
 Ni son ami Langlois, de Meudon, le tanneur…
 Ni votre grand Saint-Just disant qu’en ce domaine

 Peau d’homme vaut bien mieux que celle du chamois
 Que celle de la femme plus souple et plus fine…
 Vous étiez sans culottes, alors ça se devine
 Vous vous en fîtes faire en peau de villageois.

Quand vous abominez les gardiens sataniques
 De l’affreux Buchenvald écorchant de leur peau
 Nos morts, les laissant nus en leurs chairs en lambeaux
 Avez-vous des remords ou restez-vous cyniques ?

Je ne fêterai pas les enterrés vivants
 Dans les puits de Clisson et ceux de mon bocage
 Ni du fameux Carrier les célèbres mariages
 Voulus républicains mais surtout révoltants.

Attachant l’un à l’autre, une fille et son père,
 Une mère et son fils, un prêtre et une sœur,
 Et nus, bien entendu, pour que leurs massacreurs
 Aient, humiliant leur mort, à rire et se distraire.

Quand, en les entassant dans barques à sabords
 On les faisait sombrer dans les eaux de la Loire.
 Et le fleuve royal garde encore leur mémoire,
 Il apparaît plus triste à l’approche du port.

Je ne fêterai pas, non plus, la guillotine,
 Ce symbole attitré de la révolution.
 Ce moyen fraternel d’abreuver nos sillons,
 Comme vous le chantez d’un sang que moi j’estime.

Je ne chanterai pas votre révolution.
 Elle a fait trop couler de sang, de pleurs, de larmes.
 De notre vieux royaume elle a rompu le charme
 Et fait perdre, au pays, sa noble vocation.

Vous avez tout brûlé, chez nous, châteaux, chaumières,
 Etables et clochers. Vous traîniez les enfers
 Pour faire du bocage un immense désert
 Sans une âme qui vive et sans pierre sur pierre…

Vous n’aviez pas pensé que tout le sang versé
 Au terroir de l’amour serait semence vive.
 Il germe en attendant nos prochaines métives ;
 Il fleurira, demain, épi de liberté.

La liberté de croire en un Dieu qui pardonne.
 En un ordre qui met, au sommet, le devoir
 Le courage et la foi. Qui veut que le pouvoir
 Ne dépende jamais du nombre et de la somme…

Aujourd’hui nous pouvons vous juger à vos faits.
 Votre révolution a incendié notre terre.
 Elle a porté, partout, la misère et la guerre,
 Quand le monde a jamais plus désiré la paix…

Je ne peux pas fêter votre révolution.
 On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
 Je porterai le deuil de toutes ses victimes.
 Elles seules ont droit à ma vénération.”

Pierre d’ANGLES Janvier 1989

0 thoughts on “14 juillet. Pierre d’Angles. « Je ne fêterai pas votre révolution… Mais je prendrai le deuil de vos pauvres victimes ».

  1. Irène Pincemaille

    Oui, magnifique poème ! on est toujours horrifiés par les abominations musulmanes, mais, en fait, Turreau, Cordelier, Amey, St Just (si mal nommé), Carrier, Robespierre § co = DAECH !!! il me semble, non !!!

    La révolution « dite française » (car concoctée dans les arrières cuisines maçonniques anglaises, hollandaises et françaises hélas) aura été le « modèle » des génocides perpétrés par les communistes, les Turcs, les nazis, les kmers rouges, les rwandais etc…etc…
    Là, pour le coup, la France peut et doit faire une gigantesque repentance et non pour des tas de crimes imaginaires dont « on » veut nous abreuver en haut (non, en bas) lieu !!!
    Amitiés à tous.

    Reply
  2. hathoriti

    Tout-à-fait de votre avis, Irène, absolument, totalement, entièrement ! Les arrière cuisines que vous évoquez étaient les organisateurs de cette horreur révolutionnaire,mais ne jamais oublier les VRAIS commanditaires avançant toujours cachés, comme d’habitude ! Ce sont eux, cette Engeance maudite, qui ont manipulé les monstres comme Robespierre ( avant la révolution, il était CONTRE la peine de mort ! faut le faire !) Et, oui en effet, daech et les révolutionnaires, même combat, mêmes façons de procéder… ! Je hais de toutes mes forces la révolution dite française (puisqu’elle est née dans des cerveaux étrangers et dégénérés), je hais les massacreurs de mon peuple, qui non contents d’avoir voulu détruire les corps, ont aussi voulu détruire les âmes, leur crime est impardonnable ! ILS ONT TUE LE ROI !! le lieutenant de Dieu, sacré à Reims grâce à l’huile de la Sainte Ampoule !! Je n’ai JAMAIS célébré 1789 ! On ne célèbre pas Satan ! Pour le salut de la France, j’invoque tous les jours les martyrs de la révolution, de la Vendée et des massacres de septembre! espérons qu’ils nous entendent! Seul, le Roi nous délivrera de cette chape de plomb qui, depuis 229 ans enfonce davantage la France et la pousse ver l’abîme…mais cela aussi est voulu par nos ennemis, qui ont organisé et planifié la submersion migratoire essentiellement musulmane !
    Sublime poème, à lire, relire et à garder ! Merci à la charte de Fontevrault de nous avoir fait connaître cette beauté, si émouvante ! Merci à Pierre d’Angles !
    VIVE LE ROI ! Puisse-t-il arriver bientôt !

    Reply

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