Luc XXIII, 39.
« N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même et sauve-nous ! »
Mais l’autre le rabroua en disant :
« N’as-tu donc aucune crainte de Dieu, toi qui subis la même peine ?
Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes, mais celui-ci n’a rien fait de mal ».
Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton royaume ».
Les providentialistes pourraient reprendre à leur compte cet échange tel que :
« Vous attendez tout de Dieu mais s’il est si fort pourquoi ne vous donne-t-il pas le roi ?
Nous pourrions répondre :
– Ne craignez-vous point la colère de Dieu qui pour lors n’a manifesté aucune préférence quant au choix du roi, le trône étant toujours vacant !
– nous ne sommes que des pécheurs, nous méritons ce qui arrive à la France mais Louis XVI et sa famille ne méritaient pas le sort que la république leur a réservé.
Nous ajouterions : « Mon Dieu souvenez-vous de notre espérance du haut du Ciel ».
Attendons la suite……
Louis Chiren
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