Ah, le doigt d’honneur, le doigt d’honneur… !
Tous les médias sautent dessus comme des cabris pour vilipender, avilir, déshonorer Eric Zemmour…
Il est devenu le doigt de la honte. Pourtant aucun de ces médias ne critique le précédent doigt d’honneur, celui de la tricoteuse d’un instant et Charlote Corday de pacotille.
Mais connaissent-ils seulement le vrai sens de ce geste scatologiquement modifié ?
N’oublions pas ce complément de nom : « d’honneur », qui accompagne et qualifie ce doigt… et qui change tout.
Posez-vous la question : est-ce-que le trou du cul est un sujet « d’honneur », un motif « d’honneur », un champ « d’honneur » ?
Non, c’est évident ! Seules nos périodes d’obscurantisme et de turpitude généralisés veulent le faire accroire.
Pourtant c’est bien sur le champ d’honneur (d’où son qualificatif) que le geste trouve son origine.
Oh ce n’est pas récent… c’est pendant la Guerre de Cent ans et ses multiples batailles.
En fait, ce n’est pas LE doigt d’honneur, mais LES doigts d’honneur. Le geste est tel que vous le connaissez, mais avec les deux doigts, l’index et le majeur relevés.
Ce geste était fait avant l’engagement de la bataille par les archers gallois, vous savez, ceux qui tiraient des flèches très meurtrières (un peu moins de 60 par minute) sur les Français d’en face, fantassins et chevaliers confondus, provoquant des hécatombes avant que la venue de Jeanne et de son artillerie de campagne ne changeât la donne.
Quand ces archers étaient pris par les Français, ceux-ci leur coupaient les deux doigts index et majeur de la main pour que le tir à l’arc (« long bow », ou grand arc de 2m de long) leur soit devenu impossible. Aussi quand ils les possédaient encore, ils se levaient et les exhibaient aux Français pour leur montrer qu’ils étaient bien opérationnels, prêts à les servir, et bientôt victorieux.
Cher Monsieur Zemmour, quel dommage que vous ne l’ayez su…
Par quel geste sublime vous auriez pu répondre : le geste du V de la Victoire.
Chouandecoeur
Cher Alain,
vous me l’apprenez!
On en apprend donc tous les jours.
Bien à vous,
in Xristo,
Denis BATAILLE
Tout le mérite en revient à François-Xavier Pachot … Mais merci de me l’avoir écrit.