La Petite Histoire : Turenne, géant du Grand Siècle – Les grands chefs de guerre

   Passé du service de la Hollande à celui de la France, du protestantisme au catholicisme, Henri de la Tour d’Auvergne aura été le plus grand homme de guerre de son temps. Sous Louis XIII comme sous Louis XIV, il a mené les armées royales à la victoire en démontrant un courage et un sens tactique sans égal. Turenne a été de toutes les campagnes, de toutes les batailles, avant que sa mort au combat ne lui vale les honneurs de tout le royaume. Il repose aujourd’hui aux Invalides aux côtés de Napoléon, qui lui vouait une fervente admiration.

Retour sur le parcours de ce géant du Grand Siècle.

La Petite Histoire : Turenne, géant du Grand Siècle – Les grands chefs de guerre

4 thoughts on “La Petite Histoire : Turenne, géant du Grand Siècle – Les grands chefs de guerre

  1. Jean-Yves Pons

    Permettez-moi de renouveler (hélas de mémoire) un commentaire passé aux oubliettes concernant le grand Turenne. J’y rappelais que revendiquer le patronyme de TURENNE était à coup sûr très valorisant pour Henri de La Tour d’Auvergne mais un peu abusif. En réalité, les La Tour d’Auvergne étaient certes vicomtes de Turenne mais seulement par des mariages successifs et par l’intermédiaire d’autres familles avant eux (ne serait-ce que les Comminges et les Beaufort). Cela n’enlève rien aux mérites du grand chef de guerre mais ne doit rien enlever non plus à l’importance et à la puissance de l’une des cinq plus puissantes vicomtés du Limousin à l’époque médiévale.

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    1. Alain Texier Post author

      Permettez moi, cher voisin, ( Limoges n’est pas loin de Turenne) de vous remercier de ces utiles précisions.
      Au fait pouvez vous me documenter sur les armoiries de cette vicomté?

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  2. Jean-Yves Pons

    Rappelons que la première maison vicomtale de Turenne est issue des premiers seigneurs de Comborn avec Guillaume Ier, fils aîné d’Archambaut Ier dit « Jambe pourrie » (le fils cadet recevant la seigneurie de Comborn d’où seront issus les branches de Comborn, de Ventadour et de Limoges), vers 1030. La meilleure généalogie de ces familles est celle de Stanislas Stronski dans « La Légende amoureuse de Bertrand de Born », Slatskine Reprints, Genève 1973
    Les armoiries primitive (qui ne sont apparues qu’à la moitié du XII ème siècle) sont restées les mêmes : d’or coticé de gueules de douze pièces. Elles ont été ensuite reprises dans des associations avec les armoiries des autres possesseurs de la vicomté mais bien plus tard (Comminges, Beaufort, La Tour d’Auvergne).
    A noter simplement un fait amusant mais qui en dit long sur l’usage de l’héraldique et la richesse de celle-ci en termes historiques. Lorsque les sires de Pons ont hérité (temporairement) de la vicomté de Turenne, vers 1250, ils n’étaient vicomtes qu’ « en partie »; ils portaient alors d’argent à la fasce de gueules et ont donc transposé la moitié des cotices de Turenne sur la fasce et portèrent désormais : d’argent à la fasce bandée d’or et de gueules de six pièces !

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    1. Alain Texier Post author

      Cette fois, cher Régent,

      je suis complètement informé et j’ai découvert par la m^me occasion le mécanisme de la reprise en partie d’armoiries.

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