Née le 4 mai 1764 à Versailles, suppliciée à Paris le 10 mai 1794, Elisabeth Philippine Marie Hélène Capet de Bourbon-France, est la fille du Dauphin Louis, fils lui-même de Louis XV et de Marie-Joséphine de Saxe : elle est donc la sœur de Louis-Auguste Capet de Bourbon-France, Duc de Berry (futur Louis XVI), et de la Bienheureuse Clotilde de Savoie, Reine de Piémont-Sardaigne: ce qui fait d’elle également la soeur du Comte de Provence (futur Louis XVIII) et du Comte d’Artois (futur Charles X).
A son Baptême, c’est son frère Louis-Auguste, à peine âgé de 11 ans, qui tient lieu de parrain, au nom de l’Infant Don Felipe de Bourbon-Parme, Duc souverain du Duché de Parme et Plaisance, fils de Philippe V d’Espagne et d’Elisabeth Farnèse. Sa marraine est cette dernière, à l’époque Reine douairière d’Espagne –Philippe V est depuis peu décédé et lui succédé Charles III, frère aîné de Don Felipe- et, ce qui explique que le Duc de Parme est choisi comme parrain de la petite Elisabeth, c’est qu’il a épousé Mme Louise-Elisabeth, fille de Louis XV et sœur du Dauphin Louis: Mme Elisabeth est donc la nièce de Don Felipe et de Mme Louise Elisabeth et elle tient son prénom de cette dernière comme de la mère de Don Felipe, Elisabeth Farnèse.
En 1765, le Dauphin Louis –salué pour ses vertus de Charité et pour sa dévotion au Sacré-Cœur, auquel il a dédié un autel de la Chapelle Royale Saint-Louis du Château de Versailles, reprenant la dévotion de sa mère Marie Leszczyńska qui en son temps a obtenu du pape la Fête votive du Sacré-Cœur, ce qui fait partie des demandes adressées par le Sacré-Coeur à Marguerite-Marie de Paray-le-Monial!- meurt à l’âge de 37 ans, suivi de près de son épouse, morts tout deux de tuberculose.
Elisabeth et Clotilde sont confiées à la Comtesse de Marsan. Elisabeth est énergique et décidée, Clotilde est très affectueuse et très douce. A six ans, alors que Clotilde embrasse les religieuses du Carmel de Saint-Denis, où se trouve leur tante Mme Louise, élevée avec trois de ses soeurs à l’Abbaye de Fontevraud Elisabeth leur tend sa main à baiser. Adolescente, Elisabeth jette des balles dans les bassins du jardin de Versailles et exige qu’on les lui rapporte. Elle se cache derrière les bosquets pour affoler son entourage.
Une charmante enfant.
Lors d’une maladie d’Elisabeth, Clotilde joue les infirmières et gagne le cœur de sa sœur. Désormais, l’influence de Clotilde sera déterminante. Comme son exemple.
La Cour de Versailles voit alors la prospérité générale du Royaume, la liberté de pensée, le triomphe des Arts et Lettres et un exceptionnel rayonnement de la France. Louis XV le Bienaimée, cédant aux demandes par sa fille Mme Louise, a chassé la Marquise de Pompadour et a fait la paix avec la Reine, et tous les Arts baroques sont tournés vers la Gloire de Dieu : c’est l’époque du Stabat Mater, du Messie de Haendel, de la Grande Musique !
Le Pacte de Famille (15 aout 1761) signé entre les Bourbons de France, d’Espagne, de Naples et de Parme, chef d’œuvre de diplomatie destiné à contrebalancer les puissances protestantes du Nord de l’Europe, constitue une cohalition d’Etats Catholiques, élargie bientôt à l’Autriche, alors coeur du Saint-Empire.
Les noces de Louis-Auguste, devenu Dauphin, et de l’Archiduchesse Marie-Antoinette, fille de l’impératrice Marie-Thérèse, renforce l’alliance de la Maison de Bourbon avec la Maison de Habsbourg, et les sœurs de Marie-Antoinette, Marie-Caroline et Marie-Amélie, seront données successivement en mariage au jeune Roi de Naples Ferdinand I° et au jeune Duc de Parme, fils et successeur de Don Felipe, qui s’appelle également Ferdinand.
Lorsque le 10 Mai 1770, Marie Antoinette fait son entrée à Versailles, Louis XV présente lui-même les sœurs de Louis-Auguste à la future Reine de France. Dès ce moment, Marie-Antoinette se sentira plus particulièrement attirée par Madame Elisabeth, dont l’amitié lui restera fidèle jusqu’à l’échafaud.
Le 10 mai 1774, Louis XV meurt: Louis-Auguste devient à vingt ans à peine Roi sous le nom de Louis XVI. Le 10 Aout suivant, sa sœur Mme Elisabeth fait sa première communion dans la chapelle Royale du Château de Versailles: tous sont frappés par le recueillement de la Princesse. Le 28 Aout suivant, leur soeur Clotilde quitte la Cour pour se marier avec le Prince du Piémont, futur Roi Charles-Emmanuel IV du Piémont-Sardaigne, dont les deux sœurs, Marie-Joséphine et Marie-Thérèse, on respectivement épousé le Comte de Provence et le Comte d’Artois: c’est une souffrance pour Mme Elisabeth, qui reportera toute son affection sur Marie-Antoinette.
Notre blog a déjà démontré les liens de sang entre la Maison Royale de France et la Maison Royale de Savoie.
Très pieuse, Clotilde de France, devenue Reine de Sardaigne, devait se signaler par ses vertus, et dès son dernier soupir, la voix du peuple la déclarera Sainte : l’Eglise ne l’a-t-elle pas d’ailleurs béatifiée sous le nom de Bienheureuse Clotilde de Savoie ? Le Marquis de La Franquerie a rappelé la Sainteté de la Maison Royale de France et le caractère Sacré et Divin de la Royauté en France dans deux ouvrages du même nom (aux Edition Saintes-Jeanne d’arc).
Avec l’alliance des Bourbons, des Habsbourg et des Savoie, c’est une Europe Monarchique et Chrétienne qui se profile. C’est ce dessin d’Europe Monarchique et Chrétienne que les ennemis de la France et de la Chrétienté s’efforceront de faire avorter par les évènement de la Révolution dite Française…
A quinze ans, on déclare terminée l’éducation de Mme Elisabeth: elle connait les classiques, l’histoire de l’Eglise, l’italien et le latin. Tous ont noté que les caprices et les emportements de l’enfance ont disparu. Elle ferait un bon parti et, si plusieurs mariages sont envisagés, aucun ne se concrétise. Mme Elisabeth veut rester en France et déclare son patriotisme :
–Je ne puis épouser que le fils d’un Roi et le fils d’un Roi doit régner dans les états de son père. Je ne serai plus Française, et je ne veux pas cesser de l’être. Mieux vaut rester ici, au pied du Trône de mon frère, que de monter sur un autre et régner ailleurs !
Louis XVI désire lui aussi garder à ces côtés cette sœur intelligente et énergique qui s’entend si bien avec Marie-Antoinette ! Il ne craint pas de la voir un jour suivre les ormes de leur tante la Bienheureuse Mme Louise, qu’Elisabeth admire tant et visite dans ses déserts spirituels.
Lorsque Mme Elisabeth exerce son sport favori, l’équitation, c’est pour aller visiter des pauvres, des malades, des infirmes ou des personnes âgées du petit peuple. Personne ne sait trouver comme elle les mots qui redonnent confiance et courage, qui réchauffent le cœur et rapprochent l’âme de Dieu. Elle visite également la Maison des jeunes filles de Saint-Cyr, créée par Madame de Maintenon et destinés à l’éducation de jeunes filles Nobles désargentées.
Louis XVI fait don à sa sœur pour ses 17 ans d’un charmant manoir à Montreuil, (73 avenue de Paris . 78 000 Versailles; Photo-ci-dessus ) ayant appartenu jadis à la Princesse de Géménée. Mme Elisabeth s’y montre précurseur de toutes les œuvres sociale en y installant avec ses amies les Marquises de Bombel, de Raigecourt et de Monstier, un dispensaire où le Docteur Lemonnier reçoit gratuitement tous les malades et les pauvres des enivrions! elle lui sert d’infirmière, défait et refait les pansements des malades et leur donne les médicaments nécessaires que produit le jardin médical qu’elle a créé à cet effet.
Son potager, sa laiterie, sa basse-cour alimentent les pauvres et le portier a l’ordre de ne jamais renvoyer un malheureux sans le secourir moralement et matériellement. Ceux qui ne peuvent venir sont visités par la Princesse elle-même, qui donne ses soins à domicile. Un jour, elle rend visite, sans crainte de contagion, à la fille de la veuve d’un ancien employé de son manoir: elle la soigne, la guérie et lui trouve même un mari! L’exemple de sa charité sincère se répand rapidement.
Ses bienfaisances n’empiètent pas sur ces devoirs de famille. Elle assiste à toutes les grandes réceptions de Versailles. Elle en profite même pour créer avec la complicité de Marie-Antoinette ce qui deviendra le Bal des Débutantes, une initiative généreuses destinée à permettre aux jeunes filles de Saint-Cyr de débuter en société et de se bien se marier selon leur rang -Mme Elisabeth « casant » ainsi par exemple les filles de son amie la Marquise de Causans, décédée prématurément- imitative qui sera imitée par la suite par toutes les cours d’Europe (et qui existe encore aujourd’hui !) : des bienfaisances de Mme Elisabeth, la Cour de Versailles y gagne en prestige!
Mais la famille Royale est bientôt touché par un double drame personnel. Mme Elisabeth s’attarde au chevet de la petit Sophie, fille Aînée de Louis XVI et de Marie Antoinette –que les mauvaises langues disent être la fille de Fersen, ce qui n’est absolument pas prouvé !- qui succombe après une longue maladie. En 1788, elle supplie son frère de consacrer la France au Sacré-Cœur: Louis XVI hésite, le Dauphin Louis-Joseph étant au plus mal lui aussi, et ce dernier succombe d’ailleurs peu avant la prise de la Bastille. La douleur du Roi faussera son jugement: la sœur de Louis XVI reprochera à son frère éploré sa faiblesse face aux incidents qui secoueront la capitale.
Le 10 Février 1790, sur insistance de Mme Elisabeth, le Roi et la Famille Royale vont à Notre-Dame de Paris et, avec un certain nombre de fidèles, prononcent la consécration du Royaume au Sacré-Cœur. La consécration, même si elle n’est pas publique, est valable: elle nous vaudra la Restauration.
Emmenée de force à Paris, au Palais des Tuileries, la famille Royale y est traitées avec quelques égards dues à la bonne Mme Elisabeth. Un jour des émeutiers cherchent la Reine: voyant Mme Elisabeth aux côtés du Roi, on la reconnaît et on épargne le Roi et son épouse.
Puis c’est la prison du Temple: sous l’influence de Mme Elisabeth, elle devient le sanctuaire de la réparation nationale envers le Sacré-Cœur, dont le Vœux de Louis XVI, renouvelé en prison, est un témoignage irrécusable et nous vaudra le Grand Monarque à venir, Roi du Sacré-Coeur. Du Temple, elle gagnera la Vendée et tout l’Ouest qu’elle transfigurera à leur tour dans le Martyre –martyre de tout un peuple indomptable qui veut rester fidèle à son Dieu et à son Roi.- et le sacrifice héroïque et sublime sauvera la Foi et l’honneur de la France et permettra ainsi les résurrections futures…
http://elisabeth.yvelines.fr/oeuvres-et-lieux/espace-8-le-culte-et-la-legende/
Et la famille Royale de France ne pouvait être à moins que son bon peuple: Louis XVI est appelé le premier au Ciel le 21 janvier 1793, Marie-Antoinette le suit le 16 Octobre suivant et Mme Elisabeth consommera son martyr le 10 mai 1794, six jours après seulement son 30° anniversaire. Çà suffit ! Dieu ne permettra pas à la France la honte de l’assassinat d’un petit enfant innocent de 9 ans seulement :
–Louis XVII, figure Christique de la Révolution : on le dit mort, mais personne n’a retrouvé son corps (Princesse Amélie de Bourbon-Parme, Le sacre de Louis XVII, L’Infini, NRF, Gallimard, p. 69) !
Aujourd’hui, qu’on se le dise: perte des repaires moraux, délocalisations, chômage, précarité, insécurité, fiscalité confiscatoire et lois liberticides… en ce début de XXI° siècle, ce n’est plus la faute à Marie-Antoinette !
Quand à Mme Elisabeth, on attend avec impatience le jour où elle deviendra Sainte-Elisabeth du Temple, comme l’appela Pie VII en parcourant un jour les appartements de la Pieuse Princesse (à ne pas confondre avec la paroisse Sainte-Elisabeth du Temple, 195 Rue du Temple, 75003 Paris 3°): Prions chaque 10 Mai pour que l’Eglise la fasse monter sur les Autels, aux côtés de ses ancêtres Sainte-Clotilde, Sainte-Radegonde, Sainte Jeanne de France ou encore Sainte Edwige de Hongrie (qui était une Anjou, dont descendent les Rois de France par l’épouse de Charles VII le Victorieux)… et qu’ainsi la France compte officiellement une protectrice de plus au ciel.
Hervé J. VOLTO, (C.J.A.) Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du chapitre Général et Délégué officiel pour l’Italie
A lire:
-Marquis de La Franquerie, Madame Elisabeth de France (Editions Résiac). Commande en ligne : http://www.chire.fr/A-141252-madame-elisabeth-de-france.aspx
-Association Clarté Saint-Jean, Prières de la Famille de France (Editions CSJ, prières composées par Mme Elisabeth, p.67-69
1600 Henri1V doit épouser Marie de Médicis ( Italienne pousser par le Pape..
Ne devriez-vous pas plutot chercher vers Henri1V et Gabrielle d’Estrées.. ???
Chers amis, je réponds au sujet de Madame Élisabeth : tout simplement pour vous remercier de cette biographie précise d’une sainte princesse qui devrait être depuis bien longtemps « sur les autels » !
Bonne précision sur le petit Louis XVII : prétendument mort à 10 ans (version officielle) !!! , mais, en réalité décédé à 60 ans en Hollande !
Amitiés à tous.
1. rPonse à bertrand: très interessante théorie! notre charte de Fontevrault entend rassembler des Royailstes de tout horizon par le mot d’ordre Fidélité – Unité Royale : FIDELITE au Prince que l’on a choisi de servir (Orléans, Bourbons, descendance de Louis XVII, Grand Monarque encore inconnu de tous ou même de Gabrielle d’estyrée) et UNITE autour du Principe Royal qui est que le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu! et cette Légitimité est basée sur les Lois Fondamentales du Royaume de France qui précise que LE SANG DE FRANCE NE SE PRESUME PAS. Mais commme c’est Dieu qui nous donnera le Roi, qu’il soit descendant des Orléans, des Bourbons, de Louis XVII, du Masque de Fer, des deux derniers ou de Gabrielle d’Estrée, C’EST DE TOUTE FACON A DIEU QU’IL FAUT DEMENDER LE ROI QU’IL VEUT NOUS DONNER, sans chercher qui il sera (ce serait offenser Dieu, selon Marie-Julie Jehanny): he oui, C’EST UN ACTE DE FOI QUI NOUS EST DEMENDE!!!
2. Réponse à Madame de Pincemaille: mercie, chère amie de votre compliment! Celà fait toujours plaisir. Espérons, comme vous dite de voir Mme Elisabeth rapidement sur les autels et demendons à Dieu de vite nous donner le Roi qu’il veut nous donner, qui qu’il sera!
Chère Madame Pincemaille, peut-être savez vous que Mme Elisabeth composa une consécration au Sacré-Coeur en prison?
Le Retour du Roi, arrière-arrière petit neuveu de mme Elisabeth, tant prophétisé, ne serait-il pas conditionné aux demandes du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial?
Permettez moi un rappel des relations entre le Sacré-Coeur et la Maison Royale de France.
-1675 : N.S. Jésus-Christ apparait à Sainte-Mrguerite Alacoque, humble visitandine du couvent de Paray-le-Monial, et lui demende l’établissement d’une fête lithurgique universelle pour le Sacré-Coeur dans l’octave du Saint-Sacrement, ainsi que la cosntruction d’un lieux de culte dédié au même Sacré-Coeur.
-1689 : N.S. Jésus-Christ apparait de nouveau à Sainte-marguerite-Marie le 17 Juin, fête de la Saint-Hervé. Il dit à la religieuse:
-Fais savoir au Fils Aîné de mon Sacré-Coeur (Il parlede Lous XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma Sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon coeur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, de celui des garnds de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint sur les étendards et gravé dans ses Armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abbattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour les rendre triomphantes de tous les ennemis de la Sainte Eglise.
C’est le fameux message du Sacré-Coeur.
-1765 : le pape Clément XIII accorde la Fête Votive du Sacré-Coeur à la France grâce à la Reine Marie Leckinska, épouse de Louis XV, et leur fils le Dauphin Louis -père du futur Louis XVI- fait consacrer un autel de la Chapelle Royale Saint-Louis du Chateau de Versailles au Sacré-Coeur, dans l’attente de la construction de la Basilique de Montmârtre.
-1789 : le 17 Juin, 100 ans exactement après le message du Sacré-Coeur, les demandes de Paray-le-Monial n’ayant pas toutes été satisfaites, les loges maçonniques décident de fomeneter la Révolution dite Française: après le prise de la Bastille le 14 Juillet suivant, les frères et les neveux de Louis XVI partent en emmigration. Le Duc de Berry, alors agé à peiìne de 11 ans, devient la mascotte et le Porte Drapeau de l’Armée de Condé: il fait coudre sur son uniforme, à l’emplacement du ceoeur, un mouchoir blanc avec un Sacré-Coeur rouge, Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du sacrifice. Ce geste inspirera les Chouans de Vendèe et de Bretagne qui feronts tous, sur le modèle du petit Prince, coudre sur leurs veste ou leur manateau un mouchoir blanc au Sacré-Coeur et arboreront, 80 ans avant Sonis, un drapeau Blanc aux Sacré-Coeur marqué d’un ” Vive Louis XVII ” brodé de lettres dorrées.
-1792 : Louis XVI est emprisonné, il décide de répondre aux demendaes de Paray-le-Monial et consacre sa personne, sa famille et son Royaume au Sacré-Coeur. la consécration, bien que tardive est valable: elle nous vaudra la Restauration.
-1823 : N.S. Jésus-Christ renouvelle sa demande de consécration de la France au Sacré-Coeur par l’intermédiaire de Mère Marie de Jésus, de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de Paris. Louis XVIII n’en fait rien et meurt un an après.
-1830 : Charles X n’ayant pas non plus répondu aux demandes de Paray-le-Monial, N.S. se fait voir à la Rue du Bac perdant ses attributs Royaux, quelques temps avant la chute de Son Lieutenant Charles X. Mais la Vierge donne également à la Rue du Bac la Médaille Miraculeuse sur laquelle est représenté le Coeur Sacré de Jésus associé au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie.
-1871 : le 11 janvier, Pie IX, à la demande des evêques de France et à l’initiative du Cardinal Pie, conseiller spirituel du Comte de Chambord – et peut-etre sur ordre de ce dernier- établit la fête du Sacré-Coeur en l’Eglise universelle, bénissant au passage le Voeux national de cosécration au Sacré-Coeur obtenu là aussi par une manoeuvre secrète du Comte de Chambord transmise par Jospeh du Bourg à Albert de Mun, député Royaliste à la Chambre, qui l’a faite voter à l’unanimité. Le 17 Juin, la première pierre de la Basilique de Montmarte est posée en prèsence des Princes de France, des députés de l’Assemblée et d’une foule importante. Le même jour, la Sainte Vierge apparait à Pontmain. Le lendenmain, Elle apparait également à Marie-Julie Jahenny et lui dit :
-Le plaisir de Dieu est fait, la France est sauvée!
-1923 : après que N.S. Jésus-Christ ai tenté de renouveller Sa demende de consécration à Napoléon III en 1870 par l’intermédiaire de Mme Royer et en 1917 au Président Poitcarré par l’intermédiaire de Claire Ferchaud, demandes rejettés avec désinvolture, N.S. apparait le 21 juin 1923 à Sœur Marie de Jésus, religieuse de la Congrégation Notre-Dame (chanoinesses de Saint-Augustin) au Couvent des Oiseaux à Paris, et lui donne confirmation des demandes antérieures adressées à Marguerite-Marie:
-La France est toujours bien chère à mon divin Cœur, et elle lui sera consacrée. Mais il faut que ce soit le Roi lui-même qui consacre sa personne, sa famille et tout son royaume à mon divin Cœur; et qu’il lui fasse, comme je t’ai déjà dit, élever un autel comme on en a élevé un en l’honneur de la Sainte Vierge. Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon divin Cœur.
-1935 : N.S. Jésus-Christ apparait de nouveau à Claire Ferchaud et lui dit :
-Quand je verrai ces lieux que j’ai spécialement choisi pour répendre mon Amour Miséricordieux sur le monde, les foules à genoux et demandant pardon, mon Père fera Grâce et mon Coeur apparaîtra dans le triomphe de la paix sur une France régénérée!
Je me faisais simplement une demande: pour obtenir plus rapidement le Roi du Sacré-Coeur qui fera la consécration officielle et définitive et qui régènera la France au nom du même Sacré-Coeur, ne faudrait-il pas obéir?
TOUS A PARAY-LE-MONIAL, TOUS A GENOUX!
Mes hommages,chère madame Pincemaille.
Hervé J. VOLTO, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), CJA, membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie
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