La variole du singe frappe quasi-exclusivement les homosexuels masculins et autres trans aux partenaires sexuels divers et multiples. Alors pourquoi affoler les gens avec la vaccination ?

Les singeries, ça suffit !

C’est ce que semble en tout cas vouloir nous dire les autorités à propos de la nouvelle épidémie appelée jusque là « Variole du singe » et frappant quasi-exclusivement les homosexuels masculins et autres trans aux partenaires sexuels divers et multiples.

Face à l’explosion des cas dans notre pays, le gouvernement français  a en effet annoncé l’élargissement de la vaccination, désormais proposée préventivement à ces groupes les plus exposés. Mais les autorités sanitaires font face à un nombre croissant de critiques faisant état de difficultés pour obtenir un rendez-vous… Le nombre des sujets à risque serait-il si important sans que nous le sachions ?

« Compte tenu de la forte demande, des délais pour la prise de rendez-vous et l’injection peuvent être observés pendant les premiers jours de la campagne », a convenu la direction générale de la santé (DGS) dans un communiqué.

Les autorités ont donc décidé de mettre en place un numéro vert qui, pour la première fois, rebaptise la Variole du singe, ainsi que nous l’avions prévu et annoncé dès le 9 juillet dernier (https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2022/07/07/jacques-guillemain-macron-le-pire-fossoyeur-de-la-france/#comments) en la nommant par une pirouette linguistique « Monkeypox Info service » (0801-90-80-69).

Nos autorités sanitaires rejoignent ainsi la démarche du Royaume-Uni, des Etats-Unis ou du Canada, comme le réclamaient des associations LGBTQ+, quelques professionnels de santé et bien sûr les partis de gauche…

Jusqu’alors la vaccination était seulement proposée aux adultes, y compris soignants, ayant eu un contact à risque avec un malade. Environ 700 personnes ont ainsi été vaccinées.

Les critiques sur la lenteur du processus de vaccination ont fleuri sur les réseaux sociaux « engagés« , relayées par des associations ou des politiques, comme le groupe socialiste à l’Assemblée nationale qui a interpellé, mardi, le ministre de la santé, François Braun, sur la nécessité de « réagir vite ».

La possibilité de vaccination préventive concerne donc désormais « les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans rapportant des partenaires sexuels multiples, les personnes en situation de prostitution, les professionnels des lieux de consommation sexuelle ».

Avouons qu’il est tellement plus chic de parler de « Monkeypox » que de « Variole du singe » ! Mais, Français, rassurez-vous vous êtes dans de bonnes mains avec la réélection d’Emmanuel Macron ! Il l’a d’ailleurs réaffirmé, avec beaucoup de distinction, hier à propos d’une autre imposture :  » Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre  » (https://www.ladepeche.fr/2022/07/12/uber-files-ca-men-touche-une-sans-faire-bouger-lautre-reagit-emmanuel-macron-10431399.php).

Jean-Yves Pons.

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