Monsieur le président, chers Parlementaires,
Faisant suite à votre demande, je suis heureux de vous recevoir ce matin, membres du Sénat et de l’Assemblée nationale de la République française.
Au-delà des différentes sensibilités politiques que vous représentez, votre présence manifeste la qualité des relations entre votre pays et le Saint-Siège.
Cette rencontre est pour moi l’occasion de souligner les relations de confiance qui existent généralement en France entre les responsables de la vie publique et ceux de l’Église catholique, que ce soit au niveau national ou au niveau régional ou local. Le principe de laïcité qui gouverne les relations entre l’État français et les différentes confessions religieuses ne doit pas signifier en soi une hostilité à la réalité religieuse, ou une exclusion des religions du champ social et des débats qui l’animent. On peut se féliciter que la société française redécouvre des propositions faites par l’Église, entre autres, qui offrent une certaine vision de la personne et de sa dignité en vue du bien commun.
L’Église désire ainsi apporter sa contribution spécifique sur des questions profondes qui engagent une vision plus complète de la personne et de son destin, de la société et de son destin. Cette contribution ne se situe pas uniquement dans le domaine anthropologique ou sociétal, mais aussi dans les domaines politique, économique et culturel. En tant qu’élus d’une Nation vers laquelle les yeux du monde se tournent souvent, il est de votre devoir, je crois, de contribuer de manière efficace et continue à l’amélioration de la vie de vos concitoyens que vous connaissez particulièrement à travers les innombrables contacts locaux que vous cultivez et qui vous rendent sensibles à leurs vraies nécessités.
Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine. Je vous formule donc mes encouragements les plus chaleureux pour continuer dans votre noble mission, cherchant toujours le bien de la personne en promouvant la fraternité dans votre beau pays. Que Dieu vous bénisse !
Quelques commentaires à côté de la Plaque
Le Pape voudrait que les parlementaires français modifient les lois selon l’Eglise catholique ! Il a été élu par qui celui-là ????
Et si le Pape respectait notre République laïque, ses valeurs et lois, autant que notre laïcité respecte les croyances de chacun#invitation
Par SkipJ – 15/06/2013 – 14:34 – Signaler un abus Casa
* Et après tu vas geindre sur l’Islam “religion politique”
Franchement la cohérence et vous tous ici c’est pas gagné… Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/pape-invite-parlementaires-francais-abroger-lois-et-ne-pas-legiferer-en-fonction-idees-moment-757793.html#xCGuP0PUPI5ZeuJb.99
*Par SkipJ – 15/06/2013 – 14:21 –
Après les Frères Musulmans Les Frères Catholiques ? Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/pape-invite-parlementaires-francais-abroger-lois-et-ne-pas-legiferer-en-fonction-idees-moment-757793.html#xCGuP0PUPI5ZeuJb.99
Ce qu’en pense la Charte de Fontevrault
Le Pape est le représentant de Dieu sur terre mis en place sur le trône de Pierre par le Christ Jésus; le représentant de Dieu donc, ce Dieu qui a créé l’homme et la femme. Il est donc dans son rôle en rappelant le plan de Dieu pour la Création. Et s’il se taisait, les pierres crieraient.
Grâce soient donc rendues au pape Francois (Ier) et à l’Esprit Saint qui volait à basse altitude au dessus des “Pères” du Conclave.
Ce discours du pape François est très décevant, cher Alain … En fait, il ne dit RIEN !!! …. Inodore et sans saveur … pas de changement en vue au soleil ….
Ah bon ? Xavier, Vous eussiez préfèrez qu’il felicitât nos parlementaires ? Etrange!
J’aurais préféré qu’ils les sermonnent sérieusement, qu’ils leur disent clairement qu’en tant que catholiques ils devaient abroger un certain nombre de lois, dont la toute dernière et pas seulement celle-là, comme l’a d’ailleurs fait avant lui le pape Paul VI, paraît-il à leurs prédécesseurs, au sujet de l’avortement, dixit le commentateur sur F2 hier soir aux infos de 20 heures. Le ton diplomatique n’est pas de mise sur des sujets aussi importants. En d’autre temps, le pape aurait fulminé un anathème … !
Je corrige :
J’aurais préféré qu’il les sermonne sérieusement, qu’il leur dise clairement qu’en tant que catholiques ils devaient abroger un certain nombre de lois, dont la toute dernière et pas seulement celle-là, comme l’a d’ailleurs fait avant lui le pape Paul VI, paraît-il à leurs prédécesseurs, au sujet de l’avortement, dixit le commentateur sur F2 hier soir aux infos de 20 heures. Le ton diplomatique n’est pas de mise sur des sujets aussi importants. En d’autre temps, le pape aurait fulminé un anathème … !
Bien noté… Et je vous propose d’ajouter à votre prière du soir une oraison pour nos pontifes, pontifes dont la tâche n’est pas facile.
Je vous trouve fort aimable à l’égard de nos Pontifes, cher Alain. Certes leur tâche n’est pas aisée. Mais la tâche de personne n’est aisée. En principe le bon Dieu nous confie une tâche à la hauteur de nos capacités, des talents qu’Il nous a confié. La tâche d’un maire n’est pas aisée, celle d’un chef d’entreprise non plus, celle d’un chef d’équipe à l’usine non plus, celle de l’avocat du jeune Nicolas non plus, etc. etc.
Si le pape François a été choisi par le Saint-Esprit pour remplir cette tâche éminente, c’est que le Bon Dieu a probablement estimé qu’il avait les moyens de l’accomplir. François s’est voulu depuis le début se son pontificat comme étant un pape iconoclaste. Il se fait remarquer par des propos peu diplomatiques sur d’autres sujets. Pourquoi subitement son discours devient diplomatique ?
Du haut du trône de St Pierre, le pape est la seule personne au monde qui peut dire urbi et orbi ce que nous ne pouvons pas dire. La diplomatie n’a pas lieu d’être quand la Chrétienté a déjà quasiment disparu du monde, en grande partie du fait des démissions successives de tous les pontifes qui se sont succédés depuis plus de 200 ans sur le trône de Pierre, et qui n’ont pas su / pu (?) résister à la prise de pouvoir révolutionnaire.
Bien sûr qu’il faut prier pour nos pontifes, comme pour nos évêques, nos prêtres et tutti quanti. Mais leur responsabilité devant Dieu est énorme. Et ils devront en rendre compte.
Bien à vous, Xavier.