Le point de vue argumenté de l’UNEC ( Union des Nations de l’Europe Chrétienne) sur la “dissidence” de Mgr Williamson

DISSIDENCE FSSPX (ru, 4 août 2014). – La Revue « Monde et Vie », dans son numéro du 30 juillet,  annonce que Mgr Williamson, évêque exclu de la FSSPX, aurait célébré le 16 juillet dernier au monastère dominicain d’Avrillé une messe pontificale, clôturant une session de dissidence contre Mgr Fellay qui porte le nom ambigu « Union Sacerdotale Marcel Lefèbre ». Il faut noter que, de la quarantaine de prêtres de la FSSPX qui avaient signé au début de l’année une « Adresse aux fidèles » (s’opposant à Mgr Fellay), seulement une vingtaine auraient participé à cette session fondatrice.  Il faut signaler aussi que cette nouvelle association, qui ne veut être pour l’instant qu’un courant d’idées, mais risque de déboucher tôt ou tard sur … l’ordination de prêtres voire d’évêques par Mgr Williamson, a une nette inclinaison vers le sédévacantisme, soit-dit opposé à «l’accordisme » (accord avec Rome) de la FSSPX et notamment de Mgr Fellay.

Puisque cette dérive concerne plusieurs secteurs de la FSSPX, l’UNEC (Union des Nations de l’Europe Chrétienne) voudrait prendre, dès le départ, une position très nette, en déclarant ceci : Avaler une dissidence, c’est déjà pas mal, mais en avaler deux (dissidence de la dissidence), c’est trop. La direction de l’UNEC reste profondément attachée à la FSSPX et son supérieur actuel, Mgr Fellay qui essaye de toute ses forces d’arriver à un accord formel avec l’Eglise de Rome et notre pape actuel Francois, la pierre sur laquelle Jésus a voulu bâtir son Eglise, même si ce pape et cette Eglise s’avère, pour le moment actuel de l’histoire, profondément infidèle à sa mission reçue de N.S.J.C. Nous sommes contre toute forme de sédévacantisme, nous ne voulons en aucun cas participer à la fondation d’une 1501ème secte protestante dans ce monde. Ceci n’exclut pas que l’UNEC ait, au-delà de ses adhérents catholiques, aussi des membres orthodoxes et protestants, mais la direction de l’UNEC, que ce soit clair pour tout le monde, se range sans ambiguïté du côté de la FSSPX et de ses orientations dans les combats terribles qui secouent l’Eglise d’aujourd’hui.

Signé : W.W., secrét. gén.

1 thought on “Le point de vue argumenté de l’UNEC ( Union des Nations de l’Europe Chrétienne) sur la “dissidence” de Mgr Williamson

  1. Hervé J. VOLTO

    SEULS LES CATHOLIQUES SONT CHRETIENS!
    Pourquoi la plupart des églises sont aujourd’hui désertées ? Pourquoi la promotion de toutes les religions autre que celle du Christ ? Pourquoi la décadence actuelle du monde baptisé ? Pourquoi tant de scandales ? etc …
    Tout est lié.
    Les ennemis de l’Eglise, ces loups déguisés en agneaux (les sectes secrètes), ont infiltré l’Eglise de Dieu jusqu’à son sommet et se font passer actuellement pour les autorités légitimes de celle-ci (Vatican infiltré). Et le peuple Catholique trop pourri par leur modernité (libéralisme, matérialisme) suit sans broncher, ne sachant à quels Saints se vouer.
    Même chez les Catholiques, nombreuses sont les personnes qui pensent que des non-Catholiques peuvent être Chrétiens. Ainsi, protestants, orthodoxes, oeucumistes (!) … seraient eux-aussi Chrétiens puisqu’ils croient en Jésus-Christ. Le Catholicisme serait donc une branche du Christianisme tout comme le serait le Protestantisme. Cette vision est absolument fausse car seuls les Catholiques sont des Chrétiens.
    Citons le Grand Catéchisme de saint Pie X :
    -Quel est le vrai chrétien ? Le vrai chrétien est celui qui est baptisé, qui croit et professe la doctrine chrétienne et obéit aux pasteurs légitimes de l’Église, Qu’est-ce que la doctrine chrétienne ? La doctrine chrétienne est la doctrine que Jésus-Christ Notre Seigneur nous a enseignée pour nous montrer la voie du salut.
    Citons Mgr de Ségur, citant Bossuet :
    -Le seul moyen d’être chrétien, c’est d’être Catholique, c’est-à-dire d’appartenir non seulement par les sympathies et par les croyances, mais encore par la pratique ouverte et publique, à l’Eglise Catholique, à l’Eglise gouvernée par le pape, au seul vrai bercail de Jésus-Christ. Il n’y a jamais eu et il ne peut y avoir qu’un seul Christianisme. Si le protestantisme était le Christianisme, le Catholicisme ne le serait point.
    Ce n’est point ici une question de forme, mais bien une question de fond. L’institution de Jésus-Christ ne peut être soumise aux caprices de personnes, et le protestant qui se forge un Christianisme à sa fantaisie n’a pas le vrai Christianisme, le Christianisme que Notre-Seigneur a apporté au monde et dont il a confié le dépôt et la diffusion à l’Eglise.
    On a fait de nos jours un étrange abus de ce glorieux nom de chrétien. Depuis le protestant qui professe ou rejette à sa guise la divinité du Christ, jusqu’au socialiste qui ne voit la liberté que dans l’anéantissement de l’Eglise, toute la foule des hérétiques et des révolutionnaires fait parade de Christianisme, mais quel Christianisme !
    Être chrétien, c’est être Catholique; hors de là, on peut être Protestant, Orthodoxe, Oeucumèniste, mais on n’est pas, on ne peut pas être Chrétien.
    La minorité de Catholiques qui s’intéresse alors à la question ouvrière, est dispersée et provient de multiples horizons qu’on peut classer en deux courants de pensée politiques différents. Le premier, celui des milieux conservateurs (Royalistes, traditionalistes, contre-révolutionnaires) reste tourné vers le passé : ces hommes rejettent l’individualisme, ils font comprendre que la société est organique et que les groupes intermédiaires y tiennent une place essentielle. Ils nient cependant les droits des individus et cherchent des remèdes dans l’étude de la société pré-révolutionnaire. Ce courant est représenté sous la Restauration par des personnes comme Joseph de Maîstre, Louis de Bonald, Chateaubriand, ou Antoine Blanc de Saint-Bonnet à Lyon. Sous la Monarchie de Juillet, Albin de Villeneuve Bergeron, le préfet du Nord par ses rapports au ministère, attire l’attention sur le problème social, et, à partir de 1838, Armand de Mulun, le fondateur de la « Société d’Économie Charitable » se détache comme chef de file du mouvement Catholique Social des milieux Légitimistes.
    Les fondateurs du Catholicisme Social Français sont Albert de Mun (1841-1914) et René de Latour du Pin (1834-1924). Officiers Royalistes tous les deux, faits prisonniers au moment de la défaite de 1870, ils prennent connaissance au cours de leur captivité des expériences du Catholicisme Social allemand de Bavière. Les contacts noués sont complétés quand, entre 1877 et 1881, La Tour du Pin, nommé attaché militaire à Vienne, rencontre des représentants de l’école sociale autrichienne (des membres du parti social chrétien, Karl von Vogelsang, le Comte de Blome, le Baron de Kuefstein, les Princes de Liechtenstein, etc) ; une vision européenne peut ainsi s’élaborer.
    Dans le groupe des fondateurs, les rôles sont complémentaires. Albert de Mun est le propagandiste de l’œuvre des Cercles Catholique d’Ouvriers. Vite occupé par son action politique et parlementaire pratiquement ininterrompue de 1876 à 1914 comme Député du Morbihan puis du Finistère, il participe à l’œuvre de législation sociale de la III° République.
    Charles Maurras a résumée la souirce d’inspiration de cette action Catholique Sociale dans son journal d’Action Française du 8 Juillet 1922:
    -Il est sans doute clair que M. de Mun et M. de La Tour du Pin, hommes d’oeuvres Catholiques, s’étaient mis à l’école du Saint-Siège: les papes Pie IX et Léon XIII, comme plus tard Pie X, fournirent toutes les bases morales de leur doctrine. Mais d’autres éléments proviennent d’une source distincte, à savoir des expériences et des constitutions, des maximes et des coutumes de l’ancienne Monarchie, de ce corps d’idées et de sentiments dont le Comte de Chambord était la figure vivante !
    La Fédération Nationale Catholique est créée en 1924 par le général Royaliste Edouard de Castelneau en réponse à la politique jugée antireligieuse du Cartel des Gauches. Elle lutte contre la laïcité et représente la dernière tentative en France de bâtir un mouvement « dans l’intérêt de la religion Catholique, de la famille, de la société et du patrimoine national ». C’est l’époque ou l’Abbé Doncoeur peut cirer ” Nous ne partirons pas ! “, la Fédération attribuant tous les maux de la société moderne à l’absence de Dieu. Elle voit la politique à travers le prisme du Catholicisme. Recrutant de nombreux militants, elle se prolongera jusque sous Vichy, perdant insensiblement de l’influence. Son organe de presse était France Catholique. Parmi ses militants, on peut citer l’ecclésiastique A.G.Michel.
    En 1946, le jeune François Marie-algould fonde l’Oeuvre Chrétienne de la Cité Vivante, une sorte d’action Catholique et Française, Royaliste et Traditonaliste.
    Le Catholicisme traditionaliste (ou traditionalisme) est un courant religieux du Catholicisme qui conteste certaines innovations présentes dans l’Eglise depuis Vatican II. Il est diamétralement opposé au Catholicisme réformateur empreint de progressisme et du modernisme condamné par le pape Saint Pie X dans Pascendi Dimnici Gregis. Il est constitué de plusieurs mouvements et organisations qui se distinguent par leurs différences dans le rejet des changements apportés par le concile ainsi que par leur lien avec l’Église Catholique. Après une longue crise depuis 1970, marquée notamment par l’excomunication de Mrg Lefebvre en 1988 alors à la tête du mouvement traditionaliste le plus visible, l’Eglise a multiplié les actions pour normaliser ses relations avec plusieurs mouvements tout d’abord en créant la Commission Pontificale Ecclesia Dei qui a pour but l’intégration des mouvements traditionalistes au sein de l’Église Catholique via des statuts canoniques spéciaux, puis par le motus proprio Summorum Pontificum de 2007 facilitant l’usage de l’ensemble du rituel liturgique traditionnel.
    Beaucoup de thèses Contrerévolutionnaires et anti-libérales du XIXe siècle (Syllabus de Pie IX défendu par le Comte de Chambord, thèses concordataires ou réfractaires…), positions telles que celles de Saint Pie X s’opposant au modernisme et à la frange du Catholicime (appelé aussi modernisme) sont reprises par le biais du traditionalisme, qui est ainsi l’héritier principal d’un Catholicisme dit intégral ou anti-libéral. Beaucoup de traditionalistes défendent des idées « contre-révolutionnaires » , à limage du Comte Maurice d’Andigné qui disait :
    -Avant d’être Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que je suis Royaliste parce que Catholique et Français !!!
    Le drapeau des Scouts d’Europe est appelé le baucent. C’est l’étendard des Chevaliers Templiers, mi-partie blanche et noire, tranchée par la Croix vermeille dont les 8 pointes représentent les 8 Béatitudes. Un Lys d’Or, symbole du Nord dans les anciennes cartes masritimes, se trouve en abime de la Croix. Le blanc et le noir du Baucent représente la blancheur du Christ pour laquelle le Chevalier de la Croisade eucharisitique combat dans l’action terrestre, ce dans un affrontement d’ombre et de lumière qu’Il nous impose pour convier l’homme à remporter la vraie victoire : appel d’avant garde du Chevalier Croisé, humble, parce qu’il n’est pas fait que de lumière mais efficace parce qu’il porte la Croix.
    Le principal point de divergence entre les traditionalistes aujourd’hui est de savoir si les modifications dans les rites de consécration épiscopale, apportées par la Constitution apostolique Pontificalis romani du 18 juin 1968, en ont altéré ou non la validité au point qu’à l’intérieur de l’Église Catholique la succession apostolique a été brisée depuis 1968. Les sédévacantistes considèrent le « siège de Saint Pierre vacant et contestent la légitimité de la Papauté de la seconde moitié du XXe siècle et refusant de reconnaitre l’autorité romaine. Ils appellent par conséquent le pape Benoît XVI “l’abbé Ratzinger » (Site Catholique-sédévacantiste), étant donné qu’il fut Sacré évêque après cette date. Selon le même mode de pensée, les sédévacantistes réordonnent, au moins sub conditione, les prêtres ordonnés après 1968 qui adhèrent par la suite à l’intégrisme. Ils s’opposent par conséquent même à la Fraternité Saint-Pie X et à son dirigeant actuel Mrg Fellay qui reconnaît les magistères des papes depuis 1968. Toutefois la fraternité Saint-Pie X ne reconnaît pas tous les actes des papes notamment tous ceux qui sont en contradiction par rapport à l’enseignement antérieur à Vatican II. Les mouvements liés à Ecclesia Dei reconnaissent quant à eux tous les papes ainsi que le concile Vatican II et les réformes qui ont suivies.
    Aujourd’hui les vrais Catholiques savent que viennnent des temps de trouble et, pour éviter la confusion entre modernistes, traditionalistes, intégristes et sedevacantistes, les vrais Providentialistes savent que la Vierges est apparue aux Trois Fontaites à Rome et conseillé de suivre LA VOIX BLANCHE: EUCHARISITE, ROSAIRE quotidien cosnsacré à l’Immaculé Conception (au moins les mystères du jour ET amour au SAINT-PERE, le Divin Christ-Roi nous demande un acte de Foi.
    -Notre Catholicisme est intégral, disait l’Abbé Georgs de Nantes dans ses 150 POINTS de la Phalange. Il embrasse avec vertu toute la foi, la discipline de sacrement, la morale de l’Eglise Romaine sous leur forme la plus traditionnelle et la plus épanouie. Il rejette par conséquent tout ce qui lui est contraire ou par trop étranger ou ennemi. Il s’agit de “chercher le Royaume de Dieu avant tout et sa justice”, assuré de recevoir “le reste de surcroit”. ce qui n’empêche pas mais nous commande au contraire, de travailler au Bien Commun de nos familles, de nos métiers et communes, de notre Nation, dans un amour du prochain éclairé et fort, tout motivé par l’Amour de Dieu qui est Père de tous. Tel est notre “théocentrisme” si fort opposé au libéralisme au laïcisme, au sécularisme de ce temps. C’est le “Omnia instaurare in Christo” de Saint-Paul (Ephésiens 1:10), choisi par Saint-Pie X, et c’est aussi la devise de Sainte-Jeanne d’Arc, qui est Patronne de la France: “Dieu premier servi!”.
    Omnia instaurare in Christo , “tout restaurer dans le Christ” ? celà signifie également la politique.
    -Notre nationalisme intégral est une autre face, pas du tout contradictoire, mais complémentaire, de notre charité, disait le même Abbé de Nantes. Elle considère en effet les choses humaines, les réalités temporelles où elle veut que règnent la grâce et la loi Divine, dans leurs natures et leurs fonctions, par expérience et raison. C’est une autre sagesse et un autre art. La science et l’art politiques ont pour objet la tranquillité de l’ordre temporel et la sauvegarde di Bien Commun qui sont le voeu profond de toute nation: en France, tout ce qui est national est Royal, et notre Royalisme vient de notre patriotisme.
    Une vraie politique Royaliste Catholique portera, toujours selon l’Abbé de Nantes, à une économie communautaire Chrétienne:
    -Notre écologie spontanéiste, beaucoup moins connue, rarement bien comprise , renferme dans son harmonie naturelle tout le secret des paisibles bonheurs humains: membre d’une famille à laquelle il se doit le phalangiste se voue naturellement et quotidiennement à la prospérité de cette famille, tant corporelle que spirituelle, où le sort de chacun dépend de tous. La science et l’art de cette vie commune familiale, intrefamiliale, humaine, devrait s’appeler l’économie communautaire.
    . La Noblesse, c’est la reconnaissance publique du rôle social de la famille.
    . La Royauté, c’est le couronnement de la Famille et de l’Etat.
    -DIEU FAMILLE, PATRIE, TROIS MOTS QUI SE COMPLETENT ET QU’ON NE DEVRAIT JAMAIS SEPARER. SI CHAQUE INDIVIDI VOULAIT CONSTRUIRE SUR CES TROIS BASES, TOUT IRAIT BIEN ( Bienheureux Marcel Callo -1921-1945).
    Le pouvoir de ce Roi que nous attendons avec impatience, Souverain voué au bien commun de la Nation, sera Légitime, c’est-à-dire qu’il pourra justifier l’origine Divine de son autorité et obtenir le consentement du peuple qui y verra dans sa politique de défense du Catholicisme, de l’institution familiale et de la Patrie… une réalité fondamentale, une vérité, une bonté, une beauté Souveraines.

    Ainsi le Prince Capétien qui voudra faire la volonté de Dieu, c’est-à-dire gouverner en Prince Chrétien selon les lois de l’Évangile et donc s’inscrire dans la continuité de la tradition Monarchique Française qui est Catholique, sera doublement Légitime. Allons donc demender pardons au Divin Coeur Sacré et Miséricordieux de N.S. Jésus-Christ -TOUS A PARAY-LE-MONIAL! TOUS A GENOUX!!!- et demandons Lui le Roi de France qui régénèrera la France en Son Nom, et faisons ces demandes par l’intercession du Coeur Douloureux et Immaculé de la Très Sainte Vierge Marie notre Mère à tous.
    Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officile pour l’Italie

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