« La république française est contrainte de s’appuyer sur un génocide pour dénoncer ceux de ses voisins inspirés du sien ».

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Le génocide vendéen fut la synthèse par avance de tout le XXème siècle, la répétition générale. En Vendée, tout a été testé : les gaz, les noyades par paquet à Nantes (appelées déportations verticales), les tanneries de peau humaine et l’utilisation de la graisse humaine pour les lampes des émailleurs… Le catalogue des horreurs fut constitué et mis à disposition de tous les humanistes contraints à la violence pour imposer le paradis démocratique

Aujourd’hui même, dans notre pays évolué, dans notre territoire quadrillé d’humanistes, on trouve tout de même une ribambelle de petits profs d’histoire, d’universitaires luisants et de journaleux malins pour déployer leur négationnisme du génocide vendéen avec les mêmes arguments de toujours : minimisation des chiffres, négation de la préméditation et renversement de la culpabilité sur les victimes. Nos profs d’histoire n’ont décidément rien à envier aux nazillons turcs. Reynald Secher, spécialiste de la Vendée, évoque désormais depuis quelques années l’idée d’un mémoricid. C’est ainsi qu’il qualifie la manière que l’on a de perpétuer et de renouveler un crime en le niant

Le cercle vicieux est là. La France ne peut avoir cette mission civilisatrice « droit de l’hommiste » si elle ne reconnaît pas le premier crime des droits de l’Homme. C’est là un dilemme inextricable. Elle s’oblige à avoir la mémoire courte pour voir au loin. Elle est contrainte de s’appuyer sur un génocide pour dénoncer ceux de ses voisins inspirés du sien. Voici le destin absurde et cyclique de notre patrie idéologique.

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http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=monde-genocides-passes-presents-et-futurs–582

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