Le château du parc Soubise, aujourd’hui en ruines, est situé sur la commune de Mouchamps (85153), dans le département français de la Vendée.
Le 31 janvier 1794, alors qu’elle vient d’épargner les habitants de Le Boupère, la colonne infernale de Lachenay massacre 200 femmes, enfants et vieillards dans la cour du château et incendie celui-ci. Rentré d’exil, le comte de Chabot décide de conserver le château tel quel, en souvenir de ces évènements tragiques. Il n’a jamais été restauré depuis, hormis son toit qui protège les ruines
https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_du_parc_Soubise
Par Le Loup dans Accueil le 21 Septembre 2012 à 21:02
L’ancien château du Parc Soubise, qui vit passer dans ses murs, Henri de Navarre, futur Henri IV, roi de France vit une bien horrible scène le soir du 31 janvier 1794 de la part de la colonne infernale de Lachenay.
Ce dernier opère une rafle auprès des habitants de Rochetrejoux et de Mouchamps après avoir tué de pauvres paysans du Boupère la veille, paroisses pourtant réputées plutôt républicaines. Après avoir mis le feu au château, on fusille 200 personnes de tout âge et tout sexe. On dépouille les cadavres (l’argent, voilà ce qui est important et peu importe si ce ne sont que des pauvres que l’on vient de fusiller, la république aime l’argent, il lui en faut par tous les moyens) et on fait un « monceau » avec les cadavres que l’on décide de brûler avec des fagots. Il nous est parvenu un témoignage de l’époque, de la part d’un enfant qui avait 8 ans lors de ce massacre, Pierre Mérit :
« Nous étions mon frère et moi, à pêcher des verdons sur les bords du Lay, quand nous fûmes saisis par des soldats. On nous mena au milieu d’une troupe de pauvres gens de tout âge, marchant deux à deux, comme des moutons. Je reconnus beaucoup de mes parents et de mes amis […] Arrivé dans la cour du Parc, je vis des bleus mettre le feu au château. Pendant que le château brûlait, les soldats nous placèrent sur deux rangs, et tirèrent sur tout le monde à bout portant. Ma cousine tomba près de moi ; et quand il ne resta plus que deux ou trois enfants qui avaient été manqués, le chef cria : “C’est assez !” Alors j’ai été sauvé. »
Par la suite, les propriétaires de ce château ont désiré laisser l’endroit tel quel, en mémoire de la tragédie. Seule la toiture a été refaite, afin de préserver les boiseries brûlées des affres du temps.
RL
Septembre 2012
http://chemins-secrets.eklablog.com/le-massacre-du-parc-soubise-a53131693
-République, Liberté, Egalité, Fraternité ou… la mort ! disaient-ils.
He bien nous, nous répondons:
-Plutôt la mort que la souillure !
Hervé