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Entre discours, tables rondes, entretiens et débats, le colloque qui affichait salle comble avec plus de 500 participants, a repris les grands thèmes chers aux royalistes, tentant de définir les fameuses « valeurs républicaines » que le régime tente d’imposer dans le quotidien aux français et qui semblent être rejetées par une large majorité de la jeunesse qui se « droitiserait » de plus en plus, selon les médias. Une caste dont 72% des français se méfieraient aujourd’hui, a rappelé l’Action française à l’ouverture du colloque. Refus de la république ou tentation bonapartiste, un sondage IfoP commandé par l’Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes (Anacej) et publié le 3 mai, affirmait que 17 à 31% des jeunes français étaient disposés à voter Front national aux prochaines élections générales ou 14 à 29% pour un candidat des Républicains. La nouvelle jeunesse royaliste est indubitablement attirée par la personnalité du député du Vaucluse à l’allure d’archange et dont les 26 ans se font l’écho de leurs inquiétudes pour l’avenir déclarant il y’a peu qu’elle « jugeait sa génération saoulée par les valeurs de la république ».
S’érigeant en gardienne des valeurs chrétiennes contre le laïcisme et le multiculturalisme, l’eurosceptique Marion Maréchal Le Pen n’a donc pas hésité lors de son intervention à confirmer qu’elle voyait en la République (qualifiant néanmoins se démarche de « réflexe pavlovien et de paresse intellectuelle »), « cet outil qui contient les objectifs au service du bien commun ». Tout en restant « sceptique sur la capacité à restaurer une monarchie de droit divin ou parlementaire, étant peu convaincue que le retour du roi permettrait de parer à ce mal (que représente le gouvernement actuel-ndlr) ».
http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/vie-des-royalistes/1962-je-suis-royaliste-pourquoi-pas-vous
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Chère Marion, vous aurez compris que je compte parmi vos admirateurs. Pour être clair, le Royalisme en France, c’est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d’expension-évangélisation dont Léon XIII reprendra l’idée : tout le contraire de l’actuel euro-mondialisme islamisant ! c’est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c’est mourir pour le salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C’est, enfin, face à la masse, l’affirmation de la personne…
Ce que les Royalistes attendent de vous, chère Marion, c’est que quelqu’un -je rêverai volontier que celà soit vous- incarne enfin cette Droite historique, Monarchique et Catholique Traditionaliste, qui va de Josdeph de Maîstre à Charles Maurras et qui est la notre.
Si vous arriviez a incarnetr notre courant politique, vous verriez alors l’Action Française par exemple, voire même le Groupe Royaliste d’Initiative et de Proposition Politique vous accorder leur soutient…
MARION, POUR DE BON !
Chère Marion,
mon père a fait l’opération de Suez en 56 : il avait 20 ans tout juste et il était fiancé avec maman. Il était sur le Jean-Bart avec un jeune officier de 10 ans son ainé qui ressemble beaucoups à votre grand-père : mon père conserve une photo avec dévotion.
Quand à moi, je suis de la génération de votre tante et j’ai même eu le plaisr de rencontrer vos perents Yan -dont vous avez pris la beauté, ce qui n’est pas un péché- et Samuel une fois à Nice, d’où je suis originaire…
Pour vous résumer le fond de la pensée Royaliste, je vous citerai un Aristo qui se permit de dire à Napoléon I° ses quatre vérités :
-AVANT D’ETRE ROYALISTE, JE SUIS CATHOLIQUE ET FRANCAIS; JE DIRAI MEME QUE JE NE SUIS ROYALISTE QUE PARCE QUE JE SUIS CATHOLIQUE ET FRANCAIS (Comte Maurice d’Andigné).
Un dernier truc : le jour que vous aurez le courage d’incarner une telle pensée Royalisme, je vous conseillerai de vous rappeller de la devise de la Princesse Christine de Kent : BIEN FAIRE ET LAISSER DIRE !
Mes hommages, Marion…
Hervé J. VOLTO, Président Honoaraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie