Le 20 août 1955 à 12 heures, une katiba (bande de terroristes du FLN), armée jusqu’aux dents, a massacré 123 habitants.
Le 20 août 1955 à 12 heures, une katiba (bande de terroristes du FLN), armée jusqu’aux dents, a massacré 123 habitants (71 Européens, 52 musulmans tués et 120 disparus) à El Halia, petit village minier près de Philippeville https://fr.wikipedia.org/wiki/Skikda, où les Arabes et les Français cohabitaient en parfaite osmose. 250 familles algériennes ainsi que 130 familles européennes travaillaient dans la mine, dirigée par un jeune ingénieur, M. Revenu, nommé tout récemment. Dans l’éventualité d’une attaque, le responsable de la sécurité avait réclamé des armes mais elles lui avaient été refusées par les autorités. Le responsable local du FLN se nommait Zighoud Youssef.
Mais laissons plutôt la parole à Marie-Jeanne Pusceddu, qui était sur place ce jour-là (elle a été recueillie, après l’indépendance, par les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul à Lacanau-les-Bains en Gironde) :
Il était 12 h lorsque nous avons entendu des coups de feu et les youyous des Mauresques. Tous les hommes travaillaient à la mine. Ma belle-sœur, Rosé, sa petite dernière Bernadette (3 mois) dans les bras, et ses enfants, Geneviève 8 ans, Jean-Paul 5 ans, Anne-Marie 4 ans et Nicole 14 ans, sont venus se réfugier chez nous. Il y avait ma mère, mon frère Roland, 8 ans, mes sœurs Suzanne, 10 ans, et Olga, 14 ans, et mon mari qui venait de rentrer pour déjeuner avec nous. Mon autre fils, Roger, 17 ans, travaillait à la mine.
Les fellaghas ont fait irruption en cassant la porte à coups de hache. C’était Chérif qui les dirigeait. Chérif, le chauffeur de taxi, notre ami, lui qui avait assisté à notre mariage et était venu nous chercher à la gare à notre retour du voyage de noces. C’est lui qui commandait les fellaghas qui hurlaient : « Nous voulons les hommes. » Chérif a tiré en pleine poitrine sur ma pauvre mère avec son fusil de chasse. Elle est morte sur le coup, avec Roland dans ses bras, grièvement blessé. Rosé a été tuée dans le dos et son bébé écrasé contre le mur. Ensuite, Chérif a tiré sur moi et j’ai reçu la balle à hauteur de ma hanche. Olga, ma sœur, a été violée puis assassinée et mon autre sœur, Suzanne, blessée à la tête (elle en porte encore aujourd’hui la marque).
Toute la famille Azaï a été également massacrée à coups de couteau, la sœur de ma mère, son mari, ses deux filles, dont l’une était paralysée, et son autre fille, qui arrivait de France en vacances, déchiquetée à coups de couteau avec son bébé.
À la mine, le massacre s’est poursuivi. Mon frère assassiné, mon cousin Julien également alors qu’il se trouvait au restaurant. Pierrot Scarfoto à coups de fourchette et les testicules coupées et enfoncées dans la bouche,(NDLRB. Ce genre de mutilations a également été pratiqué sur les victimes du Bataclan: http://lesobservateurs.ch/2016/07/14/bataclan-testicules-coupees-mises-bouche-decapitations-proteger-musulmans-gouvernement-a-censure-tortures-infligees-aux-victimes/) tout comme mon neveu, René. Mon père, sourd de naissance, blessé, s’est réfugié dans une galerie abandonnée où on ne l’a retrouvé mort que 15 jours plus tard. 13 membres de ma famille abattus ce même jour.
L’armée française est arrivée à 17 h.
Y aura-t-il quelqu’un, même un simple anonyme, ce 20 août, en Algérie, pour se recueillir sur les tombes de ces 123 victimes des barbares du FLN ? À condition que ces tombes soient toujours là et qu’elles n’aient pas été profanées pour tenter d’en effacer même le souvenir !
« Même pas peur », dites-vous! Il est facile de ne pas avoir peur lorsque l’on n’est pas sur place, lorsque l’on n’a pas assisté à des massacres, lorsque l’on pense que ça n’arrivera qu’aux autres.
Imaginez que vous ayez vécu ce cauchemar à El Halia, le 20 août 1955, tout comme ces innocents qui ont vécu le Bataclan en novembre, ou la promenade des Anglais le 14 juillet à Nice : alors, vous auriez peur pour tout le restant de votre vie.
D’ailleurs, nous vivons désormais avec cette peur : samedi, à Juan-les-Pins, quelques pétards tirés par des inconscients ont causé une panique générale, dont le bilan est de 40 blessés.
Mais continuez à ne pas voir peur, vous êtes si bien protégés par ceux qui sont chargés de « faire la guerre » à ces barbares, en respectant « les valeurs républicaines » de la France, patrie des « droits de l’homme », jusqu’au jour où il sera trop tard, même pour avoir peur !
En savoir plus sur http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez/20-aout-1955-el-halia,277772#WOgl4GgpCCfrw6pQ.99
Notre ami Alain n’aurait pas du titrer son article « Tueries islamiques… pendant la guerre d’Algérie aussi » mais « Tueries islamiques… pendant la guerre d’Algérie DEJA ».
Qu’on se rassure : cette fois-ci, ce ne sont pas les Français qui prendront le bateau…