Nul doute que cet article plein de « certitudes », et qui – « étrangement – ne cite pas les travaux de Charles Barbanes, suscitera quelques commentaires avertis.
Page FB de Frederic de Natal. https://www.facebook.com/frederic.denatal/posts/1022823434541613
« Je veux continuer à vivre normalement ! »
Il a 44 ans, c’est un modeste libraire tourangeau, passionné de beaux livres reliés que l’on peut trouver dans son magasin, parfaitement alignés sur de vastes étagères blanches. L’homme est agréable et pour les personnes qui se pressent dans son échoppe, bien peu connaissent son histoire ou son nom. Pour ses partisans, Charles- Hugues de Bourbon descend de Louis XVII, le fils de l’infortuné roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Mais en 2018 que reste-t-il donc du « naundoffirsme », cette question de la survivance du dauphin qui a agité un siècle durant le monarchisme français.
8 juin 1795, un enfant meurt dans l’anonymat de la prison du Temple. On avait presque oublié ce garçon de 10 ans à la belle chevelure blonde qui avait vécu les affres de la révolution française avec ses parents. D’humeur joyeuse, facétieux, le petit duc de Normandie avait été longtemps protégé par ces derniers des quolibets en tout genre que l’on pouvait entendre à Versailles, notamment celui qui affirmait qu’il était le fils d’Axel de Fersen, ce suédois ami, amant de la reine Marie-Antoinette. Alité dans son lit, le petit Charles-Louis à t-il une pensée pour ce père que les jacobins ont poussé sous la lame de la guillotine ? Pour sa mère, hier surnommée l’Autrichienne et devenue cette maman qui avait touché le cœur de tant de femmes de France lors de son procès inique, elle-même mise sur l’échafaud en cette année 1793 ? Il agonise, souffre des mauvais traitements que la république lui a infligé en le remettant à la garde de Simon et de son épouse, un couple aussi vulgaire qu’ils furent de zélés gardiens du « fils capet». Après Thermidor (1794), il avait été confié à un membre du comité révolutionnaire qui avait découvert l’horreur de la situation en présence de l’homme fort du moment, le directeur Barras. Le descendant de Saint-Louis, plongé dans un mutisme profond était rongé par la gale et la tuberculose. Il vivait ses derniers mois.
Sa mise à l’isolement avait fait naître toutes sortes d’hypothèses chez les royalistes, à commencer par le mythe de la survivance qui va s’amplifier après son décès. Plus de 40 faux-dauphins vont faire leur apparition au cours du XIXème, entre la période de la Restauration et le début du Second Empire, tous affirmant dans une certaine mythomanie être le fils du roi Louis XVI. De Jean-Marie Hervagault, fils d’un tailleur au sabotier Mathurin Bruneau en passant par le baron de Richemont ou l’iroquois Eliézer Williams, celui qui va véritablement marquer de son empreinte ce mystère a été sans nul doute l’horloger prussien Karl-Wilhelm Naundorff. Vrai ou faux prétendant, ses nombreuses confidences sur sa «vie passée » à Versailles lui attirent les faveurs de certains proches de la cour royale qui avaient jadis côtoyés Louis XVI ou Marie-Antoinette, des animosités de la part de différents membres de la famille royale comme Madame Royale, Marie-Thérèse d’Angoulême, la fille survivante de Louis XVI. Reconnu par le roi des Pays-Bas qui lui autorise à porter le nom de « Bourbon», ses nombreux procès en tout genre achevèrent de le discréditer comme de conforter ses partisans. Ironie de l’histoire, il meurt le jour de la date anniversaire de la chute de la monarchie, le 10 août 1845.
Charles-Hugues de Bourbon, que ses fidèles appellent Hugues II, descend de ce Naundorff. Chez les survivantistes, on en est persuadé. Louis XVII n’est pas mort au Temple, il s’est échappé et on versait même dans le complot avant l’heure. Entre deux comparaisons de faciès pour tenter de se convaincre de la ressemblance frappante de Naundorff avec sa prétendue famille, Charles-Hugues n’y échappant pas non plus durant son adolescence, on se bat devant les tribunaux afin de faire annuler en vain l’acte de décès du dauphin (1851 et 1874). Y compris même au sein de la famille ou deux branches revendiquent une succession au trône de France que les nombreux mariages luthériens excluent pourtant de la couronne de Louis XIV. Car dans ce mystère, les Naundorff ont aussi connu à la mort du comte de Chambord en 1883, leur propre schisme dynastique (qui se poursuit encore aujourd’hui) avec la branche canadienne (Henri VI) qui ne reconnaît pas les droits de ses cousins français (Jean III). On se pare de titres appartement à la maison de France comme cet Henri V (1889-1960), duc de Bourgogne, ancien soldat de la Légion étrangère qui s’était installé à Casablanca. Peut-être avait-il croisé son homonyme, comte de Paris qui y complotait.
Le père de Charles-Hugues de Bourbon(-Naundorff) , Charles Louis-Edmond (1929-2008, comte de Poitiers) croyait fermement en sa destinée alors que les techniques d’analyse ADN commençaient à se perfectionner. Commémorations, édition d’un bulletin mensuel portant le nom de son institut (dit Louis XVII) lui servant de lien avec ses fidèles qui au cours des décennies se réduisaient comme peau de chagrin (où il donnait ses points de vues politique, faisant fi de la condamnation du tribunal de Paris en 1954 qui lui interdit d’appartenir à la Maison de Bourbon). C’est ainsi que l’on découvre aussi un catholique pratiquant et anti –européen. L’étude de SYLM sur le royalisme français, parue en 2009, avait d’ailleurs tenté de donner un chiffre sur ce qu’il restait des naundorffistes. A peine 0.63% des personnes interrogées pensaient encore que Charles-Hugues était le descendant de Louis XVII, le « vrai roi de France », oubliant que sa naissance adultérine l’excluait en plus de la succession au trône de France. Charles-Hugues ne revendique rien si ce n’est à tenter de résoudre un mystère qu’il regarde de loin: «Je veux continuer à vivre normalement, comme je le fais. J’ai accepté de me prêter à ces analyses (2012-ndlr) par intérêt pour l’histoire, pour contribuer à résoudre une grande énigme, pas plus » avait-il déclaré, interrogé par Le Figaro en 2014 après que l’énigme eut été relancée par un professeur très controversé Gérard Lucotte, connu pour avoir produit des preuves autour d’un fameux ADN du Christ, un «homme d’origine moyen-orientale, à la peau blanche, opiomane et porteur de morpions » selon lui (Extrait du magazine Le Point n°1730 de 2005 ). C’est dire tout le crédit d’un professeur «tenu à l’écart par la communauté scientifique » qui avance, entre autres, que les analyses précédentes sur le squelette du premier Naundorff ont été corrompues à l’ouverture de son tombeau en 1950.
Car du mystère, il n’en reste plus que ce cœur entreposé dans la Basilique des rois de France à Saint-Denis. Drôle d’histoire que celle de cet organe de Louis XVII, reposant dans cette nécropole royale depuis le 8 juin 2004 au cours d’une cérémonie à laquelle assista le prince Louis de Bourbon, des membres de la famille de Bourbon et de Habsbourg, des personnalités de la vie civile et politique*. Le docteur Pelletan qui avait autopsié le corps du dauphin avait subtilisé son cœur qu’il avait conservé dans une urne de cristal et plongé dans de l’alcool éthylique. A nouveau volé par un des élèves qui le lui rend, rongé par les regrets, il échouera dans les mains de Monseigneur de Quelen, archevêque de Paris. Lors des émeutes de 1830, l’urne est brisée, le cœur retrouvé miraculeusement par le docteur Pelletan. Après deux propriétaires différents, la relique est finalement donnée au prince Carlos de Bourbon, le Charles XI de la Légitimité. Une famille royale qui le confiera plus tard au duc de Bauffremont en 1975.
Un scientifique, le professeur Jean-Jacques Cassiman un historien, Philippe Delorme (auteur en 1995 intitulé « L’affaire Louis XVII » paru aux éditions Tallandier puis un second en 2016 « Louis XVII, la biographie » aux éditions Via Romana) vont procéder à des analyses ADN comparatives du fameux cœur (1999) publier en avril 2000 des résultats difficiles à remettre en cause. Une analyse qui confirmait celle de 1943 entreprise par un autre historien, Alain Decaux. Le cœur avait parlé. Louis XVII était bien mort en prison. .
Et Hugues II ? Non décidément, ce père de deux filles et passionné de rugby n’est guère intéressé par le trône de France, ses lys, son Sacré-Cœur où les fantasmes cachés du « grand monarque » distillés par ses partisans ou par des providentialistes. Depuis ses déclarations à ce sujet considérées comme un acte de renonciation, c’est désormais la branche canadienne qui assure l’héritage de Karl-Wilhelm Naundorff. Charles XIII-Louis est né en 1933, divorcé sous le rite anglican (qui d’ailleurs n’avait pas reconnu son patronyme de Bourbon) puis remarié sous celui plus catholique, il a deux fils nés respectivement en 1957 (Michel) et 1960 (Jean-Edmond). Et si tant est que l’on croit encore que le cœur enterré à Saint-Denis serait celui de son frère Louis-Joseph (1781-1789), c’est encore l’historien Philippe Delorme qui achève de nous convaincre du contraire : « (…) Le cœur qui a été soumis à l’analyse de l’ADN ne montrait pas de traces d’embaumement ou d’un traitement respectueux de la personnalité du Dauphin. On peut donc penser, si l’on fait confiance à l’analyse ADN (procédé reconnu par la justice), que Louis-Charles est bien mort au Temple le 8 juin 1795 ».
Dont acte, il n’y a plus « l’ombre d’un doute », l’énigme Louis XVII appartient désormais aux pages résolues des mystères de l’histoire !
- Emmanuelle, duchesse d’Anjou et de Ségovie et François de Bourbon, duc de Séville (et son épouse Ángeles de Bourbon), Françoise, Marie-Thérèse et Cécile de Bourbon-Parme, Jean de Luxembourg, Charles-Emmanuel, Constance, Amaury, Charlotte, Élisabeth, Zita, André, Marina, Axel, Rémy et Chantal de Bourbon-Parme, Brenda de Bourbon-Busset. Jean-Jacques Aillagon, Pierre d’Arenberg, Jacques de Bauffremont, Thierry de Beaumont-Beynac, Emmanuel de Broglie, Hélène Carrère d’Encausse, Jean Charles-Roux, Aynard de Clermont-Tonnerre, Jean Foyer, Édouard et Charles-Henri de Lobkowicz, Constantin et Suzanne Mourousy, Hervé Pinoteau, Patrice de Plunkett, Pierre Pujo, Marguerite de Wurtemberg
Faut – il qu’ils craignent la Vérité pour lancer ainsi l’offensive !
Les scribes et les prêtres de l’Aristocratie Autorisée veulent garder le contrôle de la fausse histoire de l’Enfant Royal du Temple , leur opposition est totale sur la question de l’ex filtration et la survie du Dauphin .
Jusqu’à célébrer une Messe in mémoriam le 07 Juin de ce mois … !
Ravie de constater la peur qui les taraude pour étouffer le Mystère passionnant .
Nul n’est besoin de leur répondre pour ma part , ce long texte insipide suffit …
Une brosse à poils de sanglier est necessaire pour démêler le vrai du faux qui y sont inextricablement emmêlés !!!
Merci Louis Chiren et peut-être à Pontmain pour la Supplique si des lecteurs s’y rendent …
https://i.imgur.com/WylwGZD.jpg
LA PRESENCE DE LOUIS XVII
Cette illustration est née le 2 février 2017 en la fête de la présentation de notre Seigneur. Elle a repris le quatre février en la fête de sainte Véronique qui ramena le voile de la Sainte Face à Rome, pour se terminer ce 5 février 2017.
L’œuvre vous présente une borne kilométrique royale, une montre à gousset et une clé.
Coco était le nom d’un épagneul nain papillon qui a été un temps le compagnon d’infortune du jeune prince Louis Charles de France à la prison du temple. Depuis tout petit il avait peur des chiens. Sa mère de ce fait avait essayé d’ôter cette peur. La mort de son frère aîné Louis-Joseph le quatre juin 1789 en fera le dauphin de France. Il se prendra d’affection pour le chien de ce dernier, Moufflet, combattant ainsi sa phobie enfantine.
Une anecdote tirée du livre « l’ange des prisons » par Regnault De Warin paru en 1817 chez Delaunay nous livre la haute élévation d’esprit et de cœur du petit roi sacrifié.
À la page 175 nous pouvons lire :
« Le roi, pour encourager les dispositions aimantes de son fils, en cherchant à développer en lui les forces du corps, en même temps que les qualités de l’esprit, lui consacra spécialement un petit terrain dans le parc près de la terrasse du château. On lui donna une jolie bêche, un râteau, des arrosoirs et tous les instruments nécessaires au jardinage ; et le jeune prince passait là les moments de loisir que lui laissait l’intervalle de ses leçons. Quel bonheur pour lui, quand il voyait éclore la rose qu’il avait soignée ! Avec quelle joie il l’apportait à sa chère maman ! Ses bouquets de chaque matin lui paraissaient bien plus jolis depuis qu’il prenait soin de cultiver lui-même les fleurs dont-il les composait. Un seigneur de la cour, le voyant un jour bêcher son jardinet avec tant d’ardeur, que les gouttes de sueur lui découlaient du front lui dit : Parbleu, monseigneur, vous êtes bien bon de vous fatiguer ainsi, que ne parlez-vous ? Un jardinier vous fera cette besogne d’un tour de main.
-Cela se peut, répliqua l’enfant, mais ces fleurs, je veux les faire croître moi-même. Elles seraient moins agréables à maman, si elles étaient cultivées par un autre ».
Quelle élévation de cœur pour ce petit roi en puissance. Que rajouter à cela si ce n’est que l’ignominie du procès de Marie-Antoinette dont les révolutionnaires s’évertuèrent à avilir la réputation en se servant du petit prince, montre son véritable visage.
Nous pouvons lire plus loin dans cet ouvrage au sujet du dauphin Louis-Charles et de son chien moufflet.
« Par une injustice aussi ridicule qu’inconcevable, lorsque les enfants des princes commettent quelques fautes, ce n’est pas eux que l’on punit directement. Le dauphin était à la promenade depuis un long espace de temps et c’était l’heure de l’étude. Son précepteur lui dit de rentrer. Au lieu d’obéir, il demanda l’heure à un page. S’étant saisi de la montre, il la jeta aussitôt dans un bassin rempli d’eau ; puis il se mit à rire et de son espièglerie et de l’embarras du pauvre page à qui il répéta plusieurs fois : Oh ! Je t’assure, mon cher Darmincourt, qu’elle boit un bon coup à présent.
De retour au château, le faible mentor, au lieu de punir son élève, mit sottement Moufflet en pénitence à sa place. C’était un joli petit chien qui avait appartenu au feu dauphin, son frère. Mouflet, fort étonné du traitement, se mit à grogner et gratta contre la porte d’une manière très importune. Il fut question de fouetter Moufflet. Quoi donc ! observa le jeune prince dans la rectitude de son cœur, ce n’est pas Moufflet qui a fait le mal ; ce n’est pas Moufflet non plus qu’il faut punir. Cela dit le dauphin pria en grâce qu’on délivrât son chien et il le fut sur-le-champ. S’étant pour lors mis aux arrêts à la place de Moufflet, il y resta deux grandes heures de son plein gré. Voulant ensuite réparer le dommage qu’il avait fait en jetant la montre dans l’eau, il alla donner au jeune page la sienne qui était plus belle et plus riche ; de sorte que celui-ci en eut deux car il avait déjà fait repêcher celle qu’il avait perdue.
Que ne devait-on pas espérer d’un enfant susceptible de tant de raison et de justice et cela dans un rang où quelquefois l’on se croit tout permis ! ».
Voilà donc ce futur Louis XVII réduit au silence par la suite à la prison du temple avec sa famille. N’avait-il pas en germe tous les atouts de probité, de courage, d’abnégation, de justice, d’esprit de repentir tout en étant un enfant de son âge, espiègle et joueur.
Louis XVI lui fit promettre au moment de se présenter à son bourreau qu’il ne se vengea point de sa mort. Entendons-nous en ce moment de tels élans de noblesse et de grandeur ? Sommes-nous en présence d’hommes justes, honnêtes prêts à reconnaître leurs erreurs et à s’abaisser s’il le fallait pour réparer un tort ? D’hommes voulus par Dieu pour diriger ce peuple de France afin de l’élever sans l’enchainer et l’entrainer vers l’abîme en le pressurant de toute part ?
La passion de Louis XVI comme chacun le sait était la serrurerie.
Écoutons les historiens de l’époque en parler :
« Le roi aimait beaucoup la mécanique, et son ouvrage de récréation était la serrurerie. Le corps des serruriers de Versailles vint, dans cette occasion, lui faire hommage de ce qu’on appelle un chef-d’œuvre. C’était une serrure à secret. Le roi voulut qu’on le laissât trouver le secret à lui seul. Il le trouva en effet ; mais dans l’instant où il fit jouer le ressort, il s’élança du milieu de la serrure un dauphin d’acier admirablement travaillé. Le roi fut enchanté. Il disait, en riant et en pleurant tout à la fois, que le cadeau de ces bonnes gens lui faisait un plaisir extrême, et il leur donna lui-même une large gratification ».
La fin de règne du monarque fut marquée par l’affaire de l’armoire de fer ou la trahison du serrurier François Gamain.
Au début de la révolution, Louis XVI ressentit la nécessité d’avoir un lieu sûr où il pourrait déposer des documents importants.
Il s’adressa à François Gamain gardien de l’atelier et du laboratoire du roi à Versailles pour lui faire construire la célèbre armoire de fer.
Elle avait été pratiquée dans l’épaisseur d’un mur près de la chambre du roi. La porte en tôle était recouverte d’une couche de peinture imitant la pierre, l’ouverture de la serrure se trouvait dissimulée dans les rayures de la pierre. Il était impossible de trouver cette cachette.
Malheureusement François Gamain qui n’avait ni éthique ni loyauté, vendit l’ensemble des œuvres dont-il avait la garde mais en sus il révéla la cachette qui du reste ne possédait pas une serrure de sûreté mais une simple qui ne fut pas difficile à forcer.
Pour ce qui est de la borne kilométrique sur cette illustration, rappelons l’historique de ces dernières.
Les bornes royales virent le jour dans les années 1745 sous le règne de Louis XV. Elles mesuraient un mètre trente de hauteur et étaient ornées d’une fleur de Lys en bas-relief. Elles furent placées sur les routes royales et notamment la route vers Esternay sur laquelle encore aujourd’hui il subsiste vingt deux bornes.
Elles étaient implantées toutes les mille toises, soit une demi-lieue. Elles portent un nombre qui indique la distance en milliers de toises depuis le point d’origine situé sur le parvis de Notre-Dame de Paris.
Cette borne, chers amis est un jalon. L’histoire sainte de France s’est arrêtée le 21 janvier 1793 à dix heures vingt deux, place Louis XV, lorsque le chef du roi Louis XVI est tombé dans le panier de ses bourreaux.
L’histoire secrète du royaume de France allait alors commencer. Cette dernière par la volonté de Dieu serait contrôlée par le Ciel qui comme la montre du petit dauphin prisonnier du temple en maitrise la durée. Ce temps est long aux yeux des hommes mais il n’est rien à l’échelle des siècles. La passion de Louis XVI pour les serrures n’est pas anodine, lui qui en avait appris les secrets cachés pouvait-il penser à ce moment-là que sa lignée serait empêchée de régner pour un long moment et que le sceau du secret couvrirait pour longtemps les incohérences de cette histoire.
Le Ciel a les clés de cette dernière et le Christ Roi peut seul en ouvrir la serrure. La France qui n’a jamais été à ce point de décadence et d’incertitude, paye il n’en peut-être autrement ses écarts si nombreux à la vocation qui fut la sienne. Ce bon Louis XVI dans son testament rédigé le vingt-cinq décembre 1792 (ce qui ne s’invente pas) nous livrait son âme, son cœur, sa foi. Ce sont les lignes d’un grand homme, d’un roi dévoilé dans toute sa beauté pour l’amour de son peuple, pour son royaume pour sa famille. Bien qu’il ait demandé au Ciel d’épargner la France, Dieu est seul juge et sa colère doit être très élevée.
L’amour du petit Louis XVII pour ce petit coco, suite aux souffrances immenses qu’un enfant de son âge avait subies est conforme à la pureté naturelle. Ce n’est pas pour rien que le Christ disait : « laissez venir à moi les petits enfants ». L’enfant n’a pas le degré de corruption, de calcul, de haine, d’égoïsme de rancœur de vaine gloire qu’ont les adultes. Quand on pense à la haine révolutionnaire aux humiliations si nombreuses envers sa mère, elle que l’on affublait du nom « d’autre chienne » de « la louve » et lui le petit Louis de « chien », comment ne pouvait-il pas sortir de tout cela brisé, meurtri à tout jamais à l’instar de sa sœur.
Dans l’attente de la divine surprise en ce temps de chaos révolutionnaire où les usurpateurs succèdent à ceux d’hier. Pensons à cette borne fleurdelisée reliée à la Sainte Vierge Marie puisque à Notre-Dame, à cette jolie montre du petit Louis XVII dont les dauphins reprennent ceux de sa petite calèche à Versailles.
Pensons à ce petit chien, un épagneul nain papillon qui nous rappelle par ce dernier mot, le papillon grand monarque. Au chiffre vingt deux de cette borne royale, marque du temps qui passe mais qui pourrait bien indiquer le chiffre de celui qui viendra, la vingt-deuxième lettre de l’alphabet étant le V comme celui de la Victoire promise.
https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete/la-presence-de-louis-xvii
MA Guillermont a raison. D’une part, il doit y avoir une peur pour lancer ainsi l’offensive. D’autre part, il y a une pernicieuse volonté de provocation voulant amener à faire sortir le loup du bois avant son heure.
Sachez donc bien, fidèles et adveraires de la véritable descendance Royale, que… si l’Enfant-Roi Louis XVII a bien survécu, le mérite incombe à tous les Princes du Sang de France, les Rois d’Espagne, les Empereurs d’Autriche, les Aristocrates Français membres de l’Ordre de la Congrégation des Chevaliers de la Foi, et les membres de la Noblesse du Saint-Empire Germanique qui ont pris leurs respensabilités pour l’Enfant-Roi put être mis à l’abrit loin des fureurs de la Révolution dite Française.
CHERCHER A RETROUVER SA DESCENDANCE AVANT L’HEURE DE DIEU SERAIT METTRE DANS L’EMBARAS, VOIRE EN DANGER, CERTAINES FAMILLES ROYALES ACTUELLEMENT REGNANTES OU PRETENDANTES AVEC LESQUELLES ELLE EST APPARENTEE !!!
Prions pour nos Princes et pour le Roi que Dieu choisira et nous donnera…
Hé oui ! moi, face à cette impressionnante liste (mais qui ne m’impressionne nullement) de hauts dignitaires du « Gotha » mondain dont je ne voudrais pas faire partie ! je ne vais pas, moi non plus, perdre mon temps à argumenter devant des gens qui nient l’évidence puisque ça les arrange !!!
Que ça leur plaise ou non, Louis XVII a survécu et eu de la descendance, connue ET CACHÉE !!!
La descendance CACHÉE devant le rester pour des raisons évidentes jusqu’à l’heure de Dieu.
Dommage, Mrs § Mmes du dit « Gotha » !!!
Amitiés.
Pour Frédéric de Natal, Philippe Delorme a donné le coup de grâce au survivantisme :
« (…) Le cœur qui a été soumis à l’analyse de l’ADN ne montrait pas de traces d’embaumement ou d’un traitement respectueux de la personnalité du Dauphin. On peut donc penser, si l’on fait confiance à l’analyse ADN (procédé reconnu par la justice), que Louis-Charles est bien mort au Temple le 8 juin 1795 ».
Autrement dit : étant donné que le cœur qui a été soumis à l’analyse ADN (même ADN que celui de la reine Marie-Antoinette) ne comportait aucune trace d’embaument – plus exactement, on parle d’un traitement de thanatopraxie – il ne pouvait pas s’agir du cœur du premier Dauphin, Louis-Joseph (1781-1789), ce dernier cœur ayant subi un tel traitement. Tel est l’argument.
Oui mais voilà… le coup de grâce delormesque fait pschitt, pour la bonne et simple raison que le cœur du premier Dauphin, Louis-Joseph, n’a pas pu subir en 1789 un traitement qui a vu le jour en 1813 !
« De plus, je confirme que les embaumements de cette époque [1789] étaient de très « mauvaises qualité », les liquides de conservation n’étant pas injectés dans le système vasculaire : les corps se conservaient très mal et, par conséquent, le cœur n’était lui non plus pas « injecté » mais nettoyé (?) et placé dans un bocal dans un produit conservateur, alcool, esprit-de-vin, par exemple, ou bien l’un des nombreux produits cités pour l’embaumement de la Dauphine tels que citron, orange, ou autres qui ne servaient strictement à rien.
« C’est Jean-Nicolas Gannal (pharmacien) qui le premier effectua les premiers embaumements par injection dans le système vasculaire (1813-1814) (après les travaux de Ruysh et les découvertes sur la circulation du sang) en revenant de la campagne de Russie où il avait constaté de très près la décomposition des soldats tués au combat, même lorsqu’ils étaient dans la glace. […]
« Concernant le cœur du premier fils de Louis XVI, il fut, à mon avis, simplement lavé et desséché après son extraction, et placé sans doute un certain temps dans un bocal avant d’être enveloppé dans un voile d’argent et placé dans un petit cercueil (ou plutôt une urne). »
Jacques Marette, créateur de la Fondation internationale des associations de thanatologie, lettre à Philippe Boiry, reproduite in Ph Boiry, Le Dossier Louis XVII, une affaire de cœurs, éd. François-Xavier de Guibert, 2000, p. 199.
L’hypothèse d’une confusion (ou d’un échange) entre le cœur du premier Dauphin et le cœur de l’enfant mort au Temple le 8 juin 1795 ne peut donc pas être rejetée d’un delormesque revers de main. Surtout au regard du parcours rocambolesque subi par le cœur prélevé par Pelletan sur l’enfant mort au Temple…
Merci pour votre soutien.
Bonjour Cril 17 , merci pour le lien de la video de cet historien au nom si particulier « Boudet de Montplaisir » .
Il résume ce que j’appellerais « une belle tournure » pour nous vendre le Duc d’Anjou et les Bourbon d’Espagne … !!!
Un grand absent au tableau … le CHARISME
Une vraie incertitude au portrait … la FOI
Une simple constatation pour l’élu … un roi en mode PASSIF
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