Louis Chiren, Maître imagier de la « flotte providentialiste” offre aux royalistes ”La pomme du péché”.

AVIS IMPORTANT DE LOUIS  CHIREN,  Artiste et poète inspiré, d’oeuvres catholiques et royales

https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2019/08/02/tableau-recapitulatif-des-oeuvres-de-maitre-louis-chiren/

https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete/la-pomme-du-peche

         Cette illustration est née le 27 août 2017, je l’ai achevée le 3 septembre 2017. Le 27 août nous fêtions sainte Monique, mère de saint Augustin (1) . Le 27 août 2016, j’avais déjà travaillé sur une illustration des armes du roi de France et rappelé l’entrevue du 27 août 1791 à Pillnitz (2) . Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II, l’empereur allemand  du Saint Empire Romain germanique Léopold II et l’électeur de Saxe s’y rencontraient. L’empereur exigera des révolutionnaires français qu’ils rétablissent Louis XVI dans la plénitude de ses droits qu’il avait perdus suite à sa fuite et à son arrestation à  Varennes. En ce 3 septembre 2017 nous fêtons le pape Grégoire 1er  (3) qui réforma l’Eglise, il est le seul avec Léon 1er à porter le titre de “grand” pour sa haute implication. Voici l’une de ses paroles tirées de sa morale : “Ce sont les vices de la chair et non la chair elle-même qu’il faut détruire. En effet si la chair est parfois séductrice, elle peut également constituer une aide pour le bien“.

      Le sujet m’est venu en admirant un petit décor peint situé dans la galerie des illustres du château de Beauregard (4) . Ce dernier datant du XVIème siècle est situé à quelques kilomètres de Blois dans le Loir-et-Cher. Il est célèbre pour sa galerie des illustres (5)  qui raconte trois cent quinze ans d’histoire de France au travers de trois cent vingt sept portraits de personnages historiques. Le sol de cette galerie est également unique puisqu’il possède cinq mille cinq cents carreaux de Delft (6)  commandés auprès des meilleures faïenceries hollandaises. Sur cent cinquante mètres carrés, une armée en ordre de marche y est figurée. Dix-sept corps de régiments en costume Louis XIII inspirés des gravures de Jacques De Gheyn (7) sont en ordre de marche. C’est le pavement de faïence de Delft le plus important au monde.

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         Dans le parc du château se trouve les ruines d’une petite chapelle antérieure au XVème siècle. Un blason portant la coquille des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle et la devise des chevaliers croisés « Diex el Volt » est figé dans la pierre. Elle mériterait une restauration afin que le saint sacrifice y reprenne sa juste place.

Parmi toutes les merveilles de ce château que j’ai visité au mois de juillet 2017, c’est cette modeste peinture décorative qui a retenue mon attention. Elle ne fut pas la seule mais l’œuvre ci-dessus en est le rejeton. La pomme du jardin d’Eden rougeoie pour le plaisir des yeux. Placée au milieu des feuilles, trois d’entre elles la surplombe indiquant par leur chiffre la Trinité. Un clou suspend l’ensemble marquant le temps du sacré et les clous de notre Sauveur qui meurtrirent sa chair. Une corde fait le lien à partir de ce dernier illustrant la continuité de l’alliance et se termine sous le bouquet par un nœud de capucin (8)  , signe que la sainte Eglise perdurera jusqu’à la fin des temps. Enfin ce ruban bleuté, couleur de la Très Sainte Vierge est l’évocation du pacte céleste passé entre le créateur et les âmes qui d’Adam et d’Eve en passant par le sacrifice de son fils doivent cheminer et passer par la voie unique qui mène au salut.