Le chêne dit de Robert Le Chouan à Saint Pardoux Le chêne dit de Robert Le Chouan à Saint Pardoux (Deux Sévres) classé “Arbre remarquable”.

Mardi 5 janvier, la Commission départementale de la nature des paysages et des sites (CDNPS) a rendu un avis favorable au projet de classement de trois arbres remarquables dans les Deux-Sèvres.

Le cormier de Chamier, à Azay-le-Brûlé, le chêne du pigeonnier de Pouzay, à Béceleuf et le chêne de Robert le Chouan, à Saint-Pardoux, font désormais partie des arbres remarquables de France.

Le premier, le cormier (Sorbus domestica) de Chamier, à Azay-le-Brûlé, est un arbre d’essence rare, autrefois essentiellement cultivé pour son bois dur, d’un âge et d’une hauteur exceptionnels (400 ans et plus de 20 mètres) et au port majestueux.

Le deuxième, le chêne (Quercus robur) du pigeonnier de Pouzay, à Béceleuf, constitue avec le pigeonnier un ensemble unique en France sur un relief dominant la vallée de l’Autize et la campagne environnante.

Chêne de Robert le Chouan.

Le troisième, le chêne (Quercus robur), dit de « Robert le Chouan », au lieu-dit « la Cigogne », à Saint-Pardoux, un des plus vieux du département, est exceptionnel par sa circonférence (8,60 mètres à 1 mètre 30 du sol), son âge (de 500 à plus de 900 ans selon les estimations), sa hauteur (25 mètres) et l’histoire qui lui est rattachée : son tronc creux aurait servi de refuge à François-Augustin Robert, dit Robert le Chouan, légitimiste qui participa à l’insurrection royaliste dans l’Ouest en 1832. Il était déjà creux au début du XIXe siècle et suffisamment vaste pour abriter plusieurs personnes

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/beceleuf-79160/deux-sevres-trois-arbres-classes-remarquables-a-azay-le-brule-beceleuf-et-saint-pardoux-d32100d8-4f78-11eb-b4cb-0dfcc6e97b41

1 thought on “Le chêne dit de Robert Le Chouan à Saint Pardoux Le chêne dit de Robert Le Chouan à Saint Pardoux (Deux Sévres) classé “Arbre remarquable”.

  1. Irène Pincemaille

    Il y a la même chose en forêt de Brocéliande : le chêne Guillotin, daté d’environ 900 ans ! excusez du peu !!! planté aux environs du règne de … Louis VII ! lui aussi est creux et doit son nom au fait d’avoir, pendant la révolution, servi d’asile à un prêtre réfractaire nommé Guillotin ! il mesure environ 9m de circonférence à la base, est protégé par une sorte de galerie qui l’entoure, son creux est obturé pour empêcher les gens d’y entrer (heureusement que ce n’était pas le cas du temps de Guillotin !), il est très beau et bien vivant.
    Amitiés.

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