Madame, Monsieur,
Nous sommes heureux de vous annoncer la naissance d’une collaboration entre le CERU et le site d’actualité Atlantico, dont l’audience mensuelle est comprise entre 2 à 3,5 millions de visiteurs uniques
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Les espaces publics sont conçus « par et pour les hommes », soulignent les rédacteurs de ce document. « Loin d’être des espaces neutres », les collèges et les lycées ne font pas exception. Les questions de genre « influent sur les modalités d’occupation et d’appropriation de l’espace » et, ainsi, alimentent des rapports de domination qu’il s’agit de déconstruire grâce à des bâtiments et des pratiques repensés.
La taille des couloirs, l’agencement des salles de classe ou des cours de récréation, tout est scruté afin de dévoiler ces rapports de domination invisible qui sont censés structurer l’espace. Une fois mis en lumière, le moindre détail est hissé au rang d’injustice à combattre. Ainsi, les auteurs du guide s’inquiètent de l’étroitesse des portes des salles de classe, car cela peut « générer un rapport de force et de négociation pour sortir à la fin du cours, ce qui incite les filles à différer leur sortie ». Sic ! Les élèves, garçons et filles, parvenaient jusqu’à présent à sortir de cours sans trop de problèmes. Mais, la machine conceptuelle à « déconstruire » et « dénoncer » a besoin de politiser ces éléments du quotidien pour s’alimenter. Ainsi mis en avant, la largeur des portes devient un sujet politique, le symbole d’une lutte émancipatrice… qui conduit les auteurs du guide à demander le remplacement des portes dans les collèges et les lycées. Ce n’est pas cher, c’est le contribuable qui paye