À propos de l’ascendance davidique supposée des rois de France

       Il y a deux semaines, Hervé Volto nous offrait un long et intéressant article consacré à la transmission de la royauté au sein des races royales successives de notre pays en insistant sur les origines et les raisons de la fameuse loi salique qui exclut de façon radicale les femmes de la royauté                                                                                                                                                       (https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2023/01/17/herve-volto-lavenir-de-la-france-la-monarchie-entre-loi-salique-et-choix-divin/).

       Il y abordait la question de l’ascendance davidique de nos rois au travers d’éléments de réflexion controversés et, en tout cas, fort débattus introduisant ainsi des échanges fournis entres plusieurs intervenants. En particulier, notre ami Catoneo souleva la question passionnante de l’exilarcat juif de Septimanie c’est-à-dire d’une principauté (d’aucuns prétendent d’un royaume) juive installée à Narbonne et ses environs sous les règnes de Charlemagne et Louis-le-Pieux pour contrer les avancées hispaniques d’origine wisigothique et sarrasines et qui pourrait répondre à la question de cette fameuse ascendance davidique. En effet, les premiers exilarques de Narbonne, semblent être venus de Babylone et être issus de la lignée du roi David même s’il faut rester prudent et même critique vis-à-vis de certaines assertions dans ce sens venues de l’historien juif américain Arthur Zuckerman qui sont loin de faire l’unanimité.

       A cette occasion, votre serviteur attira cependant l’attention sur l’existence d’éléments héraldiques et sigillographiques troublants apparus dès les origines des armoiries (mi-douzième siècle) dans ces territoires du sud-est du royaume et qui méritent réflexion…

         Nous vous proposons donc, Catoneo et moi-même, de lancer une nouvelle discussion sur ces sujets à partir d’éléments dont tous nos amis ne disposent pas encore.

Pour le CER et la Charte de Fontevrault, Jean-Yves Pons, CJA.

  

19 thoughts on “À propos de l’ascendance davidique supposée des rois de France

  1. Catoneo

    Le commentaire est en deux parties.

    Avant-propos:

    Le résumé ci-dessous de l’étude des ascendances davidiques des rois de France propose un autre cathéter d’injection davidienne autre que l’intervention légendaire de Jude, fils de Jacques le mineur, convoyé en Gaule par le non moins légendaire Joseph d’Arimathie. Cette voie d’accès est documentée à partir de la dynastie des exilarques juifs d’Irak au VIIIè siècle. Il est établi que depuis la déportation à Babylone, la souche est davidienne. Il est établi aussi qu’un scion de cette lignée a fait souche en Septimanie. Et tous les généalogistes convergent sur le fait qu’elle est entrée dans la maison des pippinides en épousant une fille de Charles Martel, Alda de Francie. Nous avons choisi délibérement pour pivot entre ascendance et descendance un personnage indiscutable qui est Guilhem de Gellone (755-812) lequel, outre sa geste de preux et sa présence dans toutes les annales du temps, a laissé témoignage de son importance en l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault) où il se retira.

    1/2

    ASCENDANCE

    L’ascendance de Guilhem de Gellone remonte en ligne directe aux exilarques juifs d’Irak, succédant par le sang aux exilarques de Babylone lesquels procèdent par le sang toujours des exilarques de Jérusalem dont le second, Salathiel ben Jechaniah (597AC/540AC) est le fils du 22ème roi de Juda, Jéchonias de Judée mort libre en 562AC, de la dynastie de David. Selon la Bible, il y a 18 ou 19 rois entre ce dernier et le roi David (1040AC/962AC).

    C’est donc le fils du 2è exilarque juif d’Irak, fils lui-même du 34è et dernier exilarque de Babylone, qui débarque à Narbonne. Il s’appelle Natronaï David (672-739). Que vient-il y faire ?
    Il est appelé par les bourgeois juifs de la ville à la direction de la forte communauté israélite de Narbonne qui rayonne sur toute la Méditerranée occidentale par le commerce, les arts et les sciences. Une thèse de 400 pages plus 30 p. d’appareil critique, (éditée par l’Université de Columbia sous la plume d’Arthur Zuckerman en 1972 – bon courage 🙁https://en.wikipedia.org/wiki/A_Jewish_Princedom_in_Feudal_France) tend à prouver que des domaines le long du fleuve Atax auraient été donnés aux Juifs de Narbonne par Pépin le Bref en rémunération de leur concours à la guerre des Francs, formant une principauté dans l’empire naissant. Les historiens admettent que cette entrée du sang de David dans la maison usurpatrice compense son défaut de légitimité hématique malgré leur souci d’épouser les femmes mérovingiennes disponibles. Ces possessions juives devaient être organisées autour d’un exilarque (roi en exil) du meilleur sang. D’où l’appel à Bagdad. Zuckerman l’appelle Makhir, patronyme hébreu de Natronaï en aramaïque. Mais l’important n’est pas tant le motif bien embrouillé que la suite donnée.

    DESCENDANCE

    Sous la férule de Charles Martel, le premier exilarque de Narbonne est marié en 705 à une noble franque, Chrodelinde d’Austrasie (678-740), de laquelle il a un fils unique, Thierri d’Autun*** (705-762) lequel épousera Rolinde d’Aquitaine avec laquelle il aura un fils, Théodoric le Pieux (730-793) lequel épousera une fille de Charles Martel, Alda ou Aude de Francie (722-795) qui lui donnera 5 enfants “davidiens” au sein de la maison des Pippinides. Parmi eux, Guilhem de Gellone, mais aussi :
    1/ Sigisbert ou Gilbert de ROUERGUE (750-820)
    3/ Thierri II d’AUTUN (755-804)
    4/ Adalelme d’AUTUN (760-803)
    5/ Aube d’AUTUN (770-)
    Pour savoir si l’injection a abouti à un roi de France, il convient d’explorer toute la descendance de ces 5 enfants injectés. Ce que nous ne faisons qu’amorcer…

    note*** : si on veut attaquer la thèse narbonnaise, c’est à cette charnière ; mais il faudra contrer Zuckerman qui s’est farci moult censiers, terriers et cartulaires de l’époque considérée. La critique littéraire la plus serrée fut celle de Gérard Nahon dans Le Annales en 1975, que l’on peut lire dans Persée ici : https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1975_num_30_2_293610_t1_0363_0000_001

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  2. Catoneo

    Suite 2/2 :

    (1) Sigisbert de Rouergue donne la lignée des Raimon de Toulouse jusqu’à la dernière fille de la ligne directe Jeanne de Toulouse mariée par traité au frère de Louis IX, Alphonse de Poitiers. L’injection davidienne pénètre alors la maison royale de France mais le couple occupé à la croisade mourra sans enfants en 1271 en Italie.

    (2) Guilhem de Gellone engendre Héribert de Gellone (comte de Toulouse) dont les filles épouseront des Pippinides d’Italie. Cause perdue !
    Puis remarié, il engendre Thierri III d’Autun (790-826) qui engendre avec Emma de Bavière une fille unique, Endelberge d’Autun (825-900) laquelle épouse Louis II des Carolingiens, fils de Lothaire Ier. Bingo, l’injection davidienne entre dans la maison royale.
    Le couple n’a qu’une fille, Ermengarde que l’on mariera au roi de Bourgogne, Boson V de Provence. Ils auront, après trois filles, Louis III de Provence, dit l’aveugle, empereur d’Occident. La deuxième race de rois est injectée. Etude des Guilhermides à faire…

    (3) Thierry II d’Autun engendre une fille unique, Alba qui engendre Bernard Ier, comte d’Auvergne et Théodoric, comte de Châlon s/Saone. A explorer…

    (4) Adalelme d’Autun ouvrira la maison de Poitiers qui se répandra au sud jusqu’en Catalogne. Cause perdue !

    (5) Aube d’Atun n’aura pas d’enfant.

    Place maintenant aux généalogistes distingués qui nous prouveront que l’injection davidienne a touché Hugues le Grand voire son fils, le premier des capétiens. Ou plus tardivement peut-être quelque scion de la race des rois, comme on l’a vu presque arriver avec Alphonse de Poitiers. Quid de Henri IV de France, descendant de Bernard VI d’Armagnac, sire d’Albret, et de Cécile de Rodez (1278-1312) injectée par son ascendance des comtes de Rodez ? Il s’agit de douzaines de descendances à explorer, bien au-dessus de mes forces, mais à le faire au plus court, je me concentrerais sur le Vert-Galant, parce qu’il fut un grand… “disséminateur” !
    Autre conséquence : connaissant la forte impatience des nobles de ce temps à se reproduire, il n’est pas douteux que des milliers ou des dizaines de milliers de Français d’aujour’hui soient d’ascendance davidique, sans passer par les marranes d’Espagne, réfugiés chez nous, voie dont Roger Peyreffitte recensait les avatars contemporains dans son bouquin “Les juifs”.

    Aparté : la maison rouergate d’Arpajon procède d’Hugues Ier de Rodez (+1159). Cette prestigieuse maison comtale est injectée par les femmes Guilhermides de la maison de Narbonne. Il est possible que la harpe d’Arpajon soit une souvenance de leur origine davidienne lointaine. Mais cela n’est pas mon domaine.

    Note presque sûre : Il est question plusieurs fois dans les textes d’un roi des juifs de Narbonne ou de Septimanie, et aussi d’une reine des Juifs de Narbonne. Les témoignages d’une communauté israélite organisée et souveraine en justice dans la capitale de Septimanie sont nombreux. Mais on ne trouve pas de “royaume” de Narbonne ou de Septimanie dans les grimoires, ne fut-il que juif. Il n’est pas douteux que le carolingien (et même déjà le sage Pépin le Bref) ait reculé à l’idée de circonscrire des possessions juives dans un vrai royaume étranger enchâssé dans l’empire aux portes de la marche d’Espagne toujours contestée ; mais l’usage d’appeler “rex” qu’en firent les Juifs de leur exilarque ressortit plutôt à celui qu’on emploierait pour la “Reine des Gitans”. Ça fait plaisir et n’emporte pas conséquences.

    Reply
    1. Catoneo

      La partie (1/2) a sauté.
      Je suggère au blogmestre de supprimer complètement le commentaire ci-dessus avant que je ne renvoie la série de 2
      Merci.

      Reply
  3. Hervé Joseph VOLTO

    Pourquoi tant de miracles et de privilèges accordés aux seuls Rois de France? parce que leur Race est celle du Roi David et donc celle de la Sainte Famille ! Jude, le fils de Saint-Jacques le Mineur (Actes 1:13), que l’on ne doit pas confondre avec son oncle paternel Saint-Jude Thadée, est envoyé en Gaule avec Saint-Joseph d’Arimathie et les Saints Evangélistes (Isaï 49:12).

    Ce Jude, ayant récupéré la Sainte Lance de Longin deviendra le PORTEUR DE LANCE, en latin PHERE-ANCOS, ou en Gaulois FRANCOS ! Francos, en latin FRANCUS, fils de Saint-Jacques le Mineur (Actes 1:13), Apôtre et Parent de N.S. Jésus-Christ, EST TRANSPORTE EN GAULE (Isaï 49:12) avec les Saint Evangélistes par Saint-Joseph d’Arimathie : il deviendra LE PERE DES FRANCS ET DES ROIS DE FRANCE (Génèse 49:10), une grande nation (Génèse 12.1-3), Une Race élue, un Sacerdoce Royal, une nation Sainte, un peuple acquis (I Pierre 2:9-10), réalisant la promesse Divine d’éternité de la descendance Royale Davidique (II Samuel 7: 8-13).

    Si Jérémie (Jérémie 31) indique que les tribus dignes de Dieu se sont dirigées vers LE SEPTENTRION, le prophète Esaïe précise qu’elles devront se trouver, « aux derniers jours », dans des pays lointains situés AU NORD-OUEST de la Palestine (Esaïe 49 :12) : ce pays situé aux extrémités de la terre et localisé Nord-Ouest de Jérusalem est bien la Gaule.

    Le Marquis de La Franquerie a prouvé l’unité des trois races Royales : le frère de Mérovée eut un arrière petit-fils Salique qui qui à son tour un arrière petit fils salique : Charles Martel ! le frère de Charles Maretl eut également eut un arrière petit-fils Salique Eude, arrière Grand père d’Hugues Capet.

    LE ROI DE FRANCE EST DONC LE… PETIT-COUSIN DE JESUS !!! Mais attention : si le Sang fait le Prince, le Sacre fait le Roi (I Samuel 16:1). Et ces titres de FILS DIEU ET OINT DU SEIGNEUR donné au Christ (Matthieu 1:16-20) sont aussi ceux de Son Lieutenant et Parent (II Samuel 7:8-13; Actes 1:13; Isaï 49:12) et donc AU ROI A VENIR (Zacharie 4:1-14; Zacharie 6:12-13).

    Si l’Onction du Sacre est réservée à une Race Royale, Divine en l’un de ses membres, le Sacre de Napoléon est un sacrilège (Exode 30:32) et n’est en aucun cas Légitime!

    Le Roi de France est donc choisi par Dieu et non pas par le Siège Apostolique comme l’empereur allemand : ICI SE TROUVE LE DROIT DIVIN DU ROI DE FRANCE.

    Reply
  4. Hervé Joseph VOLTO

    Sainte Jeanne d’Arc fut l’Apotre et la Martyre de la Royauté universelle du Christ et du caractère Sacré et Divin du Roi de France Son Lieutenant… et Parent !

    -Faites raison au Roi du Ciel DE SON SANG ROYAL (Sainte Jeanne d’Arc dans sa lette au Duc de Bedford) !

    Tous les Bourbons actuels -Busset, de Bhopal, d’Espagne, de Naples, de Parme, du luxembourg et d’Orléans- ont TOUS du Sang Davidique dans leurs veines.

    Le futur Roi de France, SMTC HENRI V DE LA CROIX, qui qu’il soit, possède également le Sang Davidique des Rois de France.

    Reply
  5. Catoneo

    Bon, on recommence l’envoi en deux parties. Le modérateur supprimera le doublon de 11h11 et l’abvertissement de 11h13.

    Avant-propos:

    Le résumé ci-dessous de l’étude des ascendances davidiques des rois de France propose un autre cathéter d’injection davidienne autre que l’intervention légendaire de Jude, fils de Jacques le mineur, convoyé en Gaule par le non moins légendaire Joseph d’Arimathie. Cette voie d’accès est documentée à partir de la dynastie des exilarques juifs d’Irak au VIIIè siècle. Il est établi que depuis la déportation à Babylone, la souche est davidienne. Il est établi aussi qu’un scion de cette lignée a fait souche en Septimanie. Et tous les généalogistes convergent sur le fait qu’elle est entrée dans la maison des pippinides en épousant une fille de Charles Martel, Alda de Francie. Nous avons choisi délibérement pour pivot entre ascendance et descendance un personnage indiscutable qui est Guilhem de Gellone (755-812) lequel, outre sa geste de preux et sa présence dans toutes les annales du temps, a laissé témoignage de son importance en l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault) où il se retira.

    1/2

    ASCENDANCE

    L’ascendance de Guilhem de Gellone remonte en ligne directe aux exilarques juifs d’Irak, succédant par le sang aux exilarques de Babylone lesquels procèdent par le sang toujours des exilarques de Jérusalem dont le second, Salathiel ben Jechaniah (597AC/540AC) est le fils du 22ème roi de Juda, Jéchonias de Judée mort libre en 562AC, de la dynastie de David. Selon la Bible, il y a 18 ou 19 rois entre ce dernier et le roi David (1040AC/962AC).

    C’est donc le fils du 2è exilarque juif d’Irak, fils lui-même du 34è et dernier exilarque de Babylone, qui débarque à Narbonne. Il s’appelle Natronaï David (672-739). Que vient-il y faire ?
    Il est appelé par les bourgeois juifs de la ville à la direction de la forte communauté israélite de Narbonne qui rayonne sur toute la Méditerranée occidentale par le commerce, les arts et les sciences. Une thèse de 400 pages plus 30 p. d’appareil critique, (éditée par l’Université de Columbia sous la plume d’Arthur Zuckerman en 1972 – bon courage 🙁https://en.wikipedia.org/wiki/A_Jewish_Princedom_in_Feudal_France) tend à prouver que des domaines le long du fleuve Atax auraient été donnés aux Juifs de Narbonne par Pépin le Bref en rémunération de leur concours à la guerre des Francs, formant une principauté dans l’empire naissant. Les historiens admettent que cette entrée du sang de David dans la maison usurpatrice compense son défaut de légitimité hématique malgré leur souci d’épouser les femmes mérovingiennes disponibles. Ces possessions juives devaient être organisées autour d’un exilarque (roi en exil) du meilleur sang. D’où l’appel à Bagdad. Zuckerman l’appelle Makhir, patronyme hébreu de Natronaï en aramaïque. Mais l’important n’est pas tant le motif bien embrouillé que la suite donnée.

    DESCENDANCE

    Sous la férule de Charles Martel, le premier exilarque de Narbonne est marié en 705 à une noble franque, Chrodelinde d’Austrasie (678-740), de laquelle il a un fils unique, Thierri d’Autun*** (705-762) lequel épousera Rolinde d’Aquitaine avec laquelle il aura un fils, Théodoric le Pieux (730-793) lequel épousera une fille de Charles Martel, Alda ou Aude de Francie (722-795) qui lui donnera 5 enfants “davidiens” au sein de la maison des Pippinides. Parmi eux, Guilhem de Gellone, mais aussi :
    1/ Sigisbert ou Gilbert de ROUERGUE (750-820)
    3/ Thierri II d’AUTUN (755-804)
    4/ Adalelme d’AUTUN (760-803)
    5/ Aube d’AUTUN (770-)
    Pour savoir si l’injection a abouti à un roi de France, il convient d’explorer toute la descendance de ces 5 enfants injectés. Ce que nous ne faisons qu’amorcer…

    note*** : si on veut attaquer la thèse narbonnaise, c’est à cette charnière ; mais il faudra contrer Zuckerman qui s’est farci moult censiers, terriers et cartulaires de l’époque considérée. La critique littéraire la plus serrée fut celle de Gérard Nahon dans Le Annales en 1975, que l’on peut lire dans Persée ici : https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1975_num_30_2_293610_t1_0363_0000_001

    Reply
  6. Catoneo

    Suite de la contribution sur l’origine davidique des rois de France par le canal des exilarques, si tant est que le logiciel de commentaires la laisse passer…
    (i) Sigisbert de Rouergue donne la lignée des Raimon de Toulouse jusqu’à la dernière fille de la ligne directe Jeanne de Toulouse mariée par traité au frère de Louis IX, Alphonse de Poitiers. L’injection davidienne pénètre alors la maison royale de France mais le couple occupé à la croisade mourra sans enfants en 1271 en Italie.

    (ii) Guilhem de Gellone engendre Héribert de Gellone (comte de Toulouse) dont les filles épouseront des Pippinides d’Italie. Cause perdue !
    Puis remarié, il engendre Thierri III d’Autun (790-826) qui engendre avec Emma de Bavière une fille unique, Endelberge d’Autun (825-900) laquelle épouse Louis II des Carolingiens, fils de Lothaire Ier. Bingo, l’injection davidienne entre dans la maison royale.
    Le couple n’a qu’une fille, Ermengarde que l’on mariera au roi de Bourgogne, Boson V de Provence. Ils auront, après trois filles, Louis III de Provence, dit l’aveugle, empereur d’Occident. La deuxième race de rois est injectée. Etude des Guilhermides à faire…

    (iii) Thierry II d’Autun engendre une fille unique, Alba qui engendre Bernard Ier, comte d’Auvergne et Théodoric, comte de Châlon s/Saone. A explorer…

    (iv) Adalelme d’Autun ouvrira la maison de Poitiers qui se répandra au sud jusqu’en Catalogne. Cause perdue !

    (v) Aube d’Atun n’aura pas d’enfant.

    Place maintenant aux généalogistes distingués qui nous prouveront que l’injection davidienne a touché Hugues le Grand voire son fils, le premier des capétiens. Ou plus tardivement peut-être quelque scion de la race des rois, comme on l’a vu presque arriver avec Alphonse de Poitiers. Quid de Henri IV de France, descendant de Bernard VI d’Armagnac, sire d’Albret, et de Cécile de Rodez (1278-1312) injectée par son ascendance des comtes de Rodez ? Il s’agit de douzaines de descendances à explorer, bien au-dessus de mes forces, mais à le faire au plus court, je me concentrerais sur le Vert-Galant, parce qu’il fut un grand… “disséminateur” !
    Autre conséquence : connaissant la forte impatience des nobles de ce temps à se reproduire, il n’est pas douteux que des milliers ou des dizaines de milliers de Français d’aujour’hui soient d’ascendance davidique, sans passer par les marranes d’Espagne, réfugiés chez nous, voie dont Roger Peyreffitte recensait les avatars contemporains dans son bouquin “Les juifs”.

    Aparté : la maison rouergate d’Arpajon procède d’Hugues Ier de Rodez (+1159). Cette prestigieuse maison comtale est injectée par les femmes Guilhermides de la maison de Narbonne. Il est possible que la harpe d’Arpajon soit une souvenance de leur origine davidienne lointaine. Mais cela n’est pas mon domaine.

    Reply
  7. C.

    Bon le 1/2 (le plus important en poids signes-espaces) ne passe toujours pas.
    Quand ça veut pas…
    …faut pas insister.

    Reply
  8. Hervé Joseph VOLTO

    Si Ronsar nous donne dans sa FRANCIADE la généalogie de des FRANCS de Francus à Clovis,
    selon le Marquis de La Franquerie, Clodion le Chevelu eut des fils dont Mérové et Sigimer.
    Si MEROVEE est le père des MEROVINGIENS, son frère Sigimer eut comme descendance Salique :

    FFéréol (nommé comme son grand-père maternel, le Sénateur romain Féréol)
    Ansbert
    Saint Arnoult
    Bienheureux Ansechise
    Pépin d’Héristal.

    Pépin d’Héristal eut des fils, dont Charles Martel e Chidebrand.

    Si CHARLES MARTEL est le père des CAROLINGIENS, son frère Childebran eut comme descendance Salique :

    Nebelon I°
    Théodebert
    Robert Le Grand qui comme fils Eudes et Robert I° qui régnèrent sucessivement
    Robert I°, Roi des Francs
    Hugues le Grand
    HUGUES CAPET qui est le père des CAPETIENS…

    Reply
  9. Hervé Joseph VOLTO

    Selon Ronsard et Pierre ( ou Jean) Le Maire de Belge, dans leur version de la Franciade, FRANCUS sauvera le fils d’Anthénor, ultime Roi des Sicambres, un peuple installé à Crète selon Ronsard ou en Champagne selon Le Maire de Belge : C’est un petit Prince à peine agé de dix ans et qui a été capturé par un méchant géant, Phovère. Les Sicambres sont un peuple gréco-germanique apparenté aux Scythes, aux Troyens et aux Spartiates dont ils portent les cheveux longs et ils utilisent les mêmes techniques de combat ! Les Troyens et les Spartiates -réconciliés après s’être opposés sous les murs de Troyes- ont remonté le Danube après la chute de Troye, guidés par Astyanax, fils d’Achile et de Briséïs, Astyanax qu’Andromaque fit passer pour le fils d’Hector et ressucité par les dieux après que les grecs l’avaient jeté du haut des remparts de Troye pour éteindre la dynastie troyenne.

    Troyens et spartiates rencontreront sur leur chemin le peuple des Cimériens avec qui ils se mélangeront, formant le peuple Sicambre. Anthénor, Roi des Sicambres à l’époque du Christ, peuple installé en Champagne, donnera à Francus une hache à deux tranchant qui lui vient de son ancêtre Achile. Francus, armé de cette arme redoutable, la francisque, afronte le géant Phovère et le tue, délivrant le petit Prince. Pour le remiercier, Anthénor donne à Francus une de ses deux filles en mariage: les deux filles, en effet, sont en âge de se marier. Il se trouve qu’elle sont toutes deux amoureuses de Francus, mais ce dernier préfère la seconde, Hyante. De desespoir, l’aînée se suicide en se jetant d’une falaise. La Franciade est aussi une histoire d’amour. Francus et Hyante se marient et partent. Ils s’installent sur une montagne d’Alsace, le Frankenberg, ou Montagne des Francs, située près de Naubois (67220) en Alsace, en Terre Française, et auront des enfants. Leurs descendants formeront la tribu des FRANCS.

    Francus est-il mort avant d’avoir pu convertir son épouse? C’est un mystère. Ce que l’on sait c’est que le fils de Francus grandit dans la religion païenne de sa mère et que les Francs resteront païens jusqu’à la conversion et le baptême de Clovis.

    De Francus à Clovis, Ronsard nous donne dans sa Franciade la liste des Rois Francs:
    Clodomir, fils de Francus et d’Hiante, appellé aussi Claudius;
    Marcomir, fils de Clodomir, qui avec ses frères, aide les romains avec qui ils sont alliés à repousser l’invasion Cimbre de la Gaulle ;
    Clodomar, fils de Marcomir, et ses frères à lui ;
    Anthénor II, fils de Clodomar;
    Rathéus, fils d’Anthénor, qui repousse avec ses frères alliés aux romain les hordes Vandales hors de Gaulle;
    Odomar, fils de Rathéus; Marcomar, fils d’Odomar;
    Clodomir II, fils de Marcomar;
    Farabert ou Arabert, fils de Clodomir II qui aide les romains à repousser les hordes Sarmates hors de Gaulle;
    Sunnon, fils de Farabert ou d’Arabert;
    Hildéric, fils de Sunnon;
    Barther, fils d’Ildéric;
    Clodéus, fils de Barther;
    Walter, fils de Clodéus;
    Dagobart, fils de Walter;
    Gunebaud, fils de Dagobart;
    Dagobart II, fils de Gunebaud;
    Claudio ou Claudius, fils de Dagobart II;
    Marcoman, fils de Claudio ou Claudius;

    Pharamond le Grand, fils de Marcoman, le porte lance établit avec sa courone d’olivier sur le Frankenberg d’Alsace, où il établie la Lois Salique et où il fait alliance avec les Sicambres, descendants du frère d’Hyante;

    Clodion le Chevelu , fils de Pharamond le Grand et qui, appuyé sur sa francisque, passe et repasse le Rhin pour aider les romains à repousser les saxons et créer ce qui deviendra la Franconnie : à partir de là, on nommera FRANCS SALIENS les Francs établis en Gaulle et FFRANCS RIPUAIRES les Francs installés en Allemagne;

    Mérovée le juste, fils de Clodion le Chevelu et vaillant ennemi des Huns, qui laissera pour sa victoire sur ses derniers -et l’éloignement du paganisme en Gaulle- son nom à la dynastie des Francs Mérovingiens;

    Childéric le Salien, fils de Mérovée et intrépide père de Clovis qu’il aura d’une Ripuaire, ce après avoir soumis les Burgondes;

    Clovis, fils de Chidéric et vainqueur des Alamans, premier Roi barbare Catholique.

    De Francus à Clovis, trois siècles passeront. Trois siècles, c’est le temps nécessaire pour enraciner une dynastie sur un territoire. Trois siècles, c’est aussi le temsp nécessaire pour faire disparaître toute trace de judaïcité du Sang Sicambro-Franc. Car si les juifs sont juifs par la mère, le Franc est Franc par son père ! C’est le principe de la Loi Salique. Cette Loi Salique oblige à la fidélité conjugale et fait du Franc un peu comme un « ant-juif« , soit-dit sans aucun soupçon d’anti-sémitisme. En tout cas, Chateaubriand disait que “Dieu attendait la Race pure des Francs pour lui donner Sa religion” , et on peut dire avec le Marquis de La Franquerie que le Baptême de Clovis fut le Baptême de la France.

    Si MEROVEE est le père des MEROVINGIENS, son frère Sigimer eut comme descendance Salique :

    FFéréol (nommé comme son grand-père maternel, le Sénateur romain Féréol)
    Ansbert
    Saint Arnoult
    Bienheureux Ansechise
    Pépin d’Héristal.

    Pépin d’Héristal eut des fils, dont Charles Martel e Chidebrand.

    Si CHARLES MARTEL est le père des CAROLINGIENS, son frère Childebran eut comme descendance Salique :

    Nebelon I°
    Théodebert
    Robert Le Grand qui comme fils Eudes et Robert I° qui régnèrent sucessivement
    Robert I°, Roi des Francs
    Hugues le Grand
    HUGUES CAPET qui est le père des CAPETIENS…

    Le B.A.BA du Royalisme: la Grâce Divine qui fait les Rois de France échappe au pouvoir des hommes, elle ne peut être interrompue et elle est éternellement transmissible à ceux que Dieu a choisi. Elle ne l’a jamais été interrompue et elle ne le sera jamais. On peut décapiter les Rois, les exiler, les oublier, la Grâce Divine court toujours, comme un torrent impétueux dont les effets s’accumulent !

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  10. Martin

    Des orientations bibliographiques actualisées seraient les bienvenues.

    En tout cas, c’est passionnant.

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  11. Hervé Joseph VOLTO

    -En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé (Jean 13:20).

    C’est ce que firent les gallo-Roamains, déjà Christainisés, avec Clovis parès que celui-ci ai accepté la Baptême à Noel de l’An 496.

    C’est ce que nos arrière-grand parents étaient prets à faire avec le Comte de Chambord : seule la révélation du Berger de la salatte poussa Henri de Chambord à renoncer à devenir Henri V.

    C’est ce que nous sommes de nouveau appellés à faire avec le futur Roi HENRI V DE LA CROIX (le Comte de Chambord n’ayant pas été Sacré, le titre reste disponible), que les prohéties nous annoncent comme un Grand Monarque.

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