Sic transit gloria mundi ou heurs et malheurs d’une grande famille de France : les Beauveau-Craon

Sic transit gloria mundi ou heurs et malheurs d’une grande famille de France

COAT OF ARMS OF THE BEAUVAU-CRAON FAMILY https://www.sothebys.com/en/articles/prince-marc-de-beauvau-craon-a-man-with-passionate-commitments-and-tastes

Il y a quelques semaines, la princesse Marie Isabelle Cristina Adèle Gracie, dite Minnie, de Beauvau-Craon s’est éteintes des suites d’une longue maladie, à l’âge de 70 ans . Elle était la fille aînée de Marc Charles Louis Joseph Marie de BeauvauCraon, né à Paris en 1921  et mort au château d’Haroué (Lorraine) en novembre 1982 , 7e et dernier prince de Beauvau-Craon et du Saint-Empire, et de doña Albina Christina Laetitia Patiño y Borbon, quatrième duchesse de Durcal, née à Madrid en 1932 (fille d’Anténor Patiño, « roi de l’ étain » et de María Cristina de Borbón y Bosch-Labrús, troisième duchesse de Durcal). Que du beau monde en deux générations. Mais que dire de ses ancêtres plus anciens ?… Une des plus grandes lignées françaises, d’origine angevine mais aussi lorraine, pour la branche des prince de Craon.

     Minnie de Beauvau-Craon avait hérité de son père le superbe château de Haroué (Meurthe-et-Moselle) que l’on qualifie souvent de “Chambord de Lorraine” et avait consacré sa vie à tenter de le sauver des affres du temps… Au point d’avoir dû finir par signer une convention de partenariat avec le Centre des Monuments historiques pour l’ouverture au public du parcours de visite, le développement de l’offre culturelle et pédagogique et la mise en valeur du Château de Haroué dont le coût dépassait les possibilités de sa propriétaire comme de ses deux enfants nés de son premier mariage avec le metteur en scène et décorateur Javier Botana.

        Le père de Minnie de Beauvau-Craon était le dernier prince en titre de cette magnifique Maison, en l’absence d’autres descendants mâles issus de légitimes mariages catholiques (https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Beauvau). Après lui la lignée est donc éteinte. 

       La lignée oui mais… pas le nom ! Comment est-ce possible ? Grâce à la défaillance de la deuxième fille du dernier prince, la très (trop) fameuse Diane de Beauvau-Craon (sur la vie sulfureuse de laquelle nous ne nous étendrons pas, d’autres l’ont fait : https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2022/06/18/un-apero-avec-diane-de-beauvau-craon-j-etais-devenue-une-loque-humaine-un-jour-j-ai-tout-arrete_6130897_4497916.html, soeur cadette de Minnie, tombée amoureuse à Tanger d’un Marocain tout aussi sulfureux qu’elle (Ahmed Mohamadialal, un ami de… Bernard-Henri Lévy) qui, après qu’elle se fut convertie à l’islam, lui fit un fils prénommé Yunes. Mais grâce aussi au Tribunal de Paris qui accepta que ce jeune homme porte le nom de sa mère en raison, probablement, de l’impérieuse nécessité du “Grand Remplacement” ! Et voici donc qu’aujourd’hui, s’il n’existe plus de souche, ce grand nom de l’aristocratie française a été relevé par un Maghrébin musulman avec la “bénédiction” de la justice de la République française. Il pourra donc légalement le transmettre à sa descendance au Maroc ou ailleurs…

   Les voies du Seigneur sont décidément impénétrables à moins qu’il soit lui-même le maître des horloges de ce “Grand Remplacement.

Pour le CER et la Charte de Fontevrault, Jean-Yves Pons, CJA.

6 thoughts on “Sic transit gloria mundi ou heurs et malheurs d’une grande famille de France : les Beauveau-Craon

  1. Conseil dans l'Espérance du Roi

    Notre conclusion à cet article nous rappelle le fameux sermon sur la chute de Rome, de Saint-Augustin (http://www.cerca84.com/medias/files/3-16-novembre-2013-la-premiere-reaction-d-augustin-apres-la-chute-de-rome.pdf). Tant, effectivement, les voies du Seigneur ne sont pas celles des hommes : ce à quoi nous assistons, depuis plus de deux cents ans maintenant dans notre malheureux pays, devrait davantage nous interpeller sur le sujet…

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  2. Hervé J. VOLTO

    La Maison de Beauvau est une famille d’extraction chevaleresque (1265) originaire de l’Anjou, titulaire pendant plusieurs siècles de la seigneurie de Beauvau (Maine-et-Loire) : D’argent, à quatre lions de gueules, armés, lampassés et couronnés d’or, 2 et 2.

    Elle se scinda en deux branches principales, les Beauvau du Rivau, et les Beauvau-Craon, qui servirent sous les rois de France mais aussi sous les ducs de Lorraine.

    En 1454, Isabelle de Beauvau (fille de Louis de Beauvau ci-dessous) épousa Jean VIII de Bourbon, comte de Vendôme ; Isabelle est ainsi la trisaïeule du roi Henri IV, et la famille de Beauvau se vit ainsi reconnaître le titre de cousin du Roi, par Louis XIV, puis officiellement par Louis XV en 17395, réservé aux familles ayant une alliance avec la Maison de France.

    Du Sang des Beauvau-Craon coule dans les veine du Prince Jean d’Orléans, du Prince Louis-Alphonse de Bourbon, du Prince Charles de Bourbon Siciles et du Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme.

    Et peut-être dans le Sang du Roi caché Henri V de La Croix, s’il existe…

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    1. Conseil dans l'Espérance du Roi

      Le problème vient du fait que, dans toutes ces grandes maisons la décadence finit toujours par menacer. Beaucoup d’entre elles croient qu’elles sont au-dessus du commun , de ses lois et même des lois naturelles alors qu’elles ont davantage de devoirs encore. Et c’est comme pour les civilisations… elles meurent. Nous en sommes là chez les Beauvau-Craon. Mais les Français y sont aussi rendus : on leur a tellement dit que la France était la Fille aînée de l’Eglise depuis Clovis qu’ils ont fini par se croire au-dessus des promesse du baptême et que Dieu lui-même ne cesserait de les aimer et de les protéger. Hélas, son courroux ne fait que débuter. Il sera terrible. Le professeur Philippulus avait raison…

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  3. Conseil dans l'Espérance du Roi

    C’est ce que, dans l’article, nous appelions par euphémisme “la défaillance” de la deuxième fille du dernier prince qui (et pardonnez mon expression vulgaire), en se convertissant à l’islam et en allant se faire sauter à Tanger, trahissait des siècles de la plus grande histoire. Hélas, l’histoire justement est pleine de ces aventures tragiques tant il est vrai que le c.. a ses raisons que la raison ne connait pas.

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