Il s’appelait Thomas, il s’appelait Gérard !
Ils étaient deux enfants de France !
Ils ont été fauchés tous deux par la camarde en ce mois de novembre 2023 !
Thomas est mort le premier, poignardé par un non-dit, à 16 ans le 19 novembre.
Gérard est mort le second, d’une longue maladie comme on le non-dit, à 76 ans, dans la même semaine, le 25 novembre.
Quel lien entre les deux, me direz-vous ?
Je vous l’ai dit : La France, la France seule… La France les avait enfantés !
Ils pouvaient aussi être petit-fils et grand-père.
Maire de Lyon, Gérard, fit le tour de la France ; capitaine de rugby, Thomas le commençait.
Ils ne l’ont point fait ensemble !
Gérard est parti d’un mal à l’estomac… l’organe indispensable à l’assimilation !
Avant sa maladie, Gérard reçut le don de prophétie.
Il disait : « Nous sommes côte à côte… Je crains que nous ne soyons face à face ».
Pauvre France, à son avertissement tu es restée obstinément sourde.
Thomas a vécu dans sa chair la prophétie de Gérard et… goûta de force le fruit de ton incroyance.
Il en est mort !
Par sa mort lui aussi est devenu prophète.
France, tu ne le sais encore, mais tu viens d’enterrer ton incrédulité.
Quel renversement !
« Ce que vous faites au moindre de ces petits, c’est à Moi que vous le faites ».
France, maintenant que tu vois, tu ne peux plus nier !
France, approche !
Tends ta main vers Thomas, mets la dans son côté !
Soit désormais croyante !
Ah j’oubliais… leurs noms !
Collomb pour le prophète… Perotto pour la victime expiatoire !
Il s’appelait Thomas, il s’appelait Gérard.
Ils étaient deux enfants de France !
Chouandecoeur
Monsieur le Gouverneur,
Un immense merci pour ce billet bouleversant: la France aux prises avec le Christ!
J’ajouterais simplement la dictée de Jésus à Valtorta, en commentaire de sa béatitude: heureux ceux qui croiront sans avoir vu. Il lui dit en substance ceci, qui sonne pour nous comme un avertissement: Thomas s’est infligé beaucoup de souffrances qu’il aurait pu éviter s’il avait cru. Pendant huit jours où les autres Apôtres exultaient de la Résurrection, lui restait dans les tourments de la mort et du doute. Et après sa rencontre avec le Ressuscité, pendant un long temps: dévoré par le remord de n’avoir pas cru d’emblée, ni sur la parole de ceux qui portaient témoignage.
Monsieur l’Abbé,
votre référence à “Valtorta” renvoye t’elle à la ” voyante” Maria Valtorta ?
Filialement vôtre.
Affirmatif. L’évangile tel qu’il m’a été révélé, et les Cahiers des années 40.
Cf. YT La Parole qui donne la vie éternelle
Comme l’écrit M.Texier la ” voyante Maria Valtorta” je préfère lire les quatre évangélistes.
La question n’est pas Valtorta mais ce que nous disent les évènements : on s’inflige des souffrances que l’on aurait pu éviter, parce qu’on a accepté l’intolérable pendant tant de temps; et lorsque nous aurons été arrachés à nos terribles complicités par la brutalité des circonstances et non pas par notre conversion, nous aurons longtemps les remords cuisants d’avoir renié le Christ seul Seigneur devant le monde, tout en nous croyant irréprochables.
Quoi qu’il en soit, ceux qui sont maintenant en prison n’auront pas de tels regrets.