Des impasses “Robespierre” comme s’il en pleuvait. L’odonymie* a, elle aussi, tranché.

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1. Conseil dans l'Espérance du Roi 25 avril 2024 at 20h28

   A propos de Robespierre et de la république, de tristes mémoires, signalons la mort brutale du cinéaste Laurent Cantet, lui aussi de triste (très triste) mémoire puisqu’il fut, en 2008, le réalisateur du lamentable film intitulé “ENTRE LES MURS” auquel fut décerné, comble de la provocation de nos élites, la Palme d’or du Festival de Cannes ! Permettez-nous de rappeler ce que nous écrivions à ce propos en juillet 2012 dans les pages du blogue du CER :
   ” Le trop fameux film de Laurent Cantet et François Bégaudeau intitulé « Entre les murs » relatait un an de la vie d’une classe de quatrième dans un collège dit « difficile » du 20 ème arrondissement de Paris, caricature du métissage culturel de notre pays. Il fut présenté à grands renforts de tam-tam par la dictature médiatico-sondagière comme un sommet de la diversité sociale et de ses richesses linguistiques ! Se succédaient ce que le réalisateur appelait « des moments de jubilation langagière » (qui n’étaient pourtant pas grammaticalement conformes aux attentes de leur professeur) et des moments d’impuissance communicative: « …j’sai très bien c’que j’veux dire mais j’ai pas les mots… » avouait tristement l’un des jeunes acteurs ! En vérité, ce film nous montrait la rupture entre les acquis culturels tragiquement défaillants des classes métissées d’aujourd’hui et des attentes académiques illusoires ; il nous montrait aussi les contradictions de l’école républicaine : le souci de ne pas exclure et la volonté de maintenir la discipline, la reconnaissance de la diversité et l’enseignement de ce qui reste d’une culture unique. Au point de nous offrir cet étonnant clin d’oeil de l’histoire qui en dit long sur la stérilisation des cerveaux : dans un entretien paru sur le site « Haut et Court », Laurent Cantet et François Bégaudeau firent ensemble de « La République » une oeuvre fondatrice de….Socrate ! Et c’est ainsi que ce moment de déculturation, maquillé en lutte contre les discriminations, reçut la Palme d’or à Cannes en 2008.

   Cette situation catastrophique où tout concourt à l’appauvrissement non seulement de notre langue mais aussi de l’ensemble de notre culture (du délitement de la communication au sein des familles jusqu’aux échecs patents de l’instruction publique, en passant par la désertification linguistique des moyens d’information et en finissant par oublier notre histoire) nous apparaît comme une forme sournoise d’esclavagisme des temps modernes qui prive les citoyens d’un légitime accès au savoir et à l’expression pour mieux les dominer. Les gens au pouvoir aujourd’hui n’aiment plus la France et se méfient des Français. Ceux-ci finiront-ils par comprendre combien on leur ment et comment la République, fille de la Révolution, est devenue liberticide ? ” Ah, Robespierre, quand tu les tiens…

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