Le mot du Connétable : « l’Héraldique pour les nuls »

Chers amis,

Pour faire plaisir et montrer à nos amis Jean-Yves Pons et Alain Texier que leur compétence, leurs interventions et leurs articles sur l’Héraldique nous sont fort utiles et nous passionnent, comme pour vous inciter, vous les Fontevristes et consultants de notre blog à avoir un petit document bien fait, bien dessiné, et en un mot : beau, je vous recommande ce petit livre qui vulgarise au bon sens toute cette science totalement méconnue et sous-estimée. Il a pour titre : Guide Joubert de l’Héraldique.

Il est édité par les Editions Ouest-France au prix modique de 9,90 Euros.

C’est la réédition du titre : Les Armes, initiation à l’héraldique de Pierre Joubert et datant de 1977.

Pour rappel aux plus anciens d’entre nous et pour informer les plus jeunes qui ne le sauraient pas, Pierre Joubert (1910-2002) est un immense dessinateur qui a illustré d’innombrables livres et couvertures de livres comme toute la saga du Prince Eric et les couvertures des livres Marabouts Junior (Bob Morane, mais pas que), et nous a laissé quantité de dessins sur le Moyen-Âge et ses superbes vues d’armées en bataille.

A l’intérieur de ce livre tout en couleur, absolument nécessaire pour la descriptions des armoiries, vous trouverez toute les informations de base, et plus,  sur cette science « des Armes ». Je suis sûr que vous serez enchantés.

Chouandecoeur

N.B. Ci-jointes la 1ère et la 4ème de couverture de l’ouvrage :

 

15 thoughts on “Le mot du Connétable : « l’Héraldique pour les nuls »

  1. Conseil dans l'Espérance du Roi

    Le guide Joubert de l’héraldique est un incontournable pour ceux qui souhaitent (s’il en existe encore) se familiariser avec les beautés de la science des armoiries sans être apeurés par le mot SCIENCE. Il est déjà ancien mais n’a pas pris une ride même si l’on peut y regretter quelques erreurs ponctuelles qui n’ont pas été corrigées au fil du temps du fait de la disparition de l’auteur et l’absence d’héritier digne de ce nom ! Je me permets d’insister sur la 1ère de couverture qui relate dans un style superbe l’exploit de Mathieu de Montmorency qui s’empara de douze bannières ennemies à la bataille de Bouvines qui permirent une augmentation d’armoiries (passant de quatre à seize altérions par la grâce de Philippe-Auguste).

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    1. Conseil dans l'Espérance du Roi

      J’ajouterai que Mathieu de Montmorency est accompagné, sur la 1ère de couverture, de trois autres écus sans lien avec le personnage. Il s’agit, dans l’ordre descendant, des armes des familles de Foucault de Pontbriand, Farnèse et de Villars. Mais aussi un intéressant témoignage de la vivacité de l’héraldique non noble avec, en 4ème de couverture, les bannières de quelques unes des corporations parisiennes !

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  2. Hervé J. VOLTO

    L’Héraldique pour les nuls :

    LE LYS : de France, ou associé (Angevains de Naples et de Hongrie, Bourbons d’Espagne, de Naples et de Parme).

    L’AIGLE : à deux têtes, impérial (germanique ou russe), et à une têtte, napoléonnien

    LA CROIX : blason de Chevalier ayant gagné sa Noblesse aux Croisades, comme la Maison de Savoie, qui descend d’un gentilhomme qui gagna sa Noblesse en Terre Sainte. Comme tout le monde le sait, les Savoie devinrent Comte, puis Duc, puis Rois de Piémont-Sardeigne puis Roi d’Italie.

    LION : n’étant ni du Sang de France, ni de celui des saint Empereurs, ni ne descendent de Chevaliers Croisés, mais de guerriers parvenus ayant gagné leur Noblesse à la force de leur épée.

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  3. Hervé J. VOLTO

    L’Héraldique pour les nuls :

    Les couleurs
    Elles sont au nombre de huit, dont les deux dernières (pourpre et orange) sont peu employées. On distingue :

    Deux métaux :

    Or = jaune
    Argent = blanc

    Les émaux :

    Gueules = rouge
    Azur = bleu
    Sable= noir
    Sinople = vert
    Pourpre = violet
    Orange

    Une règle toute simple : ne jamais mettre une couleur à coté d’une même couleur, les deux même couleur ne doivent pas se toucher.

    Pour approfondir : Héraldique, quelques rudiment
    http://dardel.info/heraldique/Heraldique.html

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    1. Conseil dans l'Espérance du Roi

      Hélas, cher M. Volto, le problème n’est pas de mettre « une couleur à côté d’une même couleur » (ce qui est absurde) c’est de mettre métal sur métal ou couleur sur couleur !

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  4. Conseil dans l'Espérance du Roi

    Tout cela n’est effectivement que « l’héraldique pour les nuls » …

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  5. Hervé J. VOLTO

    Pour netre dans les détails, il faut remonter à l’porigine de l’Héraldique : les champs de bataille Chevalresque où les Grandes familles de soldats devaient pouvoir être idietiées par leur blason. quand j’étais dessinteur publiciataire sur la cote d’azur, je dessinai des blasons.

    Les définitions ci-dessous sont précises, mais cette précision est loin de refléter l’usage réel, et reste donc très théorique. En pratique, les termes « Blason », « Armes », « Ecu »… sont souvent employés les uns pour les autres, aussi bien dans des ouvrages de vulgarisation, que dans les travaux d’auteurs faisant autorité.

    Les « Armes » sont des emblèmes peints sur un écu, qui doivent pouvoir être décrites dans la langue du blason et qui désignent quelqu’un ou quelque chose. Elles ont le même rôle qu’une marque ou un logo ou un nom propre : elles sont la manière héraldique d’identifier, de représenter ou d’évoquer une personne, physique ou morale (maison ou famille, ville, corporation…). Les armes sont généralement considérées comme la propriété (intellectuelle) de cette personne, qui en est titulaire.

    L’« Ecu » (le bouclier) est l’élément central et principal des armoiries, c’est le support privilégié sur lequel sont représentées les armes. Cependant, plusieurs armes peuvent être représentées sur un même écu, sans nécessairement représenter une personne unique : ce peut être l’union de deux armes représentant un mariage, ou la superposition de nombreuses armes. Un Ecu représente donc des Armes, ou une alliance d’Armes. Dans tous les cas, l’écu délimite graphiquement le sujet dont parle la composition, et est suffisant pour identifier des Armes ou une alliance.

    Les « Armoiries » (mot toujours au pluriel) sont ce qui est représenté graphiquement sur un objet armorié (au minimum l’écu). Les Armoiries comprennent l’ensemble de la panoplie formée par l’Ecu, qui désigne le sujet, et ses ornements extérieurs éventuels (support, couronne, collier d’ordre…), qui disent quelque chose sur ce sujet. Certains ornements extérieurs (cimiers, tenants) font partie des armes (et leur sont systématiquement associés), certains sont arbitraires ou fantaisistes (lambrequins, symboles allégoriques ou votifs), mais la plupart sont la représentation héraldique de titres, de charges ou de dignités ; ils sont attribués officiellement, et peuvent varier suivant l’état du titulaire à un instant donné.
    « Blasonner » signifie décrire des Armoiries. Le « Blason » est ce qui en résulte : c’est la description (en termes héraldiques) de tout ce qui est significatif dans des armoiries, et plus spécifiquement sur l’écu. La correspondance entre un blason et sa représentation est au centre de l’héraldique ; la donnée d’un blason doit permettre de représenter correctement des armoiries, et la lecture correcte d’armoiries doit conduire à un blason qui rend compte de tous ses traits significatifs. Deux représentations (ou armoiries) sont équivalentes si elles répondent au même blason, ce sont alors les mêmes armes (mais il peut y avoir plusieurs manières équivalentes de blasonner des armes).
    Hervé J. VOLTO

    L’HERALDIQUE POUR LES NULS ! 9
    Age : 63
    Localisation : Résidant en Italie

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  6. Hervé J. VOLTO

    Pardon, j’ai posé le mauvais commentaire car je l’avai posé dans un autre article sur l’Héraldique

    Approches de l’art héraldique (1)

    Comme a dit Conseildansl’EspRneceduRoi, le problème n’est pas de mettre « une couleur à côté d’une même couleur » (ce qui est absurde) c’est de mettre métal sur métal ou couleur sur couleur ! Le « Métal » désignant la couleur : ne jamais mettre du Guele (rouge) à coté du Gueule, de l’Or (jaune), a coté de l’Or.

    Qui dit blason dit Noblesse !!!

    Parmi les fidèles Royalites que l’on trouve dispercé dans presque toutes les classes sociales de la société traditonnelle Française, il en est à propos desquels il faudrait s’arréter un moment : les Aristocrates, ceux qui forment la Noblesse Française. Un certains nombre d’entre eux sont acquis au Roi du fond du coeur. On est encore Royalistes dans pas mal de châteaux, et même si on a perdu son château, ce qui est souvent le cas en ce début de XXI° siècle.

    L’existance de la Noblesse Française est justifiée par la 7°) LOI FONDAMENTALE DU ROYAUME DE FRANCE, la Loi de Gouvernement à Grand Conseil :

    -S’il est de Droit Divin que le Roi de France, s’il est Catholique et Sacré, exerce seul la puissance royale, pour le Bien Commun et le profit de l’Eglise Catholique, il est bon que dans l’exercice de ce pouvoir le Roi accepte de soumettre ses décisions à un ou des conseils : en temps de guerre ou de nécessité, le Roi peut faire tout établissement pour le commun profit; en temps de paix il légifère à l’aide d’un parlement tri-caméral représentant les trois Ordres du Royaume -le Roi en ses Conseils, le Peuple en ses Etats- et gouverne à l’aide de divers conseils (des ministres, d’Etat, des finances, du guerre, etc..) qui lui apportent leur Aide et leur Conseil. Dans ces conditions, la garde du Royaume est laissée à l’appréciation du Roi, maitre de la composition de ses Conseil, comme il lui plait et selon son bon plaisir, décidant en dernier ressort et n’étant nullement lié par leur avis

    LES LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE, CONSTITUTION DE L’ANCIENNE FRANCE

    Un Roi formé depuis son enfance pour gérer Chrétiennement son pays et l’enraciner apporterais une plus grande stabilité, une continuité de politique et une vision à long terme. Mais le Roi règne en son Conseil : il prend la décision en ultime recours, après avoir écouté ses conseillers, Ministres, Conseillers d’Etat, Parlementaires, etc… qui sont des experts. Si un Roi se sent un peu « juste », l’histoire montre que les Rois ont toujours su bien s’entourer : Richelieu, Mazarin, Colbert…

    Le prochain Roi aura sans nul doute besoin d’un grand Richelieu.

    Règle de base : la Noblesse n’est pas une caste fermée, tout roturier méritant peut être anobli par le Roi et l’article 71 de la Charte Constitutionnelle de 1824 (celle de la Restauration) prévoit que le Roi seul fait les Nobles :

    -La noblesse ancienne reprend ses titres. La nouvelle conserve les siens. Le Roi fait des nobles à volonté ; mais il ne leur accorde que des rangs et des honneurs, sans aucune exemption des charges et des devoirs de la société.

    Les Rois de France, jusqu’à la néfaste Révolution, ont su inventer des valeurs supérieures à l’argent qui engageaient chacun à servir un autre idéal que celui du profit : celles de la Chevalerie. Un Ordre de Chevalerie sert encore aujourd’hui à deux choses : anoblir un roturier méritant comme on le voit encore en Angleterre http://www.noblesseetroyautes.com/sir-lewis-hamilton/ ! et fidéliser une Noblesse déjà existante comme on le voit encore en Espagne https://histoiresroyales.fr/duc-de-seville-recompense-fille-chapitre-general-corps-royal-noblesse-principaute-des-asturies/

    La Noblesse, c’est la reconnaissance publique du rôle social de la famille. Et le blason est l’emblême de la famille en question.

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    1. Conseil dans l'Espérance du Roi

      La dernière phrase est d’une ambiguïté navrante qu’il faut combattre : les armoiries (que vous appelez « le blason ») NE SONT PAS et N’ONT JAMAIS ÉTÉ des marques de noblesse. Nulle part en Europe occidentale, entre le XIIème et le XXIème siècle, l’usage des armoiries n’a été réservé à une classe sociale. Chaque individu, chaque famille, chaque groupe ou collectivité a toujours et partout été libre d’adopter les armoiries de son choix et d’en faire l’usage privé qu’il lui plaisait à la seule condition de ne pas usurper celles d’autrui.
      De même, aucun ordre de chevalerie ne sert à anoblir « un roturier méritant » tant il est vrai qu’il n’existe aucun lien entre la capacité d’un souverain à faire des nobles par l’attribution de l’antique chevalerie avec l’existence d’ « ORDRES DE CHEVALERIE » (dont les plus anciens sont nés des croisades en Terre-Sainte) dans la plupart desquels d’ailleurs sont désormais admis nobles et roturiers sur un même pied d’égalité… ou presque.

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  7. Hervé J. VOLTO

    Ne JAMAIS mettre une couleur à coté d’une même couleur, QUELLE SOIENT EMAUX OU METAUX, les deux même couleurs ne doivent pas se toucher.

    Un spécialste des blasons à la Charet de Fontevrault est Gérard de Villèle, graphiste pucitaire et dessinateur héraldique.

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