“Retour vers le futur” du nouvel évêque de Saint-Denis ou la trahison des clercs.


Héraldique
– Article de Monsieur Jean-Yves PONS :

Nous présentions en février dernier les armoiries de Monseigneur Etienne Guillet, qui venait d’être nommé évêque de Saint-Denis par le pape François, après avoir officié neuf ans à Trappes, puis à Mantes-la-Jolie, deux villes qui font partie des territoires abandonnés par la République à l’islamisme le plus radical.
(https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2025/02/17/63817/),

 

Mgr Etienne Guillet nous faisant découvrir ses armoiries épiscopales


Cette nomination nous questionnait déjà tant elle était dans la ligne des désastreuses convictions immigrationnistes du pape François… Etienne Guillet ne disait-il pas alors que ces deux paroisses “ont nourri une histoire de cœur avec les lieux où l’Église est minoritaire” ? Ajoutant : “J’avais peut-être déjà accompagné certaines des questions que je vais retrouver ici, de multiculturalisme, de fragilités des populations, de jeunesse, de minorité de l’Église

Mais il ne s’arrête pas là et tient à professer “l’espérance” pour les populations de Seine-Saint-Denis. À défaut d’un zèle missionnaire de conversion des mécréants : En français dans le texte, ça veut dire quoi ? Croire en les populations, que personne n’est bloqué. Témoigner que ces gens ont du talent. Que tout n’est pas un drame, énumère-t-il. Manifestement, il n’a pas compris à qui il a affaire… Ce fervent partisan du dialogue interreligieux insiste sur le fait qu’un prêtre a “charge d’âmes, pas juste celles des baptisés, mais de tous les habitants : le soin des populations musulmanes, le soin des personnes qui rejoignent le département, c’est une préoccupation de l’Église.

Mais les faits sont têtus : nous sommes désormais en terre étrangère et seule la croisade peut en être le secours. Car, malgré ses 86 paroisses et sa centaine de prêtres en activité, le diocèse de Saint-Denis ne revendique que 22 000 pratiquants sur une population de 1,7 million d’habitants, au sein de laquelle la concurrence religieuse est forte entre l’islam et les évangélistes.

Parmi ses sources d’inspiration, Étienne Guillet cite l’archevêque salvadorien Oscar Arnulfo Romero, défenseur des pauvres au nom de la “Théologie de la libération” assassiné en pleine messe en 1980, mais aussi l’écrivain libano-français Amin Maalouf, qui parle de la difficulté de concilier nos identités plurielles. Tout un programme.

Cet amateur de littérature du monde arabe avoue aussi un goût pour le cirque – il a lui-même été aumônier des forains et gens du cirque depuis 2015. On aurait pu s’en douter.

Rappelons-nous que, lorsqu’il devint curé de Trappes en 2015, cette ville des Yvelines venait de connaître une “hémorragie de jeunes” (selon sa propre expression)… partis faire le jihad en Syrie. Sur les 90 départs, 60 y mourront. Vision de la situation locale qu’il précisait d’ailleurs ainsi : “Les déplacements gouvernementaux à Trappes étaient toujours pour annoncer les mauvaises nouvelles. Et c’était dur ça, parce que les populations n’ont pas demandé à avoir une étiquette, elles veulent juste finir le mois, être comme les autres et réussir“. Ou comment séparer le bon grain de l’ivraie !

Enfin, au cours du reportage de France Inter (la radio d’État dont chacun connaît les options politiques), publié le 22 septembre 2025 et que nous vous suggérons d’écouter si vous en avez le courage, Mgr Etienne Guillet exprimait de nouveau son affection pour les populations venues d’ailleurs, armées de leurs convictions conquérantes mais aussi, pour certains… de leurs machettes.
(https://www.radiofrance.fr/franceinter/grille-programmes?date=22-09-2025).

Pauvre berger sans troupeau, errant dans la nécropole des rois de France devenue le tombeau de la France et dont la démarche est résumée par sa devise épiscopale : « Ma puissance se déploie dans la faiblesse », citation de la 2ème lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens (12, 9).

 

Armoiries de Mgr Etienne Guillet, évêque de Saint-Denis


Une fois encore, notre aphorisme souvent répété, “l’héraldique dit beaucoup avec peu“, est confirmé par les armoiries de l’évêque de Saint-Denis : l’épée haute – dirigée vers le haut – marque le refus de vaincre les forces du mal et de la division, figurées par le dragon posé en pointe de l’écu, qui s’opposent à la construction du Royaume de Dieu, Royaume de justice, d’amour et de paix. La devise située sous l’écu confirmant ce renoncement.
 

Le 24 septembre 2025.

Pour le CER et la Charte de Fontevrault, Jean-Yves Pons, CJA.

 

2 thoughts on ““Retour vers le futur” du nouvel évêque de Saint-Denis ou la trahison des clercs.

  1. Kardaillac

    Il n’y a plus de verticalité dans l’église. Tout projet épiscopal est gazeux, faute de troupes. J’ai le sentiment que Mgr Guillet en a été convaincu dans sa carrière en banlieue. La déchristianisation continue à petit feu.
    Mais le protestantisme et l’orthodoxie le subissent aussi. Les imams et les rabbins commencent à s’en plaindre sur leur segment du marché des âmes.
    C’est Nietzsche qui gagne la partie.

    Reply
    1. ConseildanslEspéranceduRoi

      Un exemple patent des clercs décrit en son temps par Maurice Clavel (1920-1979) comme : ” tellement occupés à embrasser les marches du Temple qu’ils ne se rendent pas compte qu’il est en ruine “.

      Reply

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